Soudan du Sud: la présidence pourrait tirer profit de l’absence de Riek Machar
Au Soudan du Sud, le président Salva Kiir appelle le vice-président Riek Machar à rentrer à Juba d’ici deux jours. Il demande à son rival de venir relancer le processus de paix, alors que Riek Machar a quitté la capitale pendant les affrontements meurtriers il y a deux semaines. Des combats qui ont fait au moins 300 morts. RFI
Soudan du Sud : l’ex-rébellion renouvelle sa confiance en Riek Machar
L’ex-rébellion au Soudan du Sud a réaffirmé sa confiance en son chef, le vice-président Riek Machar, très discret depuis qu’il a dû fuir Juba lors des combats de début juillet, alors que le gouvernement cherche à entretenir la division en son sein. « Nous voudrions profiter de cette opportunité pour affirmer que Riek Machar Teny Dhurgon, le premier vice-président de la République, reste le président et le commandant en chef du SPLM/A (IO) », a indiqué l’ex-rébellion dans un communiqué reçu vendredi par l’AFP. « Toute tentative ou conspiration pour changer la configuration de notre équipe dirigeante est complètement rejetée et porterait un coup dévastateur » à l’accord de paix d’août 2015 et au gouvernement d’union nationale, a-t-elle ajouté. VOA
Vu de Libye. La France n’a pas à intervenir
Ces manifestations faisaient suite à l’annonce par Paris de la mort de trois sous-officiers français dans un accident d’hélicoptère survenu le 17 juillet près de Benghazi. Dans le même temps, le gouvernement libyen d’union nationale (GNA), issu de négociations interlibyennes menées sous houlette onusienne et basé depuis mars à Tripoli, semblait découvrir la présence des troupes françaises sur le sol libyen. Sur sa page Facebook, le GNA, dirigé par Faiez Sarraj, aurait déclaré que si le pays acceptait “toute aide venant d’une nation amie pour se battre contre l’organisation terroriste Etat islamique”, cette aide “devrait être basée sur une demande ou au moins une coordination.” Courrier International
Comment la France intervient dans le jeu libyen
Trois militaires français sont morts dans des circonstances peu claires lors d’une mission en Libye, ont révélé mercredi 20 juillet les autorités françaises, confirmant pour la première fois la présence de forces spéciales françaises dans ce pays. « La Libye connaît une instabilité dangereuse. C’est à quelques centaines de kilomètres seulement des côtes européennes. Et en ce moment même, nous menons des opérations périlleuses de renseignement » dans ce pays, a déclaré le président François Hollande mercredi 20 juillet. RFI
Nord du Nigeria: MSF tire la sonnette d’alarme
Médecins sans frontières appelle à une mobilisation pour faire face à un « désastre humanitaire » dans l’Etat de Borno, dans le nord du Nigeria, touché par les violences de Boko Haram. La directrice des opérations à MSF, Isabelle Defourny, s’est rendue sur place. Pour elle, l’intérieur de l’État est coupé du monde et fait face à une situation d’urgence. Plus d’un demi-million de personnes ont besoin d’aide alimentaire de toute urgence, explique-t-elle. RFI
Les relations entre le Burundi et le Rwanda restent toujours tendues
Les relations entre le Burundi et le Rwanda, deux pays frères qui composaient un seul territoire sous la colonisation belge, restent toujours tendues. Le commerce transfrontalier continue mais l’afflux d’importateurs et d’exportateurs a diminué entre les deux pays. Les camions remorques ne sont pas légion comme il y a plus de deux ans sur la frontière de la rivière Kanayaru haut séparant le Burundi du Rwanda. Reportage de notre correspondant Christophe Nkurunziza à Bujumbura. VOA
Le Rwanda « enferme ses pauvres »
Ils sont placés dans des « centres de transit » où les conditions de détention sont « abusives », affirme cette organisation dans un rapport publié ce jeudi. On compte au Rwanda 28 centres de transit, où sont enfermées abusivement des personnes pauvres, selon Human Rights Watch. Des personnes pauvres, dont des enfants, sont détenues pendant des périodes prolongées, dans ces centres, affirme l’ONG. « Les détenus y manquent de nourriture, d’eau et de soins médicaux appropriés. Ils subissent des passages à tabac fréquents et sortent rarement des pièces sales et surpeuplées où ils sont confinés », soutient-elle. RFI
Près de 3.000 morts en Méditerranée depuis le début de l’année
