Au moins quatre morts dans l’explosion d’une voiture piégée à Mogadiscio
Au moins quatre personnes ont été tuées et cinq blessées par l’explosion d’une voiture piégée mercredi dans l’une des plus importantes artères de la capitale somalienne Mogadiscio, a annoncé la police. « Pour l’instant, nous pouvons confirmer (un bilan de) quatre morts et cinq blessés », a déclaré le chef adjoint de la police somalienne Zakia Hussein sur Twitter. De son côté, le directeur du service d’ambulances privées Aamin, Abdulkadir Abdirahman Adan, a indiqué que ses équipes avaient évacué treize blessés et un mort. « L’explosion a été énorme et j’ai vu de la fumée et des éclats d’obus partout dans les environs. La police a bouclé la rue et des ambulances se précipitaient sur place pour récupérer les victimes », a raconté un témoin, Mohamed Abdikarin. AFP
L’armée tchadienne attaquée par Boko Haram au nord-est de Maïduguri au Nigeria
L’armée tchadienne a été attaquée mardi soir 16 avril par les éléments de Boko Haram au nord-est de Maïduguri où elle s’est déployée il y a quelques semaines pour soutenir les soldats nigérians, dans le cadre de force multinationale conjointe chargée de la lutte contre Boko Haram. Au cours des affrontements, deux soldats tchadiens ont été tués contre une cinquantaine de jihadistes. Il y a quelques semaines, le commandement de la force multinationale conjointe a décidé de redéployer une partie des troupes tchadiennes sur les rives nigérianes du lac Tchad où les éléments de Boko Haram ont gagné du terrain à nouveau. RFI
Libye : l’ONU cherche un consensus pour réclamer un cessez-le-feu
L’ONU cherche à se mettre d’accord sur une demande de cessez-le-feu en Libye, après le lancement par le maréchal Khalifa Haftar d’une offensive contre la capitale Tripoli, visée cette semaine par des tirs de roquettes qui ont fait six morts. Soumis lundi 15 avril par le Royaume-Uni à ses quatorze partenaires du Conseil de sécurité de l’ONU, un projet de résolution réclamant un cessez-le-feu et un accès humanitaire inconditionnel aux zones de combats près de Tripoli ne recueille toujours pas le consensus nécessaire à son adoption, selon des diplomates. Le Monde
En Libye, les combats font rage aussi sur les réseaux sociaux
Si les combats font rage au sud de la capitale depuis le début de l’offensive des troupes du maréchal Khalifa Haftar contre Tripoli, le conflit s’embrase aussi sur les réseaux sociaux. Pour la population, Facebook est le premier moyen d’accès à l’information, sans toutefois aucune garantie sur la qualité de l’information. Et les deux camps rivaux l’ont bien compris. Le réseau social est une arme redoutable dans le camp de l’Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du maréchal Haftar comme dans celui des forces du Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli. D’ailleurs sur la ligne de front, on tient parfois son arme d’une main et on filme avec son téléphone de l’autre. AFP
Tunisie: imbroglio autour de diplomates européens arrêtés à la frontière libyenne
En Tunisie, le ministre de la Défense Abdelkrim Zbidi a déclaré mardi que des armes et des munitions transportées par des Européens, dont des Français, munis de passeports diplomatiques, avaient été saisies à la frontière entre la Libye et la Tunisie, mercredi dernier 10 avril à Djerba, puis dimanche à la frontière de Ras Jedir, principal point de passage entre les deux pays. Ces déclarations ont créé le trouble, mais les diplomates français et européens contactés par RFI démentent toute irrégularité dans ces deux missions, qui visaient à évacuer du personnel de sécurité depuis la Libye. RFI
Soudan: une semaine après le départ de Béchir, les manifestants ciblent le régime
Une semaine après le renversement par l’armée du président Omar el-Béchir, les manifestants au Soudan maintiennent la pression pour en finir avec l’ensemble de son régime, au quatrième mois d’une contestation populaire inédite dans ce pays pauvre de la Corne de l’Afrique. Agé de 75 ans, M. Béchir a vu ses trois décennies de règne s’achever le 11 avril avec sa destitution par l’armée sous la pression d’un mouvement populaire déclenché en décembre par un triplement du prix du pain avant de se transformer en contestation du régime. « C’est la première semaine de ma vie que je vis sans Béchir », confie à l’AFP Tareq Ahmed, ingénieur de 28 ans, qui participe depuis 13 jours au sit-in devant le siège de l’armée dans le centre de la capitale soudanaise Khartoum. Le Point
Soudan: que change l’éviction d’Omar el-Béchir pour le Darfour?
