Egyptair : « des débris trouvés »
« Des avions et des navires de l’armée ont trouvé des effets personnels des passagers et des débris de l’appareil à 290 km au nord d’Alexandrie », précise l’armée dans un communiqué. L’hypothèse d’un attentat est sérieusement envisagée par l’Egypte et les experts en raison de l’absence totale de message de détresse émis par l’équipage avant la chute brutale de l’appareil. Plus de 36 heures après le drame, « des avions et des navires » militaires ont localisé « des effets personnels des passagers et des débris de l’appareil à 290 km au nord d’Alexandrie », a annoncé l’armée égyptienne. « Les recherches se poursuivent et nous sommes en train de retirer de l’eau tout ce que nous trouvons », a-t-elle ajouté. BBC
UA : une police internationale au Burundi
« En plus d’augmenter le nombre d’observateurs militaires et des droits de l’homme de l’Union africaine (au Burundi), le déploiement d’une force de police internationale est nécessaire », écrivent les experts de l’UA. Fin 2015, l’UA avait préconisé le déploiement d’une force militaire d’interposition de 5.000 hommes pour enrayer le cycle des violences mais le projet avait finalement été abandonné devant l’opposition catégorique de Bujumbura et les vives réticences de plusieurs chefs d’État africains. Le rapport, réalisé par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, a été rendu public vendredi, après avoir été présenté à l’Union africaine plus tôt ce mois-ci. BBC
L’ONU enquête sur les violations des droits de l’homme au Burundi
Une équipe d’enquêteurs onusiens est au Burundi pour des allégations de violations massives des droits de l’homme en relation avec le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza. L’équipe onusienne a débuté son travail en mai, selon la source. « Une équipe d’enquêteurs envoyée par le Haut-commissariat aux droits de l’Homme est au Burundi depuis début mai afin d’enquêter sur toutes les atteintes aux droits humains depuis le début de la crise dans ce pays. Leur mission va durer quatre mois », a annoncé sous anonymat un diplomate onusien cité par l’AFP. Le « coordinateur du secrétariat de l’EINUB (la mission d’enquête, ndlr), Jean-Jacques Purusi Sadiki », arrivé mi-janvier à Bujumbura, a été accrédité auprès du ministère burundais des Relations extérieures lundi, selon une note parvenue à l’AFP jeudi. VOA
Dans un rapport, le Burundi accuse le Rwanda de chercher à la déstabiliser
Les autorités du Burundi accusent une fois encore le Rwanda d’actes d’agression. Cette fois, elles publient un rapport entier sur la question. Vingt-cinq pages pour démontrer comment le Rwanda s’ingère dans les affaires burundaises et arme des groupes rebelles, pour déstabiliser le régime de Pierre Nkurunziza. Publié un an après la tentative de coup d’Etat de mai 2015, ce rapport commence par un rappel d’histoire. Il remonte jusqu’en 1959. Cette année-là, de milliers de Rwandais se sont réfugiés au Burundi après des massacres dans leur pays. Le rapport parle de « quartiers littéralement envahis » par des Tutsis à Bujumbura. Et assure qu’il s’agit des quartiers qui contestent aujourd’hui et depuis un an le 3ème mandat du président Nkurunziza. RFI
RDC: Moïse Katumbi inculpé dans l’affaire «des mercenaires étrangers»
Moïse Katumbi a été inculpé ce jeudi 19 mai en République démocratique du Congo (RDC) pour « atteinte à la sureté intérieure comme extérieure de l’Etat » et placé sous mandat d’arrêt provisoire. Selon le gouvernement congolais, l’opposant déclaré candidat à la présidentielle aurait recruté des mercenaires étrangers. RFI
Libye: les forces progouvernementales avancent vers Syrte, tenue par l’EI
