CPI : 18 ans de prison pour Bemba
L’ancien vice-président de la République démocratique du Congo est reconnu coupable de crimes contre l’humanité et crimes de guerre. M. Bemba est jugé responsable des massacres de civils et viols commis en Centrafrique en 2002 et 2003 par des membres du Mouvement de libération congolais (MLC), le groupe rebelle dont il était le principal dirigeant. La durée de la peine inclut les huit ans qu’il a déjà passé en détention préventive. BBC
Libye: au moins 29 morts dans l’explosion d’un dépôt d’armes
Au moins 29 personnes ont été tuées et des dizaines blessées mardi dans l’explosion d’un dépôt d’armes à 70 km à l’est de la capitale libyenne Tripoli, selon un responsable de la sécurité et une source médicale. L’explosion, dont les causes n’étaient pas précisées dans l’immédiat, s’est produite quand des hommes armés de la ville de Garaboulli ont pris d’assaut le dépôt qui appartient à une milice implantée à Misrata, à 200 km à l’est de Tripoli, a indiqué à l’AFP le responsable de la sécurité. VOA
Libye: 34 morts parmi les loyalistes dans les combats contre l’EI
AU moins 34 membres des forces progouvernementales ont été tués mardi dans des combats féroces avec les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) assiégés depuis dans le centre de leur fief de Syrte, selon une source médicale. Il s’agit de la journée la plus sanglante pour les forces du gouvernement d’union nationale (GNA) depuis le début le 12 mai de leur offensive pour reprendre la ville de Syrte (centre-nord) aux jihadistes. Ailleurs dans le pays plongé dans la tourmente, 29 personnes ont été tuées et des dizaines blessées dans l’explosion d’un dépôt d’armes dans une ville à l’est de la capitale Tripoli à la suite d’affrontements entre habitants armés et miliciens, selon des responsables. Mardi à Syrte, à 450 km à l’est de la capitale Tripoli, de violents combats ont opposé les forces du GNA reconnu par la communauté internationale, aux jihadistes à Syrte qu’ils contrôlent depuis juin 2015, selon le commandement militaire. Slate
Force multinationale : nouvelle action
La force multinationale a démarré des opérations militaires contre le groupe djihadiste Boko Haram à la frontière entre le Niger et le Nigéria, ce mardi. Selon le Général de brigade en charge de la stratégie, Abdou Sidikou Issa, des troupes du Tchad et du Nigeria sont impliquées dans cette opération secrète qui a commencé il y a une semaine. Ce n’est pas la première opération des armées des pays du bassin du Lac Tchad – Niger, Nigeria, Tchad et Cameroun – qui ont joint leurs forces armées pour combattre la secte violente Boko Haram qui sévit dans les quatre pays et depuis sept ans au Nigéria. Depuis l’an dernier le Tchad et le Niger ont uni leurs forces militaires pour mener des opérations pour déloger la secte islamiste de la sous-région. BBC
Carte : l’Afrique, premier continent d’accueil des réfugiés
À l’occasion de la Journée Mondiale des Réfugiés, Jeune Afrique fait le bilan sur la situation des camps de réfugiés en Afrique. Ce lundi, le Haut Commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR) a dévoilé dans son dernier rapport statistique annuel le nombre de déplacés et de réfugiés dans le monde, qui s’élèvait à 65,3 millions à la fin 2015. Ce chiffre alarmant, jamais atteint auparavant, est en forte hausse depuis 2014. Alors que l’attention est aujourd’hui portée sur la crise des migrants affluant aux portes de l’Europe, c’est pourtant l’Afrique qui accueille le plus de réfugiés dans le monde. L’Afrique subsaharienne est à elle seule la terre d’asile de 4,41 millions de réfugiés (sur un total de 21,3 millions dans le monde). Jeune Afrique
Burundi: HRW dénonce l’autoritarisme croissant
