Bientôt « une force d’intervention rapide » dans le centre du Mali, selon l’ONU
« Une force d’intervention rapide » composée de Casques bleus sénégalais sera prochainement déployée dans le centre du Mali, où se sont multipliées depuis 2015 attaques et violences intercommunautaires, a annoncé mercredi un responsable de l’ONU à Bamako. « Nous attendons le déploiement prochain dans le centre (du Mali), par le Sénégal, d’une force d’intervention rapide pour faire face à la situation d’insécurité », a déclaré à la presse le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, qui effectue sa première visite dans le pays depuis sa prise de fonctions. « Au regard de la situation sécuritaire », a estimé M. Lacroix, la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) a un mandat « robuste, mais il y a, malgré les efforts, un manque de capacités », a ajouté M. Lacroix. VOA
Angola: polémique sur la santé du président
Des opposants angolais ont réclamé mercredi une clarification officielle sur l’état de santé du président Jose Eduardo dos Santos, en voyage médical à Barcelone, depuis le début du mois de mai. Un site d’information proche de l’opposition angolaise, Maka Angola, a assuré la semaine dernière que le président angolais de 74 ans est « entre la vie et la mort dans une clinique privée à Barcelone ». « Nous sommes tous préoccupés par le manque d’information officielle sur l´état de santé du président de la République », a dénoncé Rafael Savimbi, le fils de Jonas Savimbi, figure historique de l’Unita, le principal parti d’opposition. BBC
RCA: cinq personnes tuées dans des violences
En Centrafrique, cinq personnes ont été tuées et 29 autres blessées dans des violences à Bria, principale ville minière du nord et bastion de l’ex-seleka. D’autres violences à Bangassou dans le sud-est ont fait 115 morts et 50 blessés, selon la Croix-Rouge centrafricaine. Deux groupes armés s’y affrontent depuis lundi, faisant à ce jour 5 morts et 29 blessés, selon la Minusca. La population a fui en masse pour trouver refuge à la mission catholique et sur un site de déplacés à proximité du camp des casques bleus. BBC
Gabon: les magistrats en grève
Le syndicat national des magistrats gabonais a annoncé la reprise du mouvement de grève générale, suspendu depuis un trimestre. Un service minimum a été instauré dans les tribunaux au Gabon en raison de la grève des magistrats. Ils réclament de meilleures conditions de travail et dénoncent la vétusté des édifices qui abritent les services provinciaux. Selon ce syndicat, il n’y aura pas d’audiences tant que le gouvernement ne donne pas satisfaction aux revendications des grévistes Les dommages pourraient être importants pour l’ensemble des usagers. BBC
Mutineries en Côte d’Ivoire: des leçons à tirer pour le gouvernement
Au terme de quatre jours de crise dans tout le pays, l’Etat ivoirien va donc payer le reliquat de primes promis en janvier dernier aux mutins. Mais en plus du temps perdu, ces événements resteront comme un gâchis en termes d’image pour le pays et surtout abimeront durablement le pacte de confiance entre la Côte d’Ivoire et son armée. RFI
Qui sera le «ministre de l’Afrique» dans le nouveau gouvernement français?
Qui va suivre les dossiers africains dans le nouveau gouvernement ? Qui sera, en quelque sorte, le nouveau « ministre de l’Afrique » dans le gouvernement français ? A priori, c’est Jean-Yves Le Drian, qui passe de la Défense aux Affaires étrangères. Mais ce n’est pas si simple. Est-ce à cause de l’opération Serval au Mali et de l’opération Sangaris en Centrafrique ? Quand il était ministre de la Défense, tout le monde à Paris surnommait Jean-Yves Le Drian le « ministre de l’Afrique ». Donc, si aujourd’hui le même Jean-Yves Le Drian s’installe au Quai d’Orsay en compagnie de son fidèle directeur de cabinet, le stratège Cédric Lewandowski, beaucoup pensent qu’il restera le « ministre de l’Afrique » et que, grâce à lui, le ministère des Affaires étrangères reprendra la main sur les dossiers africains. RFI
RDC: l’ONU alerte sur l’augmentation des exécutions extrajudiciaires
En République démocratique du Congo, les violations des droits de l’homme préoccupent toujours le bureau de l’ONU en charge des droits de l’homme et notamment la forte proportion d’exécutions extrajudiciaires. Au mois d’avril, elles ont plus que doublé, selon l’ONU, avec 234 civils tués sans aucune autre forme de procès. RFI
Evasion à la prison de Makala en RDC: plus de 4600 détenus seraient en fuite
Signe des temps, de nombreux Kinois ont regagné leurs domiciles plutôt que d’habitude mercredi soir. Ils n’ont pas voulu traîner dehors. Une précaution pour éviter de se retrouver en face des criminels qui se sont évanouis dans la nature après l’attaque de la prison centrale de Makala, et que la police recherche. Prévue pour 1 500 personnes, cette prison en héberge quatre fois plus. RFI
L’évasion de Makala relance la question de la sécurisation des prisons en RDC
