Zimbabwe : Mugabe fait sa première apparition publique depuis le coup de force militaire
Robert Mugabe, assigné à résidence par l’armée, a fait vendredi sa première apparition depuis le coup de force militaire. Son parti, la Zanu-PF, a annoncé qu’il pourrait engager une procédure de destitution s’il refusait de quitter le pouvoir. Jusqu’alors assigné à résidence par l’armée, le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, est apparu, en public vendredi 17 novembre, pour la première fois depuis la prise du pouvoir par les militaires dans la nuit du 14 au 15 novembre à Harare. France 24
Zimbabwe: le vice-président limogé de retour, Mugabe s’accroche
L’ancien vice-président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa, dont l’éviction a provoqué le coup de force de l’armée, est rentré au pays, où les discussions continuent sur l’avenir d’un président Robert Mugabe déterminé à s’accrocher au pouvoir. M. Mnangagwa, pressenti un temps comme possible successeur du plus vieux chef de l’Etat en exercice de la planète, avait fui le Zimbabwe dans la foulée de son renvoi du gouvernement, le 6 novembre, pour « manque de loyauté » envers le président. En exil, il s’en était violemment pris au couple Mugabe, qui se considère comme des « demi-dieux », et avait promis de « revenir » au pays pour diriger la Zanu-PF, le parti au pouvoir. Il est rentré dès jeudi à Harare, a confirmé à l’AFP un de ses proches, quarante-huit heures après le coup de force de l’armée, qui a placé en résidence surveillée le président Mugabe, au pouvoir depuis trente-sept ans. TV5
La Chine et le Zimbabwe, des alliés fidèles
Les médias chinois soulignent que les entreprises et les investisseurs chinois ne devraient pas s’inquiéter de l’impact de la « situation » actuelle. La Chine est le plus grand partenaire commercial de l’Afrique et de nombreux ressortissants chinois vivent sur le continent. Les dirigeants chinois entretiennent des relations de longue date avec le pays depuis la fin des années 1970 et depuis 2003, ils ont développé des relations commerciales particulièrement étroites avec le président zimbabwéen Robert Mugabe. Marginalisé par les puissances occidentales, Mugabe a toujours pu compter sur le soutien inconditionnel de la Chine. De nombreuses visites officielles l’ont conduit à Pékin. BBC
Violentes manifestations anti-gouvernementales en Guinée-Bissau
En Guinée-Bissau, plusieurs milliers de personnes opposées au régime de José Mario Vaz et issues d’une coalition de 17 partis politiques ont manifesté pour exiger la mise en œuvre des accords de Conakry, la démission du Chef de l’Etat et la dissolution du gouvernement Umaro Sissoco Embalo. Ce jeudi 16 novembre et vendredi 17 novembre 2017, l’opposition du pouvoir en place en Guinée-Bissau a appelé ses partisans à descendre dans la rue. Pour ce premier jour de manifestations, des milliers de personnes sont descendues dans les rues, munis de banderoles sur lesquelles on pouvait lire « JOMAV RUA », c’est-à-dire « JOMAV QUITTE LE POUVOIR ». Une phrase également scandée durant leur parcours. BBC
Génocide rwandais: les parties civiles redoutent le non-lieu pour l’armée française
L’ex-amiral Jacques Lanxade et l’ex-général Raymond Germanos ne seront pas auditionnés par la justice française, dans l’enquête sur les possibles responsabilités de l’armée française lors du génocide rwandais de 1994. La cour d’appel de Paris a confirmé, ce jeudi, la décision prise par le juge qui mène l’instruction. Cette enquête concerne les faits survenus à Bisesero entre les 27 et le 30 juin 1994. Les militaires de la force Turquoise sont accusés de n’avoir prêté secours à des civils tutsis que trois jours après avoir constaté qu’ils étaient menacés par des génocidaires hutus. RFI
La défense au cœur d’une rencontre Etats-Unis-Afrique à Washington
Les représentants de l’Union africaine (UA) sont reçus ce jeudi à Washington pour la réunion annuelle de dialogue à haut niveau avec les Etats-Unis. Les discussions doivent porter sur les grands sujets d’intérêt pour la région tels que la lutte contre le terrorisme, la bonne gouvernance ou les échanges commerciaux et investissements. Vendredi, 37 ministres des Affaires étrangères du continent sont aussi conviés par le département d’Etat. L’objectif de l’administration américaine : renforcer ses liens avec l’Afrique. RFI
Ouattara appelle Mugabe à quitter le pouvoir « dans la dignité »
Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a affirmé vendredi à Abidjan que le président zimbabwéen Robert Mugabe confronté à un coup de force de son armée devrait « quitter ses fonctions dans la dignité ».