Les Etats-Unis ont annoncé ce jeudi 19 mai avoir inscrit le groupe Etat islamique en Libye sur la liste des organisations terroristes. Sur le terrain, la bataille continue de faire rage pour reprendre la ville côtière de Syrte, tenue depuis un an par la branche libyenne de l’EI. Depuis dimanche dernier, les forces composées de brigades de Misrata, alliées au gouvernement d’union parrainé par l’ONU, avancent en direction de Syrte. Avec de nombreuses pertes enregistrées ces derniers jours. RFI
Boko Haram : deuxième lycéenne libérée
La jeune fille fait partie des 219 lycéennes de Chibok enlevées en 2014 avant d’être emmenée dans la fôret de Sambisa. Aujourd’hui âgée de 19 ans la jeune fille est actuellement hospitalisée dans l’unité médicale du camp Abogo Largema de Biu, au nord-est du Nigéria. Selon le porte-parole de l’armée, le colonel Sani Usman, elle se trouvait parmi 97 femmes et enfants libérés jeudi lors d’une opération conjointe de l’armée et des miliciens aux alentours de Damboa, dans l’Etat de Borno (nord-est). Elle est la deuxième lycéenne de Chibok à recouvrer la liberté cette semaine. Mardi dernier, une première fille, Amina Ali Nkeki, avait été retrouvée par les forces de l’ordre et emmenée dans la capitale Abuja pour y rencontrer le président Muhammadu Buhari. BBC
Au Nigeria, la forêt de Sambisa, réserve naturelle devenue un fief de Boko Haram
Présentée comme un sanctuaire de Boko Haram, la forêt de Sambisa n’est plus vraiment une forêt. La zone de près de 60 000 km2 située au nord-est du Nigeria, non loin de la frontière camerounaise, a aujourd’hui les caractéristiques géographiques d’un maquis. C’est là que les autorités nigérianes ont retrouvé, mardi 17 mai, Amina Ali Darsha Nkeki. Le président Muhammadu Buhari a reçu, jeudi, à Abuja, cette rescapée de l’enlèvement de 219 jeunes filles par Boko Haram le 14 avril 2014. Spécialiste du Nigeria, le chercheur au King’s College de Londres, Vincent Hiribarren, répond aux questions du Monde Afrique. Le Monde
Sommet mondial humanitaire: l’ONU veut lever des fonds pour les réfugiés de Boko Haram
Le patron des opérations humanitaires de l’ONU, Stephen O’Brien, a promis mardi de faire lever des fonds lors du prochain Sommet humanitaire mondial pour aider de façon « conséquente » les plus de 240.000 réfugiés et déplacés de Boko Haram vivant dans des camps dans le sud-est du Niger, proche du Nigeria. « Je vais porter l’histoire de ces populations devant le Sommet humanitaire mondial à Istanbul (Turquie) les 23 et 24 mai, afin de lever des fonds pour les assister de façon conséquente », a déclaré à la presse Stephen O’Brien, secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires (Ocha) et coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU. Les populations vivant dans la région du bassin du lac Tchad sont confrontées à « une insécurité alimentaire chronique », « à la malnutrition », et le conflit « a exacerbé de manière catastrophique leur vulnérabilité », a déploré M. O’Brien, lors d’une visite du camp de réfugiés d’Assaga, dans le sud-est du Niger. AFP – Africatime
Nigeria. La hausse du prix de l’essence fragilise le pouvoir
On se souvient que le 11 mai dernier, le gouvernement du général Buhari avait pris la décision de mettre un terme aux subventions de l’essence. La conséquence immédiate de cette mesure est que le prix de l’essence à la pompe a subi une hausse vertigineuse. En réaction, le mercure social est monté. En effet, après deux jours de discussion avec le gouvernement, qui, visiblement, n’a pas réussi à répondre aux attentes des travailleurs, un syndicat, malgré l’interdiction, observe une grève illimitée à partir du 18 mai. L’on peut dire que cette grève, qui n’a pas été observée par l’ensemble des syndicats, et qui n’a pas été, à ce que l’on dit, bien suivie, est tout de même la première épreuve sociale à laquelle le pouvoir du général Buhari est confronté. Et l’hypothèse qu’elle se transforme en une crise qui viendrait davantage fragiliser ce géant d’Afrique déjà mal en point, est fortement probable. En effet, nous sommes en présence de deux logiques qui se font face, chacune avec ses arguments. Courrier International
