Au moins neuf soldats tués dans une attaque de Boko Haram au Nigeria
Au moins neuf soldats nigérians ont été tués et deux blessés dans une attaque attribuée à des combattants de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, selon des sources militaires. L’attaque a eu lieu lundi après-midi à Gajiram, à 80 km au nord de Maiduguri, la capitale de l’état de Borno. Au moins neuf soldats ont été considérés comme tués en opération, selon les sources militaires. Des habitants ont indiqué avoir vu ensuite une dizaine de combattants de Boko Haram être chargés dans des véhicules sans pouvoir déterminer le nombre de morts et de blessés. Au cours du week-end dernier, 43 personnes ont été tuées dans le même état de Borno au cours d’attentats attribués à Boko Haram pendant la fête de l’Aid. VOA
Pluies diluviennes : Mardi noir à Abidjan
Ce mardi matin, 19 juin, l’heure est plus qu’à la tristesse dans plusieurs quartiers d’Abidjan. La forte pluie qui s’est abattue sur Abidjan, dans la nuit du lundi au mardi matin a été dramatique. Riviera Palmeraie, Nouveau camp d’Akouedo, Riviera Allabra, 9 kilos, Bonoumin, le tableau est mélancolique. Maisons inondées, rues sous les eaux, voitures englouties par la boue et les eaux, des hangars emportés qui se retrouvent sur l’autoroute. La forte pluie est passée par là, en dévastant tout sur son passage. Les magasins, bureaux et lieux de commerce aux abords des voies n’ont pu échapper, malgré les portes hermétiquement fermées. … Des passants triment à circuler dans la boue dans un silence qui en dit long sur l’épreuve subie toute la nuit. … Face à la gravité de la situation, une réunion d’urgence s’est tenue ce mardi au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, en présence du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly. Fratmat
Uvira : environ 10 morts lors de violents combats entre miliciens à Bijombo
Une dizaine de personnes sont mortes, dont quatre civils et des combattants parmi les antagonistes, lors de violents combats ayant opposé ces derniers jours différents groupes armés locaux dans les hauts plateaux de Bijombo, en territoire d’Uvira (Sud-Kivu). Le chef de poste d’encadrement administratif de Minembwe, Gady Mukiza, qui a livré cette information mardi 19 juin, souligne avoir enregistré plusieurs centaines de déplacés en provenance de Bijombo pour Minembwe. Ces combats opposent les miliciens Banyamulenge du groupe Twiganeho à d’autres miliciens coalisés Bafuliiru, Banyindu et Babembe. Les premiers auraient reçu un renfort d’un groupe armé rwandais venu de Bijabo, dans les hauteurs du secteur de Tanganyika en territoire de Fizi. Les seconds auraient installé leur quartier général à Masango avec le soutien d’un autre groupe armé burundais. Radio Okapi
RDC : une loi sur la protection d’anciens présidents en débat au Parlement
L’Assemblée nationale et le Sénat congolais sont convoqués en session extraordinaire mercredi 20 juin pour examiner, à la demande du président Joseph Kabila, une loi sur « le statut et la protection d’anciens présidents » de la République démocratique du Congo. « L’Assemblée nationale est convoquée en session extraordinaire » du 20 juin au 19 juillet, a écrit Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale dans un communiqué lu a la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC) tard la nuit. Six points seront débattus lors de cette session extraordinaire dont « la loi portant statut des anciens présidents de la République élus » à six mois de la présidentielle censée élire un successeur au président Kabila, dont le dernier mandat a expiré le 20 décembre 2016. Un message a également été envoyé aux sénateurs pour les convoquer eux aussi pour une plénière le 20 juin. Jeune Afrique/AFP
La détention de cinq militants prodémocratie prolongée en RDC
La détention provisoire de cinq militants prodémocratie, poursuivis en République démocratique du Congo pour « outrage à la personne du chef de l’Etat » Joseph Kabila, a été prolongée de quinze jours, a annoncé leur avocat mardi. Les cinq militants du mouvement Filimbi – Carbone Beni, Mino Bopomi, Cédric Kalonji, Grace Tshunza et Palmer Kabeya – avaient été arrêtés fin décembre parce qu’ils mobilisaient pour la première marche des catholiques du 31 décembre demandant au président de quitter le pouvoir. Ils ont été présentés au parquet après plus de cinq mois de détention sans charge, ni assistance judiciaire, ni droit de visite dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements (ANR). VOA
