Zimbabwe – Élections : la violence des forces de l’ordre s’en (re)mêle
Il n’aura fallu que quelques heures pour ternir définitivement la promesse d’élections « libres et justes » brandie par les autorités zimbabwéennes depuis des mois. La journée de mercredi avait pourtant commencé dans le calme : après celle de l’Union africaine, la mission d’observation de l’Union européenne présentait son compte rendu à la presse au sein du centre de conférence de la ville, saluant « l’enthousiasme » des Zimbabwéens pour ces élections au taux de participation particulièrement élevé (70 %). Le chef de la mission, Elmar Brok, mentionnait « des aspects très positifs », mais aussi « des inquiétudes sérieuses » concernant ce scrutin, notamment « des intimidations contre les électeurs, le manque de transparence de la commission électorale […] et des problèmes dans certains bureaux de vote ». « Il est impératif que les résultats soient crédibles et transparents […] et que le processus demeure paisible », insistait son communiqué. Le Point
Présidentielle au Zimbabwe: les observateurs internationaux s’impatientent
Au Zimbabwe, la commission électorale a annoncé ce mercredi 1er août la victoire au Parlement du parti au pouvoir, la Zanu-PF, provoquant la colère de l’opposition. Des heurts ont éclaté dans l’après-midi entre jeunes proches de l’opposition et forces de l’ordre. La commission a jusqu’à vendredi pour publier les résultats de la présidentielle. Mais les observateurs internationaux – qui étaient plus de 1 000 dans le pays – ont appelé la commission à les publier le plus rapidement possible, lors de leur premier bilan de ce scrutin. RFI
Jean-Pierre Bemba empêché de se rendre dans sa résidence
L’ancien vice-président congolais est rentré mercredi à Kinshasa après plus de onze ans d’absence du pays. Ses partisans fortement mobilisés l’ont acclamé à son arrivée, la police un peu débordée a fait usage des gaz lacrymogènes. D’après le bilan officiel des incidents qui ont émaillé le retour de Jean Pierre Bemba, une personne a trouvé la mort, écrasée par un véhicule. Une autre a été blessée par balle. BBC
La police ivoirienne lance une opération pour sécuriser la population
Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité en Côte d’Ivoire la police Nationale procède au lancement d’une opération dénommée ‘’Vacances sécurisées 3’’. En quoi consiste cette opération ? Ecoutez les explications du commissaire principal BLE Charlemagne, porte-parole de la police nationale de Côte d’Ivoire, il a été joint par Ferdinand GOGOUA. BBC
Centrafrique: les trois journalistes russes abattus par des « ravisseurs enturbannés »
Les trois journalistes russes dont les corps ont été retrouvés mardi vers Sibut, dans le centre de la Centrafrique, ont été abattus par des « ravisseurs enturbannés », selon le gouvernement centrafricain. Neuf « ravisseurs enturbannés » ne s’exprimant ni en français ni en sango, une langue nationale de Centrafrique, ont tué par balles les trois journalistes après avoir volé leur véhicule, a indiqué le porte-parole du gouvernement Ange Maxime Kazagui dans une déclaration mardi soir en sango à la télévision nationale, mentionnée mercredi en français dans un communiqué de Reporters sans frontières (RSF). La justice centrafricaine, les autorités fédérales russes et la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) ont lancé une enquête sur les circonstances des décès du reporter de guerre Orkhan Djemal, du documentariste Alexandre Rastorgouïev et du caméraman Kirill Radtchenko. TV5
La vérité sur la mort de trois journalistes russes en Centrafrique
On en sait un peu plus sur le parcours des trois journalistes russes assassinés à la périphérie de Sibut en République Centrafricaine dans la nuit de lundi à mardi. Selon le service de communication de la mission russe en Centrafrique, les trois confrères seraient accrédités par l’ONU pour tourner un reportage à Dékoa dans le centre du pays. Une information que la Minusca a catégoriquement rejetée. BBC
Madagascar: Rajoelina officialise sa candidature à la présidentielle 2018
L’ancien président de la Transition malgache, entre 2009 et 2014, est officiellement candidat à l’élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le 7 novembre 2018. En tournée depuis plusieurs semaines dans tout le pays, Andry Rajoelina a officialisé sa candidature depuis la capitale, Antananarivo, devant environ 6 000 partisans réunis au palais des sports Mahamasina. Après quatre heures de meeting aux allures de « show à l’Américaine », où chanteurs et musiciens populaires malgaches se sont succédé ; après un discours d’une heure et demie, l’ancien chef de l’Etat officialise sa candidature. RFI
Présidentielle malienne: prudence de mise, malgré les calculs partisans
