Au moins 31 morts dans des attaques suicides
Les djihadistes présumés du groupe nigérian Boko Haram ont utilisé des fillettes pour perpétrer des attentats suicide suivis d’attaques à la grenade qui ont fait au moins 31 morts dans le nord-est du Nigeria, a indiqué à l’AFP un responsable local. «On s’est rendu compte que les attaques suicide avaient été perpétrées par six fillettes dont les têtes arrachées ont été retrouvées sur les lieux du drame par des secouristes. Elles avaient entre sept et dix ans», a un responsable du gouvernement local sous couvert de l’anonymat. Lors des deux attaques suicide à Damboa dans l’Etat de Borno dans la nuit de samedi à dimanche, «31 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées», a déclaré un membre d’une milice locale, Babakura Kolo. Les attaques ont visé des personnes qui venaient de célébrer la fête de l’Ai qui marque la fin du ramadan. Tribune de Genève
Kenya: Un véhicule de la police saute sur une mine, 8 morts
Huit policiers dont trois réservistes ont été tués dans l’ explosion d’une mine au passage de leur véhicule dans le nord est du pays. Un véhicule de la police a sauté dimanche sur une mine à Bojigaras, dans l’est du comté de Wajir ,dans le nord est du pays. Cinq policiers kényans et trois réservistes ont péri dans l’explosion. « Nous soupçonnons que les shebab sont mêlés à cela et nous sommes à leur recherche, » a-t-il dit. Les shebab ont à plusieurs reprises revendiqué plusieurs attaques de ce type qui ont tué des dizaines de policiers et soldats kényans. Koaci
Burkina : deux morts, dont un policier, dans une double attaque
Un policier a été tué et un assaillant abattu dans la nuit de samedi à dimanche dans une double attaque attribuée à des « individus non identifiés », dans deux localités dans l’est du Burkina Faso, a-t-on appris de sources sécuritaires. « Au cours de la nuit de samedi à dimanche, les postes de police et de gendarmerie de Comin-Yanga, dans la province du Koulpélogo, dans la région du centre-est, ont été attaqués de façon simultanée par des individus armés non identifiés », a annoncé le gouverneur de la région du centre-est, Antoine Ouédraogo. « Au cours de cette attaque, un assaillant a été abattu dans la cour du commissariat et un policier blessé légèrement au pied », a-t-il précisé, saluant la « vaillance avec laquelle les forces de sécurité se sont défendues ». Jeune Afrique
Cameroun: Deux civils abattus par les sécessionnistes armés dans le Nord-ouest
Un couple de civils, un homme et une femme, ont été abattus samedi dernier vers 16 h 30 (15h 30GMT), par des sécessionnistes armés. Le meurtre a été commis dans le petit village dénommé Ango, situé dans l’arrondissement de Batibo, département de la Momo, région du Nord-ouest. Muzam 47 ans et son épouse 42 ans, ont été kidnappés, puis bâillonnés alors qu’ils se rendaient au chevet de leurs parents malades, avant d’être froidement abattus devant une église à Batibo. Les victimes laissent 3 enfants, âgés respectivement de 2, 6 et 24 ans, dont le gouvernement a promis la prise en charge. Leurs corps criblés de balles ont été déposés à la morgue de l’hôpital de Batibo Search Batibo. Les victimes étaient des membres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) au pouvoir. Koaci
Cameroun: Refugiés de la crise anglophone, Yaoundé va dépêcher une mission gouvernementale au Nigeria
Yaoundé va dépêcher sous peu, une mission gouvernementale au Nigeria pour encourager les camerounais ayant fui les violences dans les régions du Nord-ouest Search Nord-ouest et du Sud-ouest, à regagner leurs localités. Le président Paul Biya, vient d’instruire la mise en œuvre d’un plan national de solidarité à l’endroit des camerounais fuyant les exactions les régions du Nord-ouest Search Nord-ouest et du Sud-ouest. « Une mission gouvernementale ira à la rencontre de nos compatriotes réfugiés Search réfugiés au Nigeria afin de créer des conditions de leur retour dans leurs localités respectives », a affirmé Issa Tchiroma Bakary, le ministre camerounais de la communication et porte-parole du gouvernement. Selon le HCR, au moins 20 mille camerounais sont réfugiés Search réfugiés au Nigeria depuis le déclenchement de la crise qui secoue le Nord-ouest Search Nord-ouest et le sud-ouest. Koaci
Jean-Pierre Bemba « pourra rentrer s’il veut » en RDC
