Cyclone Idai: 300 morts, les secouristes engagés dans une course contre la montre
Au moins 300 personnes, selon un dernier bilan, ont été tuées par le cyclone Idai qui a balayé la semaine dernière l’Afrique australe, où les secouristes redoublent d’efforts pour sauver des milliers de personnes toujours réfugiées sur des arbres et des toits. Au Mozambique, pays le plus frappé par les intempéries, « on est déjà à plus de 200 morts », a annoncé mardi le président mozambicain Filipe Nyusi qui a décrété un deuil national de trois jours. Au Zimbabwe voisin, environ une centaine de personnes ont été tuées, mais le bilan pourrait tripler, a prévenu le ministre zimbabwéen du gouvernement local July Moyo. « Il y a des corps qui flottent, certains flottent jusqu’au Mozambique », a-t-il précisé. TV5
Cyclone en Afrique australe: course contre la montre pour sauver des vies
Les secouristes étaient engagés mardi dans une course contre la montre pour sauver des milliers de personnes réfugiées sur des arbres et des toits après le passage dévastateur du cyclone Idai en Afrique australe, où des barrages menaçaient de céder sous la pression de pluies continues. Le cyclone, qui a balayé le centre du Mozambique puis l’est du Zimbabwe voisin, a fait au moins 182 morts, mais le bilan pourrait dépasser le millier de morts, a prévenu lundi le président mozambicain, Filipe Nyusi. Au Mozambique, une surface d’un rayon de 100 km est totalement inondée, selon le ministre de l’Environnement Celson Correia. Il y a un « océan » dans les terres, isolant complètement des villages, a expliqué à l’AFP une humanitaire qui a requis l’anonymat. TV5
Mozambique : le travail impossible des secours après le passage du cyclone Idai (vidéo)
Au Mozambique, pays le plus frappé par le cyclone Idai, « on est déjà à plus de 200 morts », a annoncé mardi le président mozambicain Filipe Nyusi qui a décrété un deuil national de trois jours. France 24
Algérie: étudiants et professionnels de santé défilent contre Bouteflika
Des milliers d’étudiants rejoints par des professionnels de la Santé manifestent à Alger mardi, jour anniversaire de la fin de la guerre d’indépendance, pour réclamer à nouveau le départ du président Abdelaziz Bouteflika qui a répété la veille qu’il n’entendait pas partir. « Les étudiants s’engagent, système dégage! », « les étudiants en colère refusent le prolongement » (du mandat du chef de l’Etat), scandent les étudiants de plusieurs campus de la capitale rassemblés sur une place du centre d’Alger, après avoir sillonné les rues. Ils ont été rejoints par de nombreux professionnels du secteur médical (médecins, infirmiers…). TV5
La Russie réitère son soutien à l’Algérie et appelle à un «dialogue national»
Ramtame Lamamra est arrivé mardi matin avec une lettre écrite, selon ses dires, par le président Bouteflika, à destination de Vladimir Poutine. Le ministre algérien des Affaires étrangères a longuement discuté avec son homologue russe Sergueï Lavrov, un ami de longue date rencontré à l’ONU. Il lui a décrit une situation algérienne sous contrôle et vanté les mérites du dialogue national qui mènera à une nouvelle Constitution et de nouvelles élections. « Notre collègue a parlé de la situation en Algérie, il a partagé ses plans dans un avenir proche. Nous les soutenons, a déclaré Sergueï Lavrov. Nous espérons qu’ils contribueront à stabiliser la situation dans cet Etat ami par le biais d’un dialogue national fondé sur la Constitution algérienne et, bien entendu, avec le respect des normes du droit international et de la charte des Nations unies par toutes les parties. » RFI
Algérie.Les gâchis de l’ère Bouteflika