Cinq élèvent sont toujours détenus et inculpés « d’outrage à chef d’Etat » dans l’affaire de gribouillage des photos du chef de l’éxécutif burundais. Une infraction passible d’au moins de cinq ans de prison ferme, selon le code pénal burundais. Cette affaire, qui prend de l’ampleur inquiète de nombreuses Ong de défense de droits de l’Homme. Pour Carina Tertsakian responsable de la recherche sur le Rwanda et le Burundi auprès de Human Rights, Bujumbura profite de cette affaire dite de « gribouillage » pour achever son plan d’étouffement de toute velléité de contestation du régime de Pierre Nkurunziza. C’est pourquoi, l’Ong demande aux autorités burundaises de remettre immédiatement ces élèves en liberté et d’endiguer la chute libre du Burundi vers l’autoritarisme. Deutsche Welle
Gambie: trois personnes jugées pour avoir accusé le président Jammeh d’animosité envers l’ethnie mandingue
Les trois hommes affirment à travers leur avocat avoir subi des violences en détention. Trois hommes poursuivis pour avoir accusé le président gambien Yahya Jammeh d’animosité envers les Mandingues, ethnie à laquelle appartient le chef de l’opposition, ont comparu mardi devant un tribunal de Banjul, affirmant à travers leur avocat avoir subi des violences en détention. Les trois prévenus, Ebrima Keita, Musa Fofana et Alasana Jallow, sont accusés d’avoir tenu les propos incriminés en mai. A l’audience de mardi devant le tribunal de première instance du Grand Banjul (Greater Banjul, la capitale et ses banlieues), leur avocat Abdoulie Fatty a affirmé qu’ils avaient été battus, menacés avec une arme et forcés à faire des aveux qui leur ont été dictés ou ont été écrits en leurs noms. VOA
Calme à Bangui après la libération de six policiers pris en otage par un groupe d’autodéfense
Les violences qui ont fait plusieurs morts dans un quartier musulman de Bangui se sont calmées après la libération de six policiers pris en otage depuis dimanche par groupe d’autodéfense. Une source policière précise que la libération de six agents a eu lieu grâce a une médiation de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca)et des personnalités centrafricaines avec un groupe d’autodéfense du PK5, le quartier musulman de Bangui. « Je peux confirmer que les policiers sont libérés. Ils se trouvent présentement chez un député et seront ensuite remis aux autorités », a confirmé un membre du comité d’autodéfense du PK5 joint par l’AFP. Leur libération n’était pas encore confirmée de source gouvernementale. VOA
Côte d’Ivoire : Guillaume Soro préfère le perchoir au statut de dauphin du chef de l’État
Guillaume Soro, actuel président de l’Assemblée nationale ivoirienne, pourrait perdre son rang de deuxième personnalité de l’État si le poste de vice-président évoqué dans le projet de réforme constitutionnelle venait à être créé. « Le vice-président sera la deuxième personnalité de l’État de Côte d’Ivoire et sera détenteur du dauphinat constitutionnel », a confirmé mardi 21 juin Guillaume Soro, actuel dauphin constitutionnel en sa qualité de président de l’Assemblée nationale. « Ce sera au président Alassane Ouattara de donner le dauphinat constitutionnel à qui il a le plus confiance », a ajouté Guillaume Soro, interrogé par Radio France Internationale (RFI) au sujet du poste de vice-président qui pourrait être instauré dans la prochaine Constitution. Jeune Afrique
RD Congo : Moïse Katumbi à nouveau dans le collimateur de la justice
Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle de la RD Congo, a été cité à comparaître lundi devant un tribunal de Lubumbashi dans une affaire de spoliation d’immeuble. En l’absence de l’opposant qui séjourne à Londres pour des soins, le parquet a requis cinq ans d’emprisonnement. « Ce n’est pas une surprise : le régime en place cherche par tous les moyens à condamner Moïse Katumbi et l’empêcher ainsi de se présenter à la présidentielle » à venir en RD Congo, a commenté, mardi 21 juin, un proche de l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga. Jeune Afrique
L’ambassade du Congo-Brazzaville à Paris attaquée aux cocktails Molotov