L’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba « pourra rentrer » en République démocratique du Congo s’il le souhaite, a déclaré dimanche le ministre congolais des Affaires étrangères sans préciser s’il était poursuivi par la justice congolaise. « Jean-Pierre Bemba est parti de sa propre volonté. S’il veut rentrer, il pourra rentrer », a déclaré Léonard She Okitundu dans l’émission « Internationales » de RFI/Le Monde/TV5Monde. « Je ne suis pas en mesure de vous répondre. Je ne suis pas informé que Jean-Pierre Bemba ait un dossier judiciaire ici », a ajouté le ministre congolais sur un éventuel mandat d’arrêt émis par la justice congolaise à l’encontre de M. Bemba. M. Bemba se trouve depuis vendredi « en liberté provisoire en Belgique en attendant une décision finale sur sa peine », a indiqué samedi la Cour pénale internationale (CPI), qui l’a acquitté de crimes contre l’humanité et crimes de guerre mais pas dans une affaire de subornation (corruption) de témoins. Jeune Afrique
Dans le nord du Mozambique, faire face à la terreur d’un groupe islamiste
La province de Cabo Delgado, située dans l’extrême nord du Mozambique, essuie quotidiennement, depuis fin mai, les violences d’un groupe islamiste extrémiste qui a émergé en octobre dans cette région appelée à devenir une capitale gazière. Les habitants de la province de Cabo Delgado décrivent depuis plusieurs mois le même scénario. Des hommes armés sortent des forêts environnantes, fondent sur les villages de cette région de l’extrême nord du Mozambique où ils décapitent, pillent et incendient à tour de bras. Ces attaques se sont intensifiées ces dernières semaines, elles ont fait plus d’une trentaine de morts depuis fin mai selon un décompte très provisoire. Toutes sont attribuées à un groupe islamiste connu sous le nom de Ahlu Sunnah wal Jamaa (les adeptes de la tradition du prophète, en arabe). France24
Au Sahel, la famine guette
Selon un rapport de l’ONU, près de six millions de personnes luttent pour subvenir à leurs besoins alimentaires quotidiens et 1,6 millions d’enfants sont menacés d’une malnutrition sévère. Il s’agit de la crise la plus grave que connaît le Sahel depuis celle de 2012 et les mois les plus critiques sont encore à venir, selon l’ONU. Les pays touchés par cette malnutrition sont le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger mais aussi le Sénégal. Malgré les efforts déployés par les partenaires dans ces pays, la détérioration rapide observée ces derniers mois révèle un besoin urgent. Au Mali, les régions de Tombouctou et Gao dans le Nord et la région de Kayes dans le sud ont les plus fort taux de malnutrition sévère. DW
Guinée équatoriale: des observateurs invités au dialogue politique
La Guinée équatoriale, où le principal parti d’opposition a été dissous, a fait savoir que des observateurs internationaux seraient invités au dialogue politique qui doit démarrer en juillet. Selon la radio d’Etat, des personnalités étrangères reconnues pour « leur contribution à la paix » pourraient assister à cette table ronde. Des organisations internationales, notamment des ONG, pourraient également y participer. Ce n’est pas la première fois que le président Teodoro Obiang organise un dialogue politique depuis son arrivée au pouvoir il y a 38 ans. C’est la sixième. Sauf que, cette fois-ci, des observateurs étrangers pourraient être invités à une table ronde réunissant le pouvoir et l’opposition à Malabo. RFI
Début du procès d’un opposant au président Lungu en Zambie
L’ex-ministre zambien Chishimba Kambwili, un des critiques les plus virulents de l’actuel président du pays Edgar Lungu, a nié les accusations de fraude qui pèsent sur lui, lundi à l’ouverture de son procès devant un tribunal de Lusaka. Arrêté en mars à son domicile de la capitale zambienne, M. Kwambili, élu du Front patriotique (FP) au pouvoir, est accusé d’avoir acquis des propriétés avec des fonds d’origine suspecte et obtenu des avantages financiers indus. « Je comprends les charges lancées contre moi et je les démens catégoriquement », a-t-il répondu au juge Mwaka Mikalile après la lecture des 39 chefs d’accusation retenus contre lui. « On va voir comment l’argent que j’ai gagné à la sueur de mon front va bien pouvoir être considéré comme constitutif d’un crime, c’est l’intérêt de ce procès », a lancé Chishimba Kambwili, sûr de lui, aux journalistes à l’issue de l’audience. VOA
Côte d’Ivoire: le PDCI ne veut pas d’un parti unifié avec le RDR avant 2020
