La Mauritanie nomme le commandement Ouest de la force du G5-Sahel
La Mauritanie a nommé les officiers du commandement Ouest de la force conjointe antijihadiste du G5 Sahel, qui vient d’achever sa deuxième opération, lancée il y a deux semaines, indiquent des sources militaires. Le colonel Salem Vall Ould Isselmou a été nommé commandant du « fuseau ouest » de la force conjointe du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad), dont le poste de commandement sera installé dans la ville mauritanienne de Nbeikit, proche de la frontière malienne, a indiqué une source militaire à Nouakchott. Par ailleurs, le colonel Mohamed Cheikh Ould Kreive a été nommé commandant du bataillon mauritanien au sein de la force conjointe. VOA
Libye : les déplacés de Taouarga empêchés de rentrer
Ils ont été empêchés jeudi par des groupes armés de regagner leur ville d’origine, Taouarga. Les 35 000 déplacés originaires de cette ville avaient soutenu jusqu’au bout Mouammar Kadhafi en 2011. Sept ans après, ils continuent de payer au prix fort ce soutien. Certains d’entre eux ont été enfermés pendant plus de sept ans dans des camps en périphérie de la capitale libyenne. Dans ces camps, ils ont aussi été confrontés à l’insécurité, soumis à des attaques menées par des milices, notamment celles de Misrata. BBC
Cameroun : trois gendarmes tués dont une femme
Ces soldats ont été abattus lors de plusieurs attaques menées par des présumés séparatistes anglophones. Ils ont été tués jeudi dans le nord-ouest anglophone du Cameroun. Deux des trois soldats ont été tués sur leur poste de travail à Mbingo, localité située à environ 20 kilomètres de la ville anglophone de Bamenda. Parmi eux, une femme. Le troisième soldat a trouvé la mort alors qu’il assurait la sécurité d’une station-service à Nkwen, un quartier du centre-ville de Bamenda. BBC
Cameroun: Crise anglophone – Des militaires tchadiens au secours de Paul Biya
De sources concordantes, des militaires tchadiens dépêchés par le président tchadien Idriss Deby sur demande du président camerounais Paul Biya se battraient depuis plusieurs semaines aux côtés des forces armées camerounaises contre les indépendantistes anglophones. « C’est depuis la participation du président camerounais au dernier sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale le 30 octobre 2017 que les deux chefs d’état au pouvoir depuis trois décennies ont de s’entraider », a confié a Africa Info un haut gradé de l’armée tchadienne sous anonymat. « Les informations qui nous parviennent font état de ce que les séparatistes donnent du fil à retordre aux militaires camerounais qui en plus de leurs conditions précaires n’étaient pas préparés à ce genre de combat asymétrique », a-t-il dit, ajoutant que même les militaires tchadiens étaient déjà découragés. allAfrica
Burundi: intimidations contre le vote «non» au référendum constitutionnel
Au Burundi, le pouvoir veut organiser en mai prochain un référendum constitutionnel qui devrait permettre au président Pierre Nkurunziza de rester au pouvoir jusqu’en 2034 au moins, tout en institutionnalisant la mainmise de son parti, le CNDD-FDD, sur le pays. Officiellement, le gouvernement a lancé une campagne d’explications sur les articles qui seront révisés, mais en réalité, le pouvoir et tous ses alliés sont engagés dans une campagne pour le « oui », alors qu’aucune campagne pour le « non » n’est tolérée. Plus de 40 militants du parti d’opposition des ex-rebelles des FNL d’Agathon Rwasa ont été arrêtés depuis décembre dernier. RFI
Au Parlement tunisien, Macron rend hommage à la «révolution de jasmin»
Suite et fin de la visite d’Emmanuel Macron en Tunisie. Le président français s’est exprimé devant l’Assemblée des représentants du peuple ce jeudi matin à Tunis. Un discours qui a duré près d’une heure, en forme d’hommage à la révolution tunisienne. « Vous avez conduit une véritable révolution culturelle, et celle-là, vous l’avez réussie. Vous avez fait mentir ceux qui, partout dans le monde encore aujourd’hui, disent que des sociétés où l’islam est présent ne sont pas compatibles avec la démocratie. Et vous avez fait mentir ceux qui là aussi, dans nombre de régions du monde veulent faire croire que l’islam est là pour régenter l’Etat et que la séparation n’est pas possible. Vous les avez fait aussi mentir. Vous avez, par ce travail profond, construit un modèle unique ». RFI
Kenya: des dissensions au sein de l’opposition?
Au Kenya, la prestation de serment de l’opposant Raïla Odinga mardi 30 janvier continue à secouer la politique du pays. Les trois grands alliés du chef de la NASA n’étaient pas là lors de la cérémonie, suscitant colère et incompréhension dans les rangs de la coalition. Aujourd’hui, les trois hommes sont apparus en compagnie de Raïla Odinga pour couper court aux rumeurs et confirmer la poursuite du combat. RFI
Afrique du Sud: Jacob Zuma prononcera-t-il le discours à la nation?