L’ambassade du Congo-Brazzaville à Paris a été prise pour cible dans la nuit de lundi et mardi par des assaillants qui ont lancé des cocktails Molotov à l’accueil du bâtiment. L’attaque a eu lieu le mardi 21 juin à 1 heure du matin. Selon une source diplomatique congolaise, des assaillants ont foncé, avec leur véhicule, dans la grille d’entrée de l’ambassade du Congo-Brazzaville, rue Paul Valéry, dans le 16e arrondissement de Paris. Une fois à l’intérieur du bâtiment, ils ont jeté des cocktails Molotov au niveau de l’accueil, déclenchant ainsi un début d’incendie qui n’a pas atteint les bureaux. Avant de s’enfuir, les assaillants ont mis le feu à leur véhicule. Aucun agent de sécurité congolais ne se trouvait sur le lieu au moment de l’attaque. Jeune Afrique
Sénégal : au PDS, l’impossible succession d’Abdoulaye Wade
Malgré ses 90 ans, Abdoulaye Wade n’entend pas lâcher les rênes du Parti démocratique sénégalais, poussant la plupart de ses anciens lieutenants à quitter le navire libéral. Enquête sur un naufrage annoncé. Au Sénégal, si les querelles fratricides se taisent à l’heure des funérailles, il arrive plus rarement que des rapprochements politiques s’y nouent. Le 30 avril, en pénétrant au domicile dakarois d’une famille maraboutique pour y présenter ses condoléances, le président Macky Sall s’est retrouvé nez à nez avec l’ex-sénatrice Aïda Ndiongue, du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), que la justice n’a pas ménagée depuis l’accession au pouvoir du chef de l’État. Incarcérée pendant dix-huit mois pour faux, usage de faux et escroquerie, celle-ci a été condamnée en appel à un an de prison avec sursis. C’est une ex-« détenue politique », selon le PDS. Jeune Afrique
Sénégal : la libération « très prochaine » de Karim Wade divise les politique
Décidément, le destin de Karim Wade, fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade (2000-2012), ne laisse personne indifférent. Son arrestation en avril 2013 avait déchaîné les passions. Son procès a tenu le pays en haleine pendant dix-huit mois. Son jugement, en mars 2015, était une première dans le pays : six ans d’emprisonnement et 210 millions d’euros d’amende pour « enrichissement illicite ». Désormais, c’est sur sa remise en liberté que se déchire la classe politique sénégalaise. L’annonce est venue du président Macky Sall en personne. « La libération aura certainement lieu avant la fin de l’année », a-t-il déclaré sur les ondes de RFI le 2 juin. Une annonce confirmée une semaine plus tard lors d’une visite présidentielle dans les villes religieuses de Touba et de Tivaouane. Le détenu devrait être libéré « très prochainement », a confié le chef de l’Etat aux différents khalifes. Le Monde
Afrique du Sud: manifestations violentes avant les municipales
Une vingtaine de véhicules ont été incendiés et des routes bloquées par des pierres et des pneus en feu dans la capitale sud-africaine Pretoria lundi et mardi pour protester contre la nomination d’un candidat à la mairie pour les municipales d’août. Les incidents ont éclaté lundi en fin d’après-midi après la publication des noms des candidats du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), pour les élections du 3 août. Des habitants de Tshwane, la municipalité qui englobe Pretoria, sont descendus dans la rue pour dénoncer la décision de l’ANC de parachuter Thoko Didiza comme candidate à la mairie, au lieu de reconduire l’édile sortant Kgosientso Ramokgopa. TV5
Maroc : qui sont les conseillers du cabinet royal de Mohammed VI ?
Enquête sur la poignée de personnalités qui composent le cabinet royal, rouage incontournable du fonctionnement de la monarchie marocaine. Dans le régime de monarchie exécutive à la marocaine, Mohammed VI règne et gouverne. Comprenez : la plupart des décisions stratégiques du pays passent généralement au tamis de « l’arbitrage royal ». Un terme qui fait souvent office de sésame dans l’exercice du pouvoir : il suffit de le prononcer (parfois abusivement) pour boucler un dossier ou enclencher une réforme. Jeune Afrique