Réagissant à l’évasion mercredi de plusieurs détenus à la Prison centrale de Makala à Kinshasa, le directeur exécutif de l’ONG «Les Amis de Nelson Mandela», Robert Ilunga a attribué mercredi 17 mai cette fuite au manque d’organisation au sein de la prison centrale de Makala. A l’en croire, la sécurité à la prison centrale de Makala est depuis bien longtemps prise en charge par les prisonniers eux-mêmes, les forces de l’ordre commises à la sécurité de cette maison d’arrêt n’étant pas bien payées, selon lui. «La prison de Matadi d’où je viens par exemple, est un mouroir. Et si les gens développent des idées pour s’évader, ça ne va pas m’étonner», affirme M. Ilunga. Radio Okapi
RD Congo : cette insupportable incertitude sur l’inhumation de Tshisekedi
Facebook Twitter Google + Linked In Viadéo Agandir le texte Réduire le texte Imprimer Commenter Envoyer par mail Plus de trois mois après sa mort, en Belgique, Étienne Tshisekedi n’a pas encore été mis en terre. Le corps de la figure emblématique de l’opposition congolaise repose dans un funérarium de Bruxelles. L’UDPS, appuyée en cela par la famille, s’est prononcée pour la construction d’un mausolée à l’intérieur du siège de son parti, à Limeté, dans l’est de Kinshasa, pour accueillir sa dépouille. De son côté, le gouvernement dit non à ce souhait. Brandissant une loi de 1914, il interdit l’enterrement à moins de 50 mètres d’une habitation. Un argument qui fait doucement sourire, car cette loi a été violée à plusieurs reprises, sans que personne ne bronche. Le Point
RDC : Moïse Katumbi et Raphaël Katebe Katoto, frères ennemis
L’un est radicalement opposé à tout accord avec le pouvoir, l’autre est prêt à négocier. Le dialogue est donc rompu entre Moïse Katumbi et son frère et ex-mentor, Raphaël Katebe Katoto. Dernier épisode en date d’une saga politico-familiale tumultueuse en République démocratique du Congo. Le costume est ajusté, la diction mal assurée, le cadre bucolique. Mais l’allocution filmée de Moïse Katumbi diffusée début avril a des accents révolutionnaires inhabituels chez lui. Depuis son exil, évoquant la « dictature illégitime » du président Joseph Kabila, qu’il accuse de « trahison », l’opposant congolais appelle ses compatriotes à la « résistance ». Afin de maximiser sa portée, la vidéo a été réalisée en français, en swahili et en lingala. « Nous sommes 80 millions. Si nous sommes pacifiques et déterminés, la victoire est certaine », y prophétise Moïse Katumbi. Jeune Afrique
Un couple lapidé par des « islamistes » dans le nord du Mali
Un homme et une femme ont été lapidés mardi dans la région de Kidal, dans le nord du Mali, par des « islamistes » qui, selon des élus locaux, leur reprochaient de vivre en concubinage, cinq ans après des atrocités similaires dans la même zone alors sous contrôle de jihadistes. La mise à mort du couple s’est déroulée dans la vallée de Taghlit, entre les localités d’Aguelhoc et Tessalit, a précisé un des élus de la région de Kidal interrogés par téléphone depuis Bamako, la capitale. C’est la première fois depuis 2012 que des faits similaires sont signalés au Mali, dont le vaste Nord a été contrôlé pendant près de dix mois (de mars-avril 2012 jusqu’à janvier 2013) par des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Slate
Les avions du Zimbabwe interdits en Europe
Les avions de la compagnie aérienne Air Zimbabwe ne vont plus atterrir en Europe. Cette décision a été prise mercredi par l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne qui interdit des vols vers l’Europe à certaines compagnies aériennes. L’agence européenne accuse ces compagnies de ne pas respecter les normes de sécurité internationales dans le secteur du transport aérien. Dans un avis, la commission a déclaré que la compagnie aérienne Air Zimbabwe n’a pas répondu aux recommandations formulées sur les lacunes relevées au cours d’une vérification. BBC
Togo : les « pestiférés » du Sida
Les porteurs du VIH … Ils sont souvent pointés du doigt et mis à l’écart… Selon l’UNICEF, 1 enfant sur 5 a perdu l’un de ses parents à cause du SIDA, en Afrique de l’ouest… En plus du deuil, ils sont souvent rejetés par le reste de la famille… Un centre d’accueil leur redonne espoir au Togo. France 24
Gazoduc Maroc-Nigeria : l’avenir de l’Afrique de l’Ouest ou chimère ?
Le projet de gazoduc géant qui doit relier le Maroc et le Nigeria par la façade atlantique verra-t-il le jour ? Annoncé en grande pompe fin 2016, ce méga-projet a franchi un premier pas, lundi 15 mai, à Rabat avec la signature d’un protocole d’accord en présence du roi Mohammed VI et du ministre nigérian des affaires étrangères, Geoffrey Onyeama. Mais en l’absence du président nigérian, Muhammadu Buhari, gravement malade et actuellement à Londres pour des soins. En décembre 2016, un accord de partenariat stratégique avait été signé entre le fonds souverain marocain Ithmar Capital (ex-FMDT) et la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA). Le nouvel accord conclu lundi entre la Compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC) et l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) marocain prévoit le lancement d’une étude de faisabilité du projet. Une première phase qui devrait durer environ deux ans. Le Monde