Guinée : la famille d’un opposant mort en détention provisoire réclame « justice »
Mamadou Saïdou Bah, opposant guinéen mort le 10 mai en détention provisoire, a été inhumé jeudi dans la banlieue de la capitale guinéenne où sa famille a réclamé que « justice » soit faite L’inhumation eu lieu en présence d’une foule nombreuse dans la banlieue de la capitale guinéenne. M. Bah, l’opposant inhumé, était un des volontaires chargés du maintien de l’ordre au sein de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG). « Je souhaite que justice soit rendue pour mon mari. Je rends le président guinéen (Alpha Condé) entièrement responsable de sa mort », a déclaré à l’AFP une des trois veuves de M. Bah. VOA
Congo-Brazzaville : bras de fer avec Bruxelles – Le dictateur perd toute lucidité
Ce n’est pas le parfait amour entre Bruxelles et Brazzaville. C’est le moins que l’on puisse dire quand on sait que Sassou Nguesso ne veut plus de l’ambassadrice de l’Union européenne (UE) dans son pays. En effet, les autorités congolaises, par la voix de leur ministre des Affaires étrangères, réclament le départ pur et simple de Saskia de Lang, diplomate européenne, de nationalité néerlandaise. Le régime Sassou reproche à l’ambassadrice concernée, « un activisme contraire » aux us, coutumes et règles en matière de diplomatie. A l’appui de cette requête, le pouvoir congolais pose des actes d’exclusion vis-à-vis de la représentante de l’UE. C’est le cas lorsqu’elle a été écartée lors de la rencontre d’échanges sur la situation du pays, qu’ont eu le ministre des Affaires étrangères congolais et les diplomates accrédités dans le pays, le samedi 14 mai 2016. Le Pays
L’Égypte approuve un prêt russe de 25 milliards de dollars pour son programme nucléaire
Le chef de l’État égyptien a signé un décret approuvant un prêt de 25 milliards de dollars du gouvernement russe pour la construction de la première centrale nucléaire du pays. D’une capacité de 4 800 mégawatts, elle devrait voir le jour à El-Dabaa, dans le nord-est de l’Égypte. Le président Abdel Fattah al-Sissi a signé un décret, publié dans le Journal officiel le jeudi 18 mai 2016, portant approbation d’un prêt russe de 25 milliards de dollars destiné à la construction de la première centrale nucléaire du pays (l’Égypte dispose déjà de deux réacteurs destinés non à la production électrique mais à la recherche et à la formation). Ce prêt avait fait l’objet d’un accord signé en novembre dernier entre le président égyptien et son homologue russe Vladimir Poutine. Jeune Afrique
Tunisie: la lutte antiterroriste a coûté au pays 4 milliards de dollars, selon le président
Le président tunisien a affirmé jeudi à Doha que la lutte contre « le terrorisme » avait coûté environ quatre milliards de dollars à son pays, confronté à une vague de violences attribuée à des groupes jihadistes. « La guerre contre le terrorisme a coûté beaucoup à la Tunisie, près de quatre milliards de dollars », a déclaré aux journalistes Béji Caïd Essebsi au terme d’une visite officielle au Qatar. « Cet argent aurait pu être investi dans l’économie mais, malheureusement, dans les circonstances actuelles, il est nécessaire de donner la priorité à la lutte contre le terrorisme et d’assurer la sécurité », a-t-il ajouté. La Tunisie fait face depuis sa révolution en 2011 à un essor de la mouvance jihadiste. Elle a été le théâtre en 2015 de trois attentats majeurs revendiqués par le groupe extrémiste Etat islamique (EI), qui ont fait 72 morts. TV5