Corruption, gaspillage des ressources du pays et favoritisme ont fortement entaché les quatre mandats d’Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999. Les dérives financières, les affaires de corruption et la dilapidation des deniers publics n’ont pas manqué au cours des vingt ans de règne d’Abdelaziz Bouteflika [fortement diminué depuis 2013 à la suite d’un AVC]. Que de scandales durant cette période qui a été, surtout entre 1999 et 2014, des plus fastes ! Cependant, cette aisance financière n’a pas profité à la construction d’un pays indépendant de la rente [pétrolière]. L’aisance a plutôt dévié vers la dérive, avant que la crise ne survienne et ne dévoile toute la fragilité de l’économie nationale face à l’ampleur de la corruption et au manque de clairvoyance dans la mise en œuvre des décisions et l’absence de diversification de l’économie. Al Watan
Deux enseignants tués après leur enlèvement au Burkina
Les corps sans vie, criblés de balles, de Judicaël Ouedraogo et Al-hassane Cheikhna, enlevés le 11 mars dernier dans la ville de Djibo, ont été découverts dans la nuit de lundi. L’information a été confirmée dans un communiqué publié mardi par le ministère de l’éducation nationale. « Les corps sans vie des deux enseignants ont été inhumés à la demande des parents ce mardi 18 mars », précise le communiqué. Selon le ministre de l’éducation nationale, l’objectif des ravisseurs est de traumatiser le corps enseignant et de les amener surtout à abandonner les postes dans une région, où ils sont régulièrement menacés. BBC
Attaque de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria: 3 morts
Trois personnes ont été tuées lors de l’attaque par des militants de Boko Haram d’une ville du nord-est du Nigeria où ils ont notamment dévalisé une banque, ont déclaré mardi des résidents. Des jihadistes à bord de plusieurs véhicules et motos ont pris d’assaut Michika dans l’Etat d’Adamawa, près de la frontière avec le Borno, vers 18H30 (17H30 GMT) lundi, forçant certains habitants à quitter la ville, tandis que d’autres se terraient chez eux. « Ils ont attaqué un bus traversant la ville et tué trois personnes à l’intérieur. Ils ont maîtrisé quelques soldats et dévalisé une banque avant de l’incendier », a déclaré à l’AFP Saleh Abbare, un habitant de Michika. TV5
Mali: le débat sur les unités spéciales antiterroristes est relancé
Au Mali, l’attaque de la base de Dioura, dimanche 17 mars, dans le centre du pays, relance le débat sur les bataillons unités spéciales antiterroristes. Ces bataillons sont une disposition de l’article 30 de l’accord de paix d’Alger, qui a mis un terme au conflit dans le nord du pays. Composés d’éléments des groupes armés signataires de cet accord et de militaires des forces armées maliennes, ces bataillons doivent être créés sous peu. Un décret en ce sens a été émis le 8 mars 2019. Mais un des groupes signataires, la Coalition des mouvements de l’Azawad (CMA) a fait part de ses doutes sur la mise en œuvre de ces bataillons. BBC
Somalie: les frappes américaines, de possibles « crimes de guerre », selon Amnesty International
Les frappes américaines en Somalie, dont le nombre a « considérablement augmenté » ces deux dernières années, ont tué des civils en plus des islamistes shebab visés, et pourraient être assimilées à des « crimes de guerre », a soutenu mercredi Amnesty International. Selon les calculs de l’ONG de défense des droits de l’Homme, plus de 100 de ces frappes ont été réalisées depuis avril 2017 par des drones ou des avions, soit plus que le nombre de frappes américaines en Libye et au Yémen combinées. « Les attaques semblent avoir violé la loi internationale humanitaire, et certaines pourraient représenter des crimes de guerre », a jugé Amnesty dans un rapport intitulé « La guerre cachée des États-unis en Somalie », basé sur 150 entretiens avec des témoins, des proches de civils tués et des experts des questions sécuritaires. VOA
RDC: Changement à la tête de l’Agence nationale de renseignements
Le nouveau président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a annoncé mardi soir des changements à la tête de la très redoutée et très critiquée Agence nationale de renseignements (ANR) avec le départ de son patron, sous sanctions de l’Union européenne. En poste depuis 2011, l’actuel administrateur général de l’ANR Kalev Mutond est remplacé par son numéro 2 Inzun Kakiak, selon une ordonnance présidentielle lue sur la chaîne d’Etat RTNC. M. Tshisekedi a également nommé trois hauts responsables (administrateur-adjoint, chef du département intérieur et extérieur) à la tête du puissant organe chargé de la sûreté de l’Etat et ses dirigeants en RDC. VOA
