Election présidentielle reportée au Nigeria
L’élection présidentielle au Nigéria, qui devait avoir lieu ce samedi 16 février, a été reportée au 23 février 2019. L’annonce a été faite cinq heures avant l’ouverture des bureaux de vote. Après une réunion d’urgence à son siège à Abuja, le président de la Commission électorale nationale indépendante, Mahmood Yakubu, a déclaré que ce retard donnerait à son institution le temps de traiter des questions importantes. Au cours des deux dernières semaines, plusieurs bureaux de la commission électorale ont été incendiés et des milliers de cartes d’électeur ont été détruites. BBC
Présidentielle au Nigeria : un report coûteux et embarrassant
La présidentielle au Nigeria, qui devait se tenir le 16 février, a été reportée au dernier moment au samedi 23 février. Dans son éditorial, le journal nigérian The Guardian ne cache pas sa déception et sa colère. “Il ne fait aucun doute que reporter les élections générales six heures à peine avant l’ouverture des bureaux de vote est l’insulte la plus honteuse faite à l’image du Nigeria et à l’âme des Nigérians”, dénonce le quotidien de Lagos The Guardian. Mahmood Yakubu, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Inec), a présenté ses excuses et justifié l’ajournement du vote par des soucis logistiques. Notamment à cause des conditions climatiques, qui auraient empêché l’envol et l’acheminement du matériel électoral vers de nombreuses circonscriptions à travers le pays. Courrier International
Mnangagwa réassigne 4 généraux à des postes diplomatiques
Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a nommé quatre généraux de l’armée à des postes diplomatiques, a rapporté lundi le journal d’Etat The Herald. Ceci intervient quelques semaines après une fronde populaire violemment réprimée. A la suite du doublement des prix des carburants en janvier, des émeutes ont éclaté dans le pays. Elles ont été matées par l’armée et la police et ont fait au moins 17 morts, selon des ONG. Le président Mnangagwa, en tournée à l’étranger au moment des violences, avait promis des enquêtes et, le cas échéant, des sanctions contre les auteurs d’exactions. VOA
Zimbabwe: un responsable de l’opposition condamné à une amende
Une figure de l’opposition zimbabwéenne a été condamnée lundi à Harare à payer une amende de 200 dollars pour avoir « proclamé illégalement » la victoire de son camp lors des élections générales du 30 juillet dernier. Avant l’annonce officielle des résultats, Tendai Biti, ex-ministre des Finances, avait annoncé que son parti, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), et son chef Nelson Chamisa avaient remporté les législatives et la présidentielle. Dans la foulée, des partisans de l’opposition étaient descendus dans la rue pour dénoncer, selon eux, la manipulation en cours des résultats. Les forces de l’ordre avaient réprimé par la force ces manifestations et tué six personnes. TV5
L’Union européenne va-t-elle renouveler ses sanctions contre le Zimbabwe?
L’Union européenne doit examiner à partir de lundi 18 février, les sanctions qui visent Harare. Cela fait près de 20 ans que l’UE impose des mesures restrictives contre ce pays. Ces sanctions visaient initialement des caciques du régime de l’ex-président Robert Mugabe, accusé à l’époque de violence et de répression à l’encontre de l’opposition.Le conseil de l’UE va-t-il décider de reconduire ces sanctions ? De les durcir ? Après les violences du mois dernier au Zimbabwe, la Grande-Bretagne a laissé sous-entendre qu’elle pourrait demander un durcissement de la position européenne. RFI
Burkina: manœuvres militaires pour contrer le terrorisme au Sahel
Environ deux mille militaires des forces armées de 33 pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique ont entamé lundi à Kamboinssin, près de Ouagadougou, des manœuvres visant à renforcer leurs capacités opérationnelles dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Ces manœuvres qui vont durer jusqu’au 1er mars permettront aux participants de « partager leurs expériences, d’acquérir et de perfectionner les savoir et savoir-faire tactiques et techniques dans le cadre de l’antiterrorisme », selon l’état-major des armées burkinabè. Organisé depuis 2005 par le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom), l’exercice « Flintlock » est une occasion pour « consolider l’approche globale de la gestion des conflits et des crises engendrés par le phénomène du terrorisme en améliorant les mécanismes de collaboration et d’assistance au profit des populations victimes ». TV5