En Côte d’Ivoire, pour le PDCI il n’y aura pas de parti unifié avant 2020. Le parti de l’ex-président Henri Konan Bédié a en effet décidé ce samedi 16 juin lors d’un bureau politique à Abidjan de repousser après la présidentielle l’examen les textes fondateurs de cette future grande formation politique. Le bureau politique aussi a réaffirmé la volonté du PDCI de « reconquérir le pouvoir » en 2020. Voulu par le président ivoirien Alassane Ouattara, la transformation des différents partis de la coalition au pouvoir en un parti unifié est source de tensions entre le RDR, le parti présidentiel, et le PDCI. L’une des pierres d’achoppement est la question de la désignation du candidat de la coalition à la présidentielle de 2020. Le parti d’Henri Konan Bédié estime en effet qu’après avoir soutenu par deux fois son allié en 2010 et en 2015, l’investiture pour 2020 lui revient de droit. RFI
La redistribution des terres aux Noirs s’accélère en Afrique du Sud, des fermiers blancs assiégés
« J’ai peur que ma ferme soit envahie par des squatteurs », confie Robert, un éleveur de chèvres de 70 ans, près de Parys, à 90 kilomètres au sud de Johannesburg. Ces derniers mois, les « land invasions » (occupations de terre) se sont multipliées, surtout dans la province du Cap et autour des grandes villes, à l’appel des « Combattants pour la liberté économique » (EFF). « Ce ne sont pas des occupations, car ce sont nos terres », clame son président, Julius Malema, qui réclame la nationalisation des terres agricoles. « Rien n’a changé depuis la fin de l’apartheid et, si on ne fait rien, il y aura une révolution », a-t-il récemment confié à la télévision turque. RTBF
Le vice-président dénonce la « dérive dangereuse » du chef de l’Etat aux Comores
Le vice-président comorien Ahmed Saïd Jaffar a créé la surprise en jugeant « illégal » le projet de référendum constitutionnel du chef de l’Etat Azali Assoumani fin juillet et en appelant la population « à refuser la dérive dangereuse » du pouvoir. « Le projet de référendum constitutionnel sur lequel on doit se prononcer est illégal. Il n’a pas suivi les voies légales », a déclaré M. Jaffar samedi à Moroni à l’occasion d’une fête célébrant la fin du ramadan. Le président Azali a décidé d’organiser le 29 juillet un référendum qui lui permettrait de briguer un deuxième mandat consécutif à la tête de l’archipel pauvre de l’océan Indien. VOA
En Méditerranée, d’autres navires d’ONG menacés du même sort que l’« Aquarius »
Malgré les menaces de Rome, plusieurs navires humanitaires continuent de travailler au large des côtes libyennes, s’exposant au même sort que le bateau de SOS-Méditerranée. L’exil forcé de l’Aquarius s’est achevé dans le port espagnol de Valence, dimanche 17 juin. Attendus par 2 300 personnes déployées pour l’occasion, dont 400 traducteurs et 350 policiers, les 630 naufragés secourus ont pu désembarquer, loin des ports siciliens où le navire de l’ONG SOS-Méditerranée a ses habitudes depuis plus de deux ans. Mais le sort de ces rescapés, contraints à un difficile voyage de six jours par le refus de Rome de les accueillir sur le sol italien, risque de n’être que le début d’une série de bras de fer diplomatiques. Le Monde
Migrants : la France et la Libye « renforcent leur coopération »
La France et la Libye ont décidé de « renforcer leur coopération » pour « mieux maîtriser les flux migratoires » et lutter contre les « filières » de « traite des êtres humains », a indiqué dimanche la présidence française. Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj se sont entretenus par téléphone, selon un communiqué. Les deux dirigeants ont « échangé sur le contrôle des flux migratoires entre la Libye et l’Europe ». « Ils ont décidé dès à présent, dans la continuité de la visite du Président du Conseil des ministres italien vendredi 15 juin à Paris, de renforcer encore leur coopération pour mieux maîtriser les flux migratoires et lutter plus efficacement contre les filières criminelles de traite des êtres humains », a indiqué la présidence française. AFP
Nigeria: chercher l’or dans l’espoir de sortir du tout pétrole
Les habitants de la région ont toujours su qu’un vaste gisement d’or reposait sous les cacaoyers et les massifs de bambou de la jungle tropicale de l’Etat d’Osun, dans le sud-ouest du Nigeria. Obsédé par la très lucrative exploitation pétrolière, le pays a négligé l’or durant des décennies. Mais le gouvernement cherche aujourd’hui à redynamiser un secteur minier moribond et diversifier ses revenus, plombés par l’effondrement des cours du baril depuis 2014. Quelques sociétés misent déjà sur ce secteur, avec l’espoir de réitérer l’expérience fructueuse des pays voisins comme le Ghana, le Sénégal et la Sierra Leone. Par une matinée humide, Segun Lawson, directeur général de Thor Explorations, guide ses visiteurs sur le site où se trouve la mine rachetée par sa société. RTBF