Soudan: Bechir face à la révolte du pain – Le pouvoir à vie ou la CPI
Jamais, en effet, l’homme fort de Khartoum n’a été autant acculé, et de nombreux observateurs pensent que cette fois-ci, il est en train de jouer son va-tout ou sa survie dans cette crise déclenchée suite à la hausse du prix du pain décidée par le gouvernement, l’année dernière. Le Soudan, faut-il le rappeler, est économiquement asphyxié par plusieurs années de guerre civile, et surtout par la partition du pays avec l’indépendance du Soudan du Sud en 2011, soldée par la perte des ¾ de ses réserves pétrolières. La dépréciation de la livre soudanaise a gravement accentué le marasme économique déjà durement ressenti par les populations, et le régime n’avait guère de choix dans ce contexte, que de mettre en place un plan d’austérité qui induit, entre autres, une augmentation du coût des denrées alimentaires. Le Pays
Bénin : exclue des législatives, l’opposition réclame des élections « inclusives »
Au Bénin, les deux principaux partis d’opposition ont été écartés des élections législatives. Une situation inédite pour ce pays d’Afrique de l’Ouest pourtant reconnu comme modèle démocratique. Les députés se sont réunis à l’Assemblée nationale, lundi 18 mars, en session extraordinaire pour trouver une issue à la crise pré-électorale qui prévaut à quelques semaines des législatives du 28 avril. « Le président de l’Assemblée nationale doit faire le point sur les tractations et les différentes propositions des forces politiques pour une sortie de crise », explique Steve Djidénou Kpoton, juriste et analyste politique. La Commission électorale nationale autonome (Céna) a invalidé le 5 mars les dossiers de candidature de plusieurs partis politiques, dont l’Union sociale libérale (USL) du chef de l’opposition, l’homme d’affaires Sébastien Ajavon exilé en France. Une décision qui a suscité une levée de boucliers au sein de l’opinion publique et de la société civile. France 24
Centrafrique: Bambari, ilôt de calme précaire après l’accord de paix
« Il est devenu rare d’entendre des détonations d’armes »: A Bambari, ville du centre de la Centrafrique où des combats ont éclaté en janvier entre les Casques bleus et un groupe armé, la vie a repris son cours peu avant la signature de l’accord de paix, début février. Sur le marché, les clients sont revenus et les vendeuses approvisionnent leurs étals. Aux terrasses des maquis, la bière coule à nouveau et en ville, les moto-taxis se sont remis à circuler sans trop de difficultés. Mais les murs criblés de balle du centre-ville et les nombreux checkpoints tenus par les Casques bleus et les forces centrafricaines rappellent la fragilité de ce calme retrouvé: à l’extérieur de la ville, les groupes armés font toujours la loi. « Avant, il n’y avait pas d’activité du tout, aujourd’hui cela reprend un peu, mais cela reste faible », explique à l’AFP Pierre, un chauffeur de moto-taxi. TV5
Maroc : la nouvelle route de la cocaïne
Depuis plusieurs années, le royaume est la cible des cartels sud-américains qui veulent en faire un hub de transit de « la blanche » vers le marché européen. Une offensive que les services antidrogues s’emploient à contrecarrer. Le sobriquet est définitivement exagéré… Pablo ne vit pas à Medellin, mais à Harhoura, dans la banlieue de Rabat. Il n’est pas à la tête d’un cartel, c’est juste un petit dealer à la sauvette. En journée, ce trentenaire, père de famille, est un visiteur médical sans histoires. À la tombée de la nuit, il écume pubs et cabarets de l’axe Skhirat-Témara pour écouler en douce ses petits sachets de coke, calibrés à un gramme. « Je suis ce qu’on appelle un coursier particulier, nous confie-t-il. Mon fournisseur me réserve une dizaine de grammes par soir, jusqu’à 30 g les week-ends. Jeune Afrique