Les 170 élèves enlevés samedi au Cameroun ont été libérés
La remise en liberté des 170 élèves ainsi que 2 agents de sécurité, un enseignant et ses deux enfants est intervenue dimanche. L’information émane du diocèse de Kumbo, ville située à 80 kilomètres de Bamenda où ils ont été enlevés samedi dans le Nord-Ouest du Cameroun. Le rapt qui est survenu précisément à Saint Augustin College de Kumbo, est le plus important acte d’enlèvement d’élèves en termes de nombre, signalé depuis le début de la crise dans les zones anglophones du Cameroun. Selon le diocèse, les élèves ont regagné leur école dimanche nuit en attendant que leurs parents viennent les chercher. BBC
Tshisekedi parle avec Kabila de la formation d’une coalition gouvernementale
Le président congolais Félix Tshisekedi a conféré dimanche avec son prédécesseur, Joseph Kabila, sur la mise en place d’une coalition en vue de la formation du gouvernement de la République démocratique du Congo après le scrutin du 30 décembre. « Le président Kabila en sa qualité de chef de la majorité à l’Assemblée nationale s’est rendu auprès de son successeur en vue de discuter de la mise en place d’une coalition gouvernementale », a déclaré à l’AFP l’un de ses proches sous couvert de l’anonymat. « Cet échange va ouvrir la voie à la désignation d’un informateur ou d’un Premier ministre chargé de former le gouvernement de coalition pour gérer, ensemble, le pays ». VOA
RDC: deux noms de potentiel Premier ministre cités, Alexis Thambwe en embuscade
La presse congolaise bruisse de rumeurs sur le nom du prochain Premier ministre en République démocratique du Congo (RDC), mais deux noms se détachent du lot: celui de l’actuel ministre des Finances, Henri Yav Muland, et celui d’Albert Yuma Mulimbi, qui cumule les fonctions de patron de la société publique Générale des carrières et des mines (Gécamines), le fleuron minier national, et de président de la Fédération des Entreprises congolaises (FEC). Ces deux personnalités, originaires de l’ex-Katanga, seraient au coude à coude pour occuper le poste de Premier ministre, affirme le site d’information en ligne 7sur7.cd, alors qu’un de ses concurrents, Congo libéré, mentionne aussi le nom de d’Alexis Thambwe Mwamba, l’actuel ministre de la Justice, visé par une plainte déposée en Belgique en juin 2017 pour crime contre l’humanité et crime de guerre. La Libre
RDC: l’opposant Fayulu en campagne pour la « vérité des urnes »
L’opposant congolais Martin Fayulu, qui se proclame vainqueur de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo, est reparti en campagne pour demander la « vérité des urnes », comparant sa situation avec celle du président auto-proclamé Juan Guaido au Venezuela. M. Fayulu, qui conteste l’élection de l’autre opposant Félix Tshisekedi, est arrivé lundi à Goma, après deux précédentes étapes à Beni et Butembo dans l’Est de la RDC en proie à la violence des groupes armés. Comme à Beni dimanche et Butembo vendredi, il a été accueilli par plusieurs centaines, voire quelques milliers de personnes, qui l’ont accompagné de l’aéroport vers le lieu de son meeting, des scènes déjà vues pendant la campagne des élections générales du 30 décembre. TV5
Huit morts dans des fusillades à Goma
Des tireurs non identifiés ont tué huit personnes dans la nuit de samedi à dimanche dans trois quartiers de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo. « A Mugunga, il y a eu des coups de feu cette nuit. Cinq personnes ont été tuées et des blessés. A Katoy, il y a une personne qui a trouvé la mort près d’une station d’essence, plus au nord vers Buhene, deux autres personnes sont mortes », a déclaré à Timothée Muissa Kiense, maire de Goma (Nord-Kivu). « Ces assaillants tiraient sur des passants. Les autorités ne sont pas intervenues à temps pour sauver ces vies humaines », a déploré Bénin Butatunda, vice-président des jeunes du quartier Mugunga dans le sud-ouest de Goma. BBC
