CPI: décision attendue sur une éventuelle libération de Laurent Gbagbo
La Cour pénale internationale (CPI) doit rendre mercredi sa décision sur la demande de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo d’être libéré pour le reste de son procès pour crimes contre l’humanité lors de violences post-électorales ayant déchiré la Côte d’Ivoire en 2010-2011. Premier ex-chef d’État remis à la CPI, Laurent Gbagbo avait fait appel en mars de la décision de la Cour de le maintenir en détention à La Haye pendant toute la durée du procès. L’ancien président, âgé aujourd’hui de 72 ans, et Charles Blé Goudé, ancien chef du mouvement des Jeunes patriotes fidèles à Laurent Gbagbo, sont accusés de quatre chefs de crimes contre l’humanité: meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains. Les deux hommes ont plaidé non coupable. Liberation
G5 Sahel: «Le Conseil de sécurité peut peut-être réviser sa position»
Au Mali, le représentant spécial de l’ONU a présenté le contenu de la nouvelle résolution de l’ONU qui prolonge le mandat de la mission onusienne dans le pays, la Minusma. La résolution évoque, notamment, une collaboration renforcée avec la force antiterroriste du G5 Sahel. Lancée il y a quelques semaines, cette armée transnationale a bien du mal à trouver les financements nécessaires. Un peu plus de 420 millions d’euros par an, c’est ce que va coûter cette force transnationale du G5 Sahel, qui, sur le papier, a tout pour être un outil efficace de lutte contre le terrorisme. RFI
Des membres de la sécurité peut-être liés à la mort d’experts de l’ONU en RDC
Un groupe d’experts de l’ONU, dont deux membres ont été tués alors qu’ils enquêtaient sur des fosses communes en République démocratique du Congo, n’a pas exclu l’implication de membres de la sécurité d’Etat dans le crime, selon un rapport que l’AFP a pu consulter. Dans ce document secret, le groupe indique avoir fait des analyses préliminaires des registres d’appels téléphoniques et d’un enregistrement et avoir réalisé des interviews sur le meurtre le 12 mars de l’Américain Michael Sharp et de la Suédo-chilienne Zaida Catalan. Ces deux experts étaient chargés par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres d’enquêter sur les violences dans le Kasaï central. VOA
RDC : inquiétudes, fausses rumeurs et vraies craintes sur la situation financière du pays
Des médias congolais ont fait état mardi 18 juillet d’une suspension des paiements de l’État au niveau de la Banque centrale du Congo (BCC). La rumeur, démentie par la BCC, trahit la fébrilité économique du pays, qui risque d’entrer en défaut de paiement à cause de la pénurie en devise. « L’économie congolaise se porte très mal », a reconnu, dans une allocution prononcée lundi 17 juillet le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Déogratias Mutombo Mwana Nyembo, qui a annoncé une série de mesures de lutte contre la fuite de capitaux. De fait, le risque de défaut de paiement pour le pays est très élevé. Cette semaine, plusieurs médias congolais ont rapporté que les paiements de l’État étaient suspendus au niveau de la BCC, jusqu’à nouvel ordre. Une information démentie par la Banque centrale. Jeune Afrique
RD Congo : le président Kabila remplace les chefs de la police
France 24
Kabund : « Kinshasa craint une révolution avec le rapatriement du corps de Tshisekedi »
Dans une interview exclusive à VOA Afrique à Washington, le secrétaire général de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), Jean-Marc Kabund revient entre autres sur le report annoncé des élections en passant par le retour de la dépouille d’Etienne Tshisekedi et l’insécurité grandissante en RDC. A la question de savoir quelle lecture il fait de l’insécurité accrue en RDC, l’homme qui assure l’intérim à la tête de l’UDPS depuis le décès en février d’Etienne Tshisekedi estime que la situation actuelle « traduit l’absence de l’autorité au Congo ». Pour Jean Marc Kabund, l’insécurité accrue en RDC constitue « le signe de l’échec du régime de Kabila qui avait pourtant fait de la sécurité et de la paix des thèmes majeurs lors de sa campagne pour la présidentielle en 2016 ». VOA
Libye: mais où est passé Saïf al-Islam Kadhafi?
Quarante jours après sa libération officielle, le 9 juin dernier, et après quelques mois en liberté surveillée à Zintan, dans l’ouest de la Libye, Saïf al-Islam Kadhafi n’est toujours pas réapparu. Son discours qu’il devait faire lors de la fête de fin de ramadan est ajourné à une date inconnue, et les informations sur le lieu où il se trouve restent dans le cadre des spéculations. Saïf al-Islam attend un jour meilleur pour réapparaître. RFI
Nigeria: quête d’or noir sur les terres de Boko Haram
Encouragé par ses victoires militaires contre Boko Haram, le Nigeria relance sa quête d’or noir dans le nord-est du pays, éveillant les appétits de groupes chinois et anglo-saxons malgré une situation sécuritaire encore volatile. L’administration du président Muhammadu Buhari explore les bassins intérieurs allant de l’Etat central de Benue au coeur des bastions de Boko Haram, dans le nord-est du Borno. L’an dernier, la production nationale s’était effondrée sous le choc des attaques répétées de groupes rebelles sur les infrastructures pétrolières et gazières du delta du Niger (sud-est), démontrant la grande vulnérabilité économique du Nigeria. Une nouvelle découverte dans le Nord-Est permettrait de diversifier l’approvisionnement du pays et de métamorphoser cette région pauvre, qui vit essentiellement de l’agriculture et de l’élevage. TV5
Maroc : peines allant de deux ans de prison à la perpétuité pour 25 Sahraouis
La justice marocaine a prononcé, mercredi 19 juillet, des peines allant de deux ans de prison à la perpétuité à l’encontre de 25 Sahraouis accusés d’avoir tué onze membres des forces de l’ordre marocaines en 2010. Le procès de Gdeim Izik, ouvert en décembre 2016 devant une juridiction civile, revêtait un caractère sensible avec, en toile de fond, le dossier du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole contrôlée en grande partie par le royaume, et dont le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, réclame l’indépendance depuis plus de quarante ans. Le Monde
Six mois après avoir annoncé un « nouveau Madagascar », le pouvoir rattrapé par des affaires de corruption
Le fauteuil du ministre des finances et du budget ne sera pas resté longtemps vacant. Moins de vingt-quatre heures après la démission de Gervais Rakotoarimanana, la nomination de Vonintsalama Andriambolonona a été annoncée par la présidence, mardi 18 juillet. Cette inspectrice du Trésor connaît bien le ministère : elle en fut notamment le secrétaire général de 2009 à 2015 pendant la période de la « transition » quand le ministre des finances n’était autre que le chef de l’Etat actuel, Hery Rajaonarimampianina. Son soutien au directeur du Trésor de l’époque, qui avait dénoncé des transactions douteuses au profit du parti présidentiel HMV lui avait valu cependant d’être limogée. Le Monde
Gambie : la justice éclaboussée par un scandale
L’un des procureurs dans le procès des présumés meurtriers de Solo Sandeng, un opposant au président Yahya Jammeh parti en exile, vient d’être récusé après la diffusion audio de propos qui lui sont attribués. Un enregistrement audio non authentifiée diffusée sur internet expose une conversation supposée entre le procureur Sheriff Tambedou et l’épouse de Yankuba Badjie, l’ancien directeur de la NIA, la police secrète de Yahya Jammeh. BBC