Le président algérien Abdelaziz Bouteflika démissionnera avant le 28 avril
Abdelaziz Bouteflika démissionnera avant l’expiration de son mandat, le 28 avril, a indiqué lundi la présidence de la République algérienne dans un communiqué cité par l’agence de presse officielle APS. La présidence algérienne a annoncé qu’Abdelaziz Bouteflika présentera sa démission avant l’expiration de son mandat, le 28 avril. Dans un communiqué cité par l’agence de presse officielle APS et publié le 1er avril, il est indiqué que le chef de l’État prendra auparavant des « mesures pour assurer la continuité du fonctionnement des institutions de l’État durant la période de transition », précisant que sa « démission (…) interviendra avant le 28 avril 2019 », sans autre détail. France 24
La démission de Bouteflika, tout sauf une sortie de crise
Lundi 1er avril, la présidence algérienne a annoncé qu’Abdelaziz Bouteflika allait quitter le pouvoir “d’ici le 28 avril prochain”. Attention, avertit le site d’information Tout sur l’Algérie, ce départ ne résoudra pas la crise et pose question sur la gestion de la transition. Après avoir annoncé, lundi 11 mars, qu’il renonçait à un cinquième mandat présidentiel, Abdelaziz Bouteflika a cette fois assuré qu’il quitterait le pouvoir “d’ici le 28 avril prochain”, au terme de sa présidence. “La décision n’a rien d’une surprise, commente Makhlouf Mehheni dans Tout sur l’Algérie (TSA). Elle était même attendue depuis l’annonce de la composition du nouveau gouvernement”, dimanche 31 mars. Tout sur l’Algérie
Algérie: les acteurs de la crise politique
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, cible depuis un mois d’une contestation inédite, démissionnera avant le 28 avril, date de l’expiration de son mandat, semblant céder au double bras de fer engagé avec l’armée et la rue. Voici une présentation des principaux acteurs. – Bouteflika et son entourage – S’appuyant sur un cercle de fidèles, le chef de l’Etat, au pouvoir depuis 1999, s’est peu à peu isolé, à mesure que son état de santé se dégradait, à partir de 2005, puis surtout après un AVC en 2013. Depuis une semaine, ses soutiens les plus proches, en tête desquels le dévoué général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée, ont tour à tour réclamé son départ du pouvoir. TV5
« Le moment est venu d’étendre nos efforts » au centre du Mali (commandant de Barkhane)
« Le moment est venu d’étendre nos efforts » vers la vaste région du Gourma, à cheval sur le centre et le nord du Mali, annonce le général Frédéric Blachon, commandant de la force française antijihadiste Barkhane, dans un entretien à l’AFP et RFI depuis son QG à N’Djamena. Q: Quel bilan dressez-vous des opérations de Barkhane dans la région malienne du Liptako? Quelles sont vos prochaines priorités stratégiques? R: Une présence de dix-huit mois nous a permis de faire aujourd’hui du Liptako (aux confins du Mali et du Niger, NDLR) une zone où l’on vit mieux. Les populations peuvent enfin reprendre une vie normale. Cela ne veut pas dire que l’adversaire a été totalement éradiqué. Mais il suffit d’aller voir à quoi ressemble un marché à Ménaka, voir les routes, voir le retour de réfugiés, interroger les autorités locales pour se rendre compte à quel point la vie y est plus confortable. TV5
Mali: l’armée française passe le fleuve Niger avec armes et bagages
Après une série d’opérations militaires pendant un an et demi dans le Liptako, dans le nord-est du Mali, la force française antijihadiste Barkhane étend ses efforts de l’autre côté du fleuve Niger, dans la zone adjacente du Gourma, frontalière du Burkina Faso. Dans le Liptako, à la frontière entre le Mali et le Niger, où Barkhane se bat depuis fin 2017 contre le groupe appelé Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), « on a atteint un certain point de développement, de restauration de l’Etat malien et d’affaiblissement de l’ennemi », estime le chef d’état-major français, le général François Lecointre. « A Ménaka (nord-est), il y a un véritable retour des habitants, la réinstallation de l’Etat et le retour des forces maliennes, parce qu’ils pensent que l’ennemi est désormais à leur portée », fait valoir le général Lecointre. TV5