Soudan du Sud: Le rebelle Machar est arrivé en Ethiopie pour des pourparlers de paix
Le chef rebelle Riek Machar est arrivé mercredi matin à Addis Abeba, où il doit rencontrer le président sud-soudanais Salva Kiir pour tenter de ramener la paix dans leur pays ravagé depuis 2013 par une guerre civile, ont annoncé une source officielle éthiopienne et un haut responsable rebelle. « Le docteur Machar est arrivé tôt ce matin à Addis Abeba », a déclaré à l’AFP Menasseh Zindo, un haut-cadre du SPLM-IO, le mouvement dirigé par M. Machar. L’information a été confirmée par Meles Alem, un porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères.MM. Kiir et Machar ont été invités à Addis Abeba par le nouveau Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, qui préside l’organisation régionale Igad (Autorité intergouvernementale pour le développement), laquelle oeuvre depuis de longs mois, pour l’instant en vain, à réactiver le processus de paix.Confirmée de sources officielles, l’entrevue entre les deux rivaux, mis sous pression par la communauté internationale, demeure incertaine au regard des nombreux rendez-vous manqués et vaines promesses qui ont émaillé les pourparlers de paix. AFP
Burkina Faso: 146 personnes recherchées pour «participation à une entreprise terroriste»
Le Ministère de la Sécurité du Burkina Faso a publié une liste de 146 individus ‘’présumés terroristes’’, activement recherchés pour leur ‘’participation à une entreprise terroriste’’. Selon le Ministère de la Sécurité, qui prie toute personne qui les connaîtrait ou détiendrait des informations permettant d’appréhender ces présumés terroristes de bien vouloir prendre attache avec les services de sécurités, cet avis de recherche entre dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. On retrouve sur la liste le leader actuel djihadiste Ansaroul Islam, Dicko Abdoul Salam alias Djaffar, et plusieurs frères cadets Dicko Malam, fondateur de ce groupe terroriste. Selon les services de sécurité, il avait été localisé jusqu’au 27 décembre 2017à Toussougou, un campement érigé au Sud-Est de Kouboh (Mali), réputé être le quartier général de Djaffar et ou se tienne les assemblées générales du groupe Ansaroul Islam. Koaci
Crise anglophone, politique et diplomatie s’imposent dans les journaux camerounais
Devenue le point de mire de l’actualité, la crise sécessionniste anglophone continue de pimenter le menu des journaux camerounais parus mardi, avec un zeste de politique et d’actualité diplomatique sur les bords. Un camp de sécessionnistes vient d’être démantelé dans la région du Sud-Ouest, selon Le Jour, avec au bilan la libération de 4 otages, dont un commissaire de police et plusieurs armes et munitions récupérées. C’est lors de cette opération, visant à dégager un axe routier sensible bloqué pendant de longues heures par les sécessionnistes, renchérit The Guardian Post, que l’armée a éliminé un membre de la république autoproclamée d’Ambazonie et blessé plusieurs autres. Dans le Nord-Ouest voisin, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, citant le gouverneur Adolphe Lele Lafrique, affirme également que la situation sécuritaire est sous contrôle et les forces de sécurité en alerte permanente pour la protection des personnes et des biens. SousLeManguier
Gambie: la société civile en colère après la mort de deux manifestants
En Gambie, après la mort lundi 18 juin de deux manifestants tués par la police dans la ville de Faraba Banta, les citoyens font entendre leur désarroi. Selon l’inspecteur général de la police, les agents de l’unité d’intervention n’étaient pas autorisés à utiliser des balles réelles. Pourtant, deux jeunes hommes de 17 et 22 ans sont morts par balles lorsqu’un rassemblement contre l’extraction de sable a été dispersé. Le gouvernement a réitéré mardi sa promesse d’effectuer une enquête indépendante. Cinq policiers et six civils ont été arrêtés. La société civile s’alarme de l’éruption d’une telle violence de la part des forces de l’ordre. RFI
L’Érythrée veut renouer le dialogue avec l’Éthiopie