On attend les résultats provisoires du premier tour de l’élection présidentielle malienne du 29 juillet 2018. Et en attendant d’être fixés, les candidats se positionnent en cas de second tour. Les tractations ont commencé autour de certains candidats. A Bamako, les indiscrétions battent leur plein. Alors que le décompte continue, les états-majors des partis politiques maliens lancent leurs tendances. Elles sont reprises sur les réseaux sociaux, mais restent pour le moment de l’ordre de la rumeur. Car seul le ministère de l’Administration du territoire est habilité à donner les résultats officiels. RFI
Le FMI verse 100 millions de dollars au Gabon malgré une performance mitigée
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé mercredi l’octroi de 100,2 millions de dollars au Gabon dans le cadre d’un prêt triennal consenti l’année dernière. « Les conditions macro-économiques s’améliorent lentement au Gabon mais la reprise demeure fragile », a indiqué David Lipton, le numéro 2 du Fonds. La croissance économique s’est affaiblie du fait du déclin de la production de pétrole et la performance du Gabon « a été mitigée » par rapport au programme de réformes établi avec le FMI. VOA
Burkina Faso : cet os autour du vote de la diaspora
En 2020, il faudrait désormais compter sur les voix des Burkinabè de l’étranger. Le nouveau Code électoral adopté lundi par les 83 parlementaires de la majorité à l’Assemblée nationale leur permettra en effet, à eux aussi, d’élire leur futur président. Si le président de l’institution, Alassane Bala Sakandé, a salué une « avancée démocratique majeure », l’opposition, elle, dénonce « un recul démocratique ». En cause, les critères prévus pour l’inscription sur les listes électorales des 11 millions de Burkinabè de l’extérieur. Chacun devra ainsi présenter une carte nationale d’identité burkinabè ou un passeport, ce qui exclut l’usage de la carte consulaire. Or cette carte dite consulaire est un document officiel d’identité que tout ressortissant résidant dans un pays autre que le Burkina Faso doit se faire établir. Le Point
Référendum aux Comores : l’opposition dénonce une « mascarade »
« Mascarade », c’est le terme qu’a employé mercredi l’opposition comorienne et une organisation de la société civile pour qualifier les résultats du référendum constitutionnel, approuvé lundi à 92,7% des voix. « C’est une mascarade », a lancé Ali Mhadji au nom de l’Union de l’opposition, qui rassemble une vingtaine de partis. « Nous rejetons ces résultats, ils sont faux », a-t-il ajouté. Trois autre partis, dont le Juwa et l’Union pour le développement des Comores (UPDC), ont aussi dénoncé « les faux résultats de ce soi-disant référendum », félicitant les Comoriens pour s’être « comportés très dignement en refusant de se rendre aux urnes ». Jeune Afrique
L’ANC veut une modification constitutionnelle
En Afrique du sud le parti au pouvoir veut une modification constitutionnelle pour favoriser les expropriations des terres agricoles. La question de l’accès aux terres agricoles par les noirs en Afrique du sud reste d’actualité 24 ans après la fin de l’apartheid. Les expropriations des terres agricoles ont été plusieurs fois avancées comme solution pour favoriser l’accès à la terre notamment dans des zones de l’Afrique du sud où les communautés locales estiment avoir été illégalement expropriées. BBC
Une « guerre contre la corruption » qui laisse sceptique au Kenya
Une quinzaine de hauts responsables alignés devant le procureur pour avoir gaspillé de l’argent public: la direction de l’électricien Kenya Power est la dernière « victime » en date de la récente guerre kényane contre la corruption. Procès et mises à pied se multiplient ces derniers mois au Kenya, un pays à l’économie dynamique mais miné par une culture de pots-de-vin et de malversations que le président Uhuru Kenyatta a promis d’éradiquer. « Nous allons récupérer tout l’argent volé. Il n’y aura aucune pitié pour les voleurs. Leurs jours sont comptés. Ils seront poursuivis et emprisonnés », a déclaré fin mai le président, réélu en octobre pour un second mandat. VOA
Maroc : le ministre des Finances Mohamed Boussaid limogé par Mohammed VI
Mohamed Boussaid, ministre marocain de l’Économie et des Finances depuis 2013, a été limogé ce mardi par le roi. Trois jours seulement après son discours prononcé à l’occasion de la fête du Trône, le roi Mohammed VI a limogé ce mercredi 1er août Mohamed Boussaid, ministre de l’Économie et des Finances et membre du bureau politique du parti du Rassemblement national des indépendants (RNI). « Conformément aux dispositions de l’article 47 de la Constitution, le Roi Mohammed VI a décidé, après avoir consulté le chef du gouvernement, de mettre fin aux fonctions de Mohamed Boussaid », lit-on sur le communiqué du cabinet royal, relayé par l’agence MAP. Jeune Afrique