Barkhane plante le drapeau
Pelleteuses, foreuse, forêt de tentes et containers: à quelques kilomètres de la ville malienne de Gossi (centre), la force française Barkhane fait sortir de terre une nouvelle base pour permettre à ses soldats de prendre pied dans la zone aride du Gourma. « Ce sera la base d’assaut pour les opérations dans le Gourma, où la menace est présente localement », explique le capitaine François, le commandant de la nouvelle emprise française, posée au beau milieu d’une savane chauffée à blanc. « Avant, on a mis les pieds dans la région et on est ressortis. Là, on plante le drapeau et on y reste », renchérit un haut gradé français. Localisée à 150 km à l’ouest de Gao (nord), où se situe le QG de Barkhane au Mali, cette ancienne base de la Mission de l’ONU, la Minusma, est idéalement placée pour rayonner dans la région, font valoir les militaires. Située sur la RN 16, l’axe routier Bamako-Gao, la ville est un carrefour économique qui accueille chaque semaine un grand marché au bétail. Slate
Mali : présentation d’un nouveau projet de révision de la Constitution
Un comité d’experts a remis lundi au président malien Ibrahim Boubacar Keïta un nouveau projet de révision constitutionnelle dont l’adoption sera soumise à un référendum, un an et demi après l’abandon d’une première mouture, a annoncé la présidence malienne dans un communiqué. « Il a été dit, il a été fait, au jour et à l’heure », s’est réjoui le chef de l’État, réélu pour un second mandat en août, en recevant le rapport du groupe de 11 experts dirigé depuis janvier par le professeur de droit public Makan Moussa Sissoko, a indiqué le communiqué. L’ONU a récemment dénoncé les retards pris dans la réforme constitutionnelle, prévue par l’accord de paix de 2015, pour créer un Sénat, une Cour des comptes et inscrire la décentralisation dans la Constitution, alors que des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières. Jeune Afrique
Le premier ministre malien Soumeylou Boubeye Maiga est en visite aux Etats-Unis
Le premier ministre malien Soumeylou Boubeye Maiga est en visite aux Etats-Unis. A New-York, il va discuter du renouvellement de la mission des Nations-unies dans son pays. Et ici à Washington, il évoquera la coopération avec les autorités américaines. Modibo Dembélé lui a demandé ce que le gouvernement malien fait pour combattre le terrorisme et mettre fin aux violences intercommunautaires dans le centre du pays. VOA
Mali: présentation d’un nouveau projet de révision de la Constitution
Un comité d’experts a remis lundi au président malien Ibrahim Boubacar Keïta un nouveau projet de révision constitutionnelle dont l’adoption sera soumise à un référendum, un an et demi après l’abandon d’une première mouture, a annoncé la présidence malienne dans un communiqué. « Il a été dit, il a été fait, au jour et à l’heure », s’est réjoui le chef de l’Etat, réélu pour un second mandat en août, en recevant le rapport du groupe de 11 experts dirigé depuis janvier par le professeur de droit public Makan Moussa Sissoko, a indiqué le communiqué. VOA
Au Burkina Faso, des heurts intercommunautaires avec des Peuls font plusieurs morts
Après le massacre, le 23 mars, de 160 Peuls au Mali, sept personnes, dont au moins trois Peuls, ont été tuées lors de heurts intercommunautaires dimanche et lundi au Burkina Faso, à la frontière malienne. Quelques jours à peine après le massacre de quelque 160 habitants peuls au Mali, sept personnes, dont au moins trois Peuls, ont été tuées dimanche 31 mars et lundi 1er avril lors d’affrontements intercommunautaires au Burkina Faso, à la frontière malienne. « Dans la nuit de dimanche, des individus armés se sont introduits dans le village de Hamkane, situé à 7 km d’Arbinda, où ils ont assassiné le cheikh (leader religieux) du village, son fils aîné et son cousin », a déclaré à l’AFP le gouverneur de la région du Sahel, le colonel Peguy Hyacinthe Yoda. Une quatrième personne a été tuée dans un village voisin, a-t-il ajouté. France 24