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) précise que près de 250.000 migrants et réfugiés ont réussi à atteindre l’Europe malgré un nombre aussi important de morts lors des tentatives de traverser la Méditerranée. Selon l’OIM, près de 3.000 migrants et réfugiés ont péri depuis le début de l’année en tentant de traverser la Méditerranée. Joel Millman, porte-parole de l’OIM, a déclaré vendredi à la presse que le nombre de décès était estimé à 2.977 et que le seuil des 3.000 a sans doute été atteint plus tôt que l’année dernière. VOA
Zimbabwe: les anciens combattants dénoncent l’attitude « dictatoriale » du président Mugabe
Les anciens combattants, soutien traditionnel du président zimbabwéen Robert Mugabe, ont dénoncé jeudi son attitude « dictatoriale », prévenant qu’ils « ne soutiendraient pas un tel dirigeant » lors de l’élection de 2018. « Nous notons avec inquiétude, choc et une totale consternation le renforcement des tendances dictatoriales incarnées par le président », a déclaré l’Association des vétérans de la guerre de libération du Zimbabwe. « Nous déclarons (…) désormais qu’aux prochaines élections, nous ne soutiendrons pas un tel dirigeant », a-t-elle ajouté dans un communiqué. Slate
Nord du Mali: combats à Kidal entre des ex-rebelles et pro-régime
De violents combats étaient en cours jeudi en fin de journée à Kidal entre un groupe armé pro-gouvernemental et des ex-rebelles à dominante touareg cohabitant depuis février dans cette ville de l’extrême nord du Mali, ont affirmé à l’AFP deux élus locaux et un habitant. Les affrontements opposent des membres du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), une des principales composantes de la coalition de l’ex-rébellion à dominante touareg du nord du Mali, à des membres du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia), de la coalition de mouvements armés soutenant Bamako, ont expliqué ces sources jointes par téléphone depuis Ségou (centre). TV5
Mauritanie: les enfants soldats du camp de Mbera
A 40 kilomètres de la frontière malienne, le camp de Mberra en Mauritanie abrite aujourd’hui 42 000 réfugiés, selon le HCR. Parmi eux, des jeunes ex-combattants revenus dans leurs familles depuis la signature de l’accord de paix de 2015, entre le gouvernement malien et les groupes armés du nord. Les habitants de Mberra s’inquiètent du sort de ces jeunes qui, pour plusieurs d’entre eux, n’ont connu que les armes depuis le début de la crise malienne en 2012. Reportage de notre correspondante dans la région, Alex Duval Smith. RFI
Droits de l’Homme en RDC: des progrès en « danger », selon l’ONU
Les Nations Unies ont estimé jeudi que les avancées en matière des droits de l’Homme enregistrées par la République démocratique du Congo sont en « danger » si rien n’est fait pour apaiser « la tension [qui] monte » au fur et à mesure qu’approche la fin du mandat du président Joseph Kabila. « Les avancées importantes réalisées dans le domaine de lutte contre l’impunité des violences sexuelles reflètent des progrès plus larges réalisés en RDC » depuis la dernière décennie, a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, lors d’une conférence de presse à Kinshasa. Parmi ces avancées, M. Ra’ad Al Hussein a également noté l’organisation de « deux élections présidentielles » en 2006 et 2011, remportées par M. Kabila. Slate
Corruption en Afrique, le grand défi
La lutte contre la corruption est l’un des défis majeurs qui se pose aux pays africains. Directeur exécutif d’Open Society Initiative for West Africa (OSIWA, partenaire du Monde Afrique), Abdul Tejan Cole livre sa thérapie dans cet entretien où il évoque également les efforts entrepris par les pays africains pour consolider un modèle démocratique original. Le Monde
Tunisie. Le blues des Juifs de Djerba
Des tombes fissurées jonchent le cimetière situé derrière la grande synagogue – le cœur de cette petite communauté juive tunisienne –, mais ce ne sont pas des vandales qui les ont saccagées. Les centaines de Juifs qui ont quitté Djerba depuis les années 1960 ont emporté avec eux les dépouilles de leurs proches, ne laissant derrière eux que des stèles de marbre portant des inscriptions en hébreu. “Certains ossements sont vieux de quatre-vingts ou quatre-vingt-dix ans. Ils risquent de se briser quand on les déplace”, explique Yossif Sabbagh. Cet homme de 42 ans exhume chaque année une douzaine de corps qui sont transportés en Israël. C’est là que sont partis la plupart des Juifs nés en Tunisie et ils veulent aussi y emmener leurs ancêtres. Courrier International