Le président érythréen veut une solution au conflit frontalier avec l’Ethiopie pour un retour à la paix. Le président érythréen a annoncé son intention d’envoyer une délégation auprès de son rival, l’Ethiopie, pour entamer des pourparlers en vue de résoudre le conflit frontalier de 16 ans qui oppose les deux pays. Isaias Aferwoki a fait cette annonce devant des milliers de personnes rassemblées dans la capitale, Asmara, pour les commémorations de la lutte pour l’indépendance. Cette déclaration est la réponse la plus significative de l’Erythrée depuis que la coalition éthiopienne au pouvoir, l’EPRDF, a promis au début du mois de respecter pleinement la décision de 2002 de transférer des territoires à l’Erythrée. BBC
Mauritanie: la commission électorale sous le feu des critiques
En Mauritanie, Tawassoul, le parti islamiste, chef de file de l’opposition, vient de déposer en début de semaine un recours pour dénoncer la composition de la nouvelle Commission électorale (Ceni) nommée par le décret du 18 avril et qui ne comprend aucun membre de l’opposition dite radicale. Avant Tawassoul, d’autres partis ont déjà contesté officiellement la Ceni. La nouvelle Ceni a été nommée pour cinq ans et doit superviser les élections locales prévues après l’été et la présidentielle de 2019, d’où l’inquiétude des partis politiques qui n’ont pas été associés à la formation du nouveau comité directeur. Au moins trois formations politiques ont déposé un recours devant la chambre administrative de la Cour suprême : un parti de la majorité et deux partis d’opposition, l’Union des forces du progrès (UFP) et Tawassoul, le parti islamiste qui conteste la composition de la Ceni au nom de l’institution de l’opposition dont il assure le leadership. RFI
Tchad: Un procureur menacé après deux assassinats au tribunal
Le procureur de la République d’Iriba, dans l’est du Tchad, a été menacé de mort après l’assassinat lundi de deux accusés au sein même du tribunal de cette ville, a appris mercredi l’AFP auprès du ministre tchadien de la Justice. Alors que le procureur était « en train d’auditionner un présumé criminel dans son bureau, des hommes sont entrés pour abattre » l’accusé, a déclaré à l’AFP le ministre, Djimet Arabi. »Ensuite ils sont sortis pour abattre un deuxième (accusé) qui venait également pour être auditionné », selon le ministre. Menacé par les proches des deux victimes, « le procureur a trouvé refuge chez le préfet à qui nous avons demandé de le protéger », a affirmé Djimet Arabi.Les parents des victimes ont également « tenté de s’en prendre au président du tribunal », a-t-il ajouté.Le ministre de la Sécurité publique, Ahmad Bachir, doit effectuer mercredi un déplacement dans la région. »Nous déplorons et condamnons les menaces qui pèsent sur les magistrats » tchadiens, a réagi Djonga Arafi, secrétaire général du Syndicat des Magistrats du Tchad. AFP
Comores: les vice-présidents se révoltent
A Moroni, les deux vice-présidents représentants les îles d’Anjouan et de Mohéli ont condamné mardi 19 juin publiquement la déclaration de leur homologue de Grande Comore. Ce dernier avait exhorté samedi dernier la population comorienne à ne pas accepter les dérives du pouvoir. En cause la tenue du référendum constitutionnel le 30 juillet prochain alors même que les pouvoirs de la Cour constitutionnelle ont été suspendus au profit de la Cour suprême. Ils sont en désaccord sur le fond : sur l’aspect soi-disant illégal du référendum comme sur l’institution apte à l’arbitrer. Pourtant, c’est surtout sur la forme que les deux vice-présidents fidèles au chef de l’État se sont indignés. Rien ne laissait présager, selon eux, ce virage à 180° du représentant de Grande Comore. RFI
68,5 millions de personnes déplacées dans le monde en 2017, un record
C’est un nouveau record, pour la 5e année consécutive. Le nombre de réfugiés et de déplacés internes à la suite des conflits dans le monde a atteint en 2017 68,5 millions de personnes, environ la moitié étant des enfants, a indiqué mardi l’ONU. La crise en République démocratique du Congo, la guerre au Soudan du Sud et la fuite de centaines de milliers de réfugiés rohingyas vers le Bangladesh depuis la Birmanie ont propulsé les déplacements forcés à des niveaux records en 2017, selon le rapport annuel du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR). D’après les statistiques, le bond enregistré en 2017 (+ 3,1 millions de personnes) dépasse largement la progression de 2016 (+ 300 000) et s’explique par le fort accroissement du nombre de réfugiés, tandis que le nombre de déplacés internes a très légèrement diminué. Au total, cela signifie qu’une personne sur 110 est déplacée dans le monde. Le Point