Pas de consensus au parlement béninois pour les législatives
Une nouvelle fois, l’opposition et la majorité se sont séparés sans parvenir à un consensus. A la fin de la session, la majorité parlementaire a réitéré son rejet de la proposition de l’opposition appelant au gel des nouvelles lois électorales qui pourraient conduire vers des législatives sans l’opposition. Les députés proches de la mouvance présidentielle estiment avoir déjà fait des concessions sans résultats. Louis Vlavonou, député de la majorité parlementaire a déclaré à la BBC qu’ils avaient proposé la révision de la constitution pour le prolongement du délai des députés, le temps de gérer la crise. Selon lui, la minorité parlementaire s’y est opposée. BBC
Sénégal: Au moins 15 chefs d’Etat à Dakar pour la prestation de serment du président Sall
Au moins 15 chefs d’Etat et de gouvernement sont arrivés à Dakar entre dimanche et lundi, pour prendre part mardi à la cérémonie de prestation de serment du président Macky Sall pour un second mandat. Une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont foulé le sol sénégalais depuis lundi en milieu de matinée. Il s’agit des présidents de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi, de celui du Nigeria, Muhammadu Buhari, ainsi que de leurs homologues de la Guinée Bissau José Mário Vaz, du Mali, Ibrahima Boubacar Keïta. Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire, le président nigérien Mahamadou Issoufou, Faure Gnassingbé du Togo, Denis Sassou Nguesso (Congo), de même que leurs homologues gambien Adama Barrow, mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et rwandais Paul Kagamé sont également arrivés à Dakar. allAfrica
Julius Malema en campagne contre Cyril Ramaphosa à Marikana
En 2012, 34 mineurs avaient été tués à Marikana lors d’une grève violemment réprimée par la police. L’un des principaux actionnaires de la compagnie minière de Marikana n’est autre que Cyril Ramaphosa, candidat de l’ANC et favori de la présidentielle de mai. Un passé que n’a pas manqué de rappeler Julius Malema, le leader des Combattants pour la liberté économique, en meeting dans la région. RFI
La pêche industrielle interdite pour un mois en Sierra Leone
La Sierra Leone a interdit pour un mois à compter du lundi 1er avril la pêche industrielle dans ses eaux pour préserver les stocks. Les entreprises de pêche industrielle, souvent asiatiques, doivent aussi mettre un terme aux exportations. L’interdiction vise, en principe, à protéger les stocks de poisson. L’interdiction annoncée par le ministère sierra-léonais de la Pêche vise, tout particulièrement, les chalutiers étrangers. En Sierra Leone, le président du Consortium national des pêcheurs, Alpha Sheku Kamara, se réjouit de cette mesure. Mais pour les défenseurs de l’environnement, cela ne suffit pas. RFI
France : Sibeth Ndiaye, nouvelle porte-parole, remercie le Sénégal, son pays d’origine
Sibeth Ndiaye, nouvelle porte-parole du gouvernement français connue pour son franc-parler et son langage souvent cru, a remercié le Sénégal, son “pays de naissance”, en prenant lundi ses fonctions. “Soyons en sûrs. Hier, le doute m’a submergée lorsque j’ai vu la marche se dresser devant moi”, a déclaré celle qui contrôlait jusqu‘à présent d’une main de fer le service presse du président Emmanuel Macron. “C’est d’ailleurs vers les miens, ma famille, mes amis que je me suis tournée. Je veux les remercier ici très profondément du soutien qu’ils m’ont apporté, c’est aussi au Sénégal le pays de ma naissance que j’ai puisé le courage de gravir cette marche en toute humilité”, a-t-elle ajouté lors de la passation de pouvoirs avec l’ancien porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, démissionnaire pour briguer la mairie de Paris. Africa News