En Afrique du Sud, l’incertitude plane sur qui prononcera le discours à la nation la semaine prochaine devant le Parlement. Un discours prévu le 8 février. Ça devrait être le président Jacob Zuma. Mais depuis le début de l’année, opposition et membres de son propre mouvement, l’ANC, demandent que le chef de l’Etat embourbé dans les scandales démissionne et cède sa place. RFI
Dakar accueille le Partenariat mondial pour l’éducation en présence de Macron
Jour J à Dakar où se tient une grande conférence mondiale pour financer l’éducation. Le « Partenariat mondial pour l’éducation » (PME), troisième édition, est présidé par les chefs d’Etat Macky Sall et Emmanuel Macron qui effectue d’ailleurs une visite officielle au Sénégal. Soixante-cinq pays en développement bénéficient de ce fonds, l’objectif affiché à Dakar : lever trois milliards de dollars. Dans la continuité des engagements annoncés à Ouagadougou en novembre, Emmanuel Macron cherche désormais à les appliquer sur le terrain. RFI
Les trop belles promesses d’Emmanuel Macron à l’Afrique ?
Prudent, François Hollande n’avait promis aucune augmentation de l’aide publique au développement (APD). Emmanuel Macron a fait l’inverse en s’engageant, dès le début de son mandat, à accroître très fortement l’effort de solidarité en faveur des pays les plus pauvres. « [Cela] supposera des efforts, nous les ferons. Parce que ces efforts, c’est la contribution française à la réussite de tout un continent », a-t-il répété, fin novembre 2017, devant les étudiants de l’université de Ouagadougou. Augmenter l’aide de quelque 6 milliards d’euros, pour atteindre 15 milliards en 2022, représenterait une hausse sans précédent même si, rapporté à la richesse nationale, cet effort ne permettrait à la France que de rattraper le terrain cédé en vingt ans. Le chef de l’Etat a fixé pour objectif de porter l’APD à 0,55 % du produit intérieur brut (PIB) en 2022 contre un peu moins de 0,4 % actuellement. Le Royaume-Uni a atteint la cible internationale de 0,7 % en 2013 et l’Allemagne en 2016. « Il ne peut exister un tel décalage entre l’image que la France veut donner et la réalité de l’APD » Hubert Julien-Laferrière député LRM. Le Monde
Règlement de comptes au sein du parti au pouvoir en Namibie
Le président namibien Hage Geingob a limogé jeudi deux ministres importants de son gouvernement qui avaient osé contester son autorité lors du dernier congrès du parti au pouvoir l’an dernier, ont annoncé ses services. Respectivement titulaires des portefeuilles de l’Intérieur et de la Jeunesse, Pendukeni Iivula-Ithana et Jerry Ekandjo ont été relevés de leur fonctions « avec effet immédiat », a précisé la présidence dans un communiqué lapidaire. VOA
L’Égypte salue la décision américaine d’inscrire deux groupes jihadistes égyptiens sur leur liste terroriste
Jeudi, l’Égypte a salué la décision du gouvernement des Etats-Unis d’inscrire deux groupes jihadistes égyptiens sur leur liste terroriste. Dans un communiqué de presse, le ministère égyptien des Affaires étrangères a déclaré que la décision des États-Unis soutient concrètement la guerre que mène l’Égypte contre le terrorisme, qui représente une menace au développement du pays. Mercredi, le département d’État américain a inscrit deux groupes jihadistes égyptiens, Hasm et Liwa Al-Thawra, sur sa liste terroriste. Cette décision est considérée comme une étape positive car elle prend acte des menaces que constituent les Frères musulmans (hors-la-loi) et les organisations terroristes qui lui ont prêté allégeance pour la stabilité et la sécurité de l’Égypte, ajoute le communiqué. Xinhua
A Tunis, Macron critique l’intervention militaire de l’OTAN en Libye en 2011
Au deuxième jour de sa visite d’Etat à Tunis, Emmanuel Macron s’est livré, jeudi 1er février, à une critique sans détour – la plus vive qu’il ait jusqu’alors prononcée – de l’intervention de l’OTAN en 2011 en Libye, à laquelle la France avait participé à l’initiative de Nicolas Sarkozy. S’exprimant devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le président français a déclaré que « l’Europe, les Etats-Unis et quelques autres [avaient] une responsabilité dans la situation actuelle en Libye », déclenchant les applaudissements des députés tunisiens. « Je n’oublie pas que plusieurs ont décidé qu’il fallait en finir avec le dirigeant libyen sans qu’il y ait pour autant de projet pour la suite », a dit M. Macron, qui passait en revue les dangers sécuritaires qui pèsent sur la Tunisie. Le Monde
Zimbabwe: l’opposition en perte de vitesse
A quelques mois des élections générales au Zimbabwe, l’opposition a perdu ses repères, fait constater l’Afp. Victime de la chute inattendue de son ennemi historique Robert Mugabe, fait remarquer l’agence, elle est également affectée par la santé précaire de son dirigeant Morgan Tsvangirai. « La tâche s’annonce ardue » pour l’opposition face à l’Union nationale africaine du Zimbabwe (Zanu-PF) « en pleine transformation », a expliqué l’analyste politique Alexander Rusero, basé à Harare. Selon l’analyste indépendant Maxwell Saungweme, c’est l’état de l’économie qui représente la principale opposition au successeur de Mugabe. BBC