Une semaine après la chute de l’ancien président du Soudan, l’avenir de la région était discuté mardi 16 avril 2019 au Conseil de sécurité de l’ONU. Les événements peuvent encore venir bouleverser les plans onusiens : les rebelles ne veulent pas encore négocier avec les militaires ayant pris le pouvoir à Khartoum, et des violences ont d’ailleurs eu lieu ces derniers jours au Darfour. Quinze morts dans des affrontements entre groupes de déplacés samedi dernier dans le camp de Kalma ; des incidents multiples entre les forces armées soudanaises et les services nationaux de renseignement et de sécurité ; les groupes rebelles mais aussi les représentants civils qui dénoncent le nouveau pouvoir militaire à Khartoum… La chute d’Omar el-Béchir a semé un peu plus la confusion au Darfour, alors que l’ONU espérait ces derniers mois pouvoir entamer bientôt une nouvelle phase, en passant d’une mission de maintien de la paix à une autre, plus optimiste, de « consolidation de la paix ». RFI
Algérie : syndicat et politiques toujours sous la pression des manifestants
Un millier de syndicalistes se sont rassemblés à Alger, mercredi 17 avril, devant le siège de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Ils exigent le départ du secrétaire général Abdelmadjid Sidi-Saïd, ancien proche de l’ex président Abdelaziz Bouteflika. Dans le pays, les manifestations se poursuivent au lendemain de la démission du président du Conseil constitutionnel. « Sidi Saïd, dégage » ; « Libérez le syndicat », lisait-on sur les pancartes brandies par les manifestants qui scandaient à Alger ce mercredi 17 avril : « 20 ans, ça suffit ». La cible de cette colère, c’est Abdelmadjid Sidi-Saïd, secrétaire général du principal syndicat en Algérie, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) depuis 1997, seule organisation syndicale considérée comme représentative par le régime. Abdelmadjid Sidi-Saïd est accusé par les manifestants d’être une figure du régime. TV5
Algérie : Les partis de l’opposition ne participeront pas à la Présidentielle du 4 juillet
Des partis politiques et des personnalités de l’opposition ont annoncé, à l’issue de leur réunion mardi à Alger, leur décision de ne pas participer à l’élection présidentielle, prévue le 4 juillet, réitérant leur appel à « une période de transition raisonnable ». « Nous rejetons les tentatives du Pouvoir politique (…) de se régénérer à travers des élections frauduleuses par ses mécanismes juridiques et organiques en vigueur, et annonçons notre décisions de ne pas y participer, ni à travers des candidatures, ni par des signatures, et encore moins au volet organique ou de supervision avec ce pouvoir politique », a indiqué un communiqué sanctionnant les travaux des « acteurs des forces du changement pour le soutien au choix du peuple », tenus eu siège du Front de justice et de développement (FJD), lu par l’ancien ministre, Abdelaziz Rahabi. APS
RCA: UA, UE et ONU plaident pour accélérer l’application de l’accord de paix
L’Union africaine, l’Union européenne et les Nations unies appellent les Centrafricains à faire avancer le dernier accord de paix. Les partenaires internationaux étaient à Bangui cette semaine pour tenter d’accélérer sa mise en œuvre. Signé en début d’année par les autorités et 14 groupes armés, celui-ci a déjà dû être remanié après des désaccords des groupes armés. RFI
Référendum du 20 au 22 avril sur une prolongation de la présidence Sissi
Un référendum sera organisé du 20 au 22 avril en Egypte sur une révision constitutionnelle devant permettre à Abdel Fattah al-Sissi de rester président au-delà de la durée de son mandat actuel, a annoncé mercredi l’Autorité nationale des élections. Cette annonce, faite par le président de cet organisme public Lachine Ibrahim lors d’une conférence de presse, survient au lendemain d’un vote du Parlement en faveur de la révision. Elle doit permettre à M. Sissi de pouvoir se maintenir au pouvoir jusqu’en 2030 alors que son mandat actuel s’achève en 2022. « Le référendum aura lieu en Egypte les samedi 20, dimanche 21 et lundi 22 avril », a précisé M. Ibrahim. La consultation populaire se tiendra du 19 au 21 avril pour les Egyptiens de l’étranger, a-t-il ajouté. VOA
Sénégal : le gouvernement ouvre la voie à la suppression du poste de Premier ministre
Le projet de révision de la Constitution a été adopté ce mercredi par le gouvernement. La mesure, qui devrait mener à la suppression du poste de Premier ministre, doit maintenant être examinée par les parlementaires. La révision constitutionnelle est désormais amorcée. Lors du Conseil des ministres de mercredi, le deuxième depuis le remaniement du 7 avril dernier, le nouveau gouvernement a « adopté un projet de loi portant révision de la Constitution » qui devrait conduire à la suppression du poste de Premier ministre. Jeune Afrique/AFP
Comores: arrestations de militants du Dr Achmet et de Soilihi Mohamed
Aux Comores, la vague d’arrestations des militants de certains opposants candidats à la présidentielle du 24 mars dernier continue. Les deux principaux camps concernés sont ceux du Dr Achmet et du colonel Soilihi Mohamed, ancien président du Conseil national de transition. Mercredi, un membre de l’équipe de campagne de ce dernier été convoqué à la gendarmerie pour audition. Il n’en est toujours pas ressorti. En début de semaine Nadia Tourqui, la porte-parole de Soilihi Mohamed était placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire. Il devient difficile de tenir à jour la liste des personnes arrêtées, inculpées ou simplement auditionnées. Il devient même compliqué de faire la différence. Répondre aux questions des enquêteurs à la gendarmerie peut durer des jours. RFI
Gambie : les dépouilles de militaires exhumées vingt-quatre ans après un coup d’Etat manqué
Les dépouilles de militaires gambiens exécutés lors d’un putsch manqué il y a vingt-quatre ans ont été exhumées près de Banjul, a fait savoir, mercredi 17 avril, la Commission vérité et réconciliation (TRC – Truth and Reconciliation Commission), qui enquête sur les crimes commis pendant les vingt-deux ans du régime du président Yahya Jammeh (1994-2016). En cours depuis deux semaines dans la caserne de Yundum, à une trentaine de kilomètres au sud de la capitale, Banjul, les fouilles ont mis au jour, en présence de proches, « les cadavres de sept victimes qui sont supposées être des officiers de l’armée gambienne tués pendant les incidents du 11 novembre 1994 », a détaillé la TRC dans un communiqué. Le Monde