RDC: Médecins sans frontières suspend ses activités dans la région de Masisi
Dans l’est du Congo (RDC), Médecins sans frontières (MSF) suspend ses activités dans la « zone santé » de Masisi. Cette décision intervient après un incident, le 8 février 2019, sur la route entre Nyabiondo et Masisi : deux employés de l’organisation ont été pris en otage, avant d’être relâchés. Emmanuel Lampart, le coordinateur des opérations pour MSF, détaille les conséquences de cette décision sur le terrain au micro de RFI. RFI
Mozambique: le fils de l’ex-président arrêté pour corruption
Ndambi Guebuza, fils aîné des quatre enfants de de l’ex-président mozambicain Armando Guebuza a été arrêté ce week-end à son domicile dans le cadre de l’enquête sur un réseau de corruption ayant profité de la « dette cachée » du Mozambique. Mais qu’est-ce que cette « dette cachée »? Le nœud de l’affaire se trame au début de la décennie. Maputo contracte des prêts via des entreprises publiques pour plus de deux milliards de dollars. Une somme considérable si on la met en perspective avec le PIB du Mozambique. Il atteint à ce moment-là quelque 16 milliards de dollars. Des prêts dissimulés au Parlement et aux bailleurs de fonds internationaux. RFI
La Somalie calme le jeu dans son différend frontalier avec le Kenya
Les autorités somaliennes tentent de calmer les tensions dans les relations avec le Kenya après que Nairobi a pris la décision de rappeler son ambassadeur et d’expulser de son territoire le représentant de la Somalie. VOA
Algérie: manifestations contre un cinquième mandat de Bouteflika
En Algérie, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le mouvement de Mohcine Belabbas, a réagi ce 17 février aux différentes manifestations contre le cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika. Car face aux manifestants, les partisans du président tiennent un discours de plus en plus virulent. Le parti d’opposition craint que les autorités fassent le choix de l’interdiction des rassemblements. Ces derniers jours, en Algérie, plusieurs manifestations ont eu lieu contre le cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), un parti d’opposition, s’est dit inquiet de la possible répression contre les manifestants. Dans un communiqué publié ce 17 février, il dénonce l’utilisation de la rhétorique des « ennemis de l’intérieur ». RFI
Guinée-Bissau: début de la campagne pour les élections législatives du 10 mars
La campagne pour les élections législatives a démarré le 16 février en Guinée-Bissau, par deux des plus grandes villes du pays, Bafata et Gabu, dans l’est. Ces élections doivent permettre de mettre fin à la crise politique que traverse le pays depuis l’été 2015. Au total, 21 formations dont le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) sont en lice pour le scrutin du 10 mars, scrutin à un seul tour qui doit permettre de renouveler les 102 sièges de l’Assemblée nationale. En Guinée-Bissau, la campagne électorale pour les législatives du 10 mars prochain a démarré plutôt calmement ce 16 février. Il s’agit d’une campagne à l’américaine. Des caravanes formées de gros cylindrés sont partout visibles. Les cortèges se sont dirigés vers deux des plus grandes villes du pays, Bafata et Gabu, dans l’est, région qui forme la deuxième plus grande circonscription électorale après la capitale Bissau. RFI
Les 14 Tunisiens kidnappés en Libye ont été libérés
Les 14 Tunisiens qui avaient été enlevés jeudi 14 février dans la ville de Zawiya, dans l’ouest de la Libye, ont été libérés dimanche et sont en bonne santé, a annoncé le consulat de Tunisie en Libye. Ils avaient été enlevés jeudi 14 février dans l’ouest de la Libye. Les 14 Tunisiens kidnappés ont finalement été libérés dans la soirée du dimanche 17 février, a annoncé Taoufik al-Guesmi, le consul général de la Tunisie en Libye. Ils sont tous en bonne santé, a-t-il précisé. Les otages ont été libérés lors d’une opération menée par les forces de sécurité de cette ville située à cinquante kilomètres à l’ouest de la capitale Tripoli, a indiqué une source de sécurité à Zawiya, ville située à une cinquantaine de kilomètres de Tripoli, où avaient été enlevés les Tunisiens. France 24