« Il faut que le président Mugabe puisse quitter ses fonctions dans la dignité. C’est le message que j’ai transmis au président de l’Union africaine (le GuinéenAlpha Condé). Le président Mugabe est une personnalité qui a consacré une bonne partie de sa vie à son pays et à la libération de son pays de la colonisation » a déclaré M. Ouattara, en marge d’une cérémonie à Abidjan. VOA
L’ONU réaffirme son attachement à « l’unité » du Cameroun
L’ONU s’est dite « particulièrement préoccupée » par la recrudescence des violences dans l’ouest anglophone du Cameroun, et a rappelé à son « attachement à l’intégrité territoriale et à l’unité du Cameroun », dans un communiqué. Le Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca) suit « avec une grande attention la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun », indique ce communiqué. VOA
Libye : une vidéo de migrants subsahariens vendus comme esclaves suscite colère et indignation
Les images viennent d’être rendues publiques par la chaîne américaine CNN. Après une enquête de longue haleine, celle-ci a pu prouver l’existence d’un marché aux esclaves subsahariens en Libye. Les commentaires de colère et de soutien affluent en masse sur les réseaux sociaux. En août 2017, CNN prend connaissance d’une vidéo tournée quelque part en Libye où l’on voit des Africains vendus aux enchères. « Huit cents », dit celui qui fait office de commissaire-priseur. « 900… 1 000… 1 100… » Vendu. Pour 1 200 dinars libyens – soit l’équivalent de 800 dollars, un homme est « acheté » par un Libyen. Jeune Afrique
Algérie : Abdelkader Messahel, le dernier des Mohicans
Poussé dans ses retranchements lors de l’université d’été du patronat, le chef de la diplomatie algérienne, Abdelkader Messahel, lâche ses coups… sur le Maroc. Et déclenche une nouvelle crise entre les deux voisins. Portrait-itinéraire d’un membre phare de l’entourage présidentiel. Ce vendredi 20 octobre s’annonçait plutôt tranquille pour Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires étrangères. Une intervention devant des hommes d’affaires réunis au siège de la foire d’Alger et, peut-être, un déjeuner composé de sardines grillées, voilà qui devait faire son bonheur en ce premier jour du week-end. Mais la matinée va se dérouler tout autrement. Jeune Afrique
Un incendie spectaculaire ravage l’Assemblée nationale à Yaoundé
Un incendie vraisemblablement d’origine accidentelle a ravagé dans la nuit de jeudi à vendredi une partie de l’Assemblée nationale camerounaise à Yaoundé. L’hémicycle n’a pas été touché. Les Camerounais ont pu constater les dégâts dès les premières lueurs du jour : une vaste partie de l’Assemblée nationale située à Yaoundé a été ravagée dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 novembre par un impressionnant incendie. France 24
Les Etats-Unis intensifient leurs frappes en Somalie
Les Etats-Unis ont discrètement intensifié leurs opérations en Somalie ces dernières semaines, accélérant notablement le rythme de leurs attaques de drones contre les islamistes locaux, les shebab, affiliés à Al-Qaïda, et désormais les jihadistes du groupe Etat islamique (EI). Les Etats-Unis ont mené 28 attaques de drones contre des islamistes depuis le début de l’année, dont 15 depuis le 1er septembre, selon un décompte du commandement militaire américain chargé de l’Afrique (AFRICOM) transmis jeudi à l’AFP. En 2016, le nombre de frappes en Somalie contre les shebab n’avait pas dépassé 15, selon les statistiques du Bureau of Investigative Journalism, une ONG britannique qui compile les données sur les frappes de drones américaines. TV5
Visite d’Edouard Philippe au Maroc: objectif Afrique
Le Premier ministre français Édouard Philippe a centré jeudi sa première visite au Maroc sur les moyens de soutenir les percées économiques en Afrique en partenariat avec son « allié historique ». La coopération antiterroriste, notamment face à la menace posée par le retour des combattants de Syrie et d’Irak, constitue aussi une priorité pour Paris et Rabat, selon la déclaration finale publiée à l’issue des rencontres officielles. Les deux pays y réaffirment également leur engagement à combattre la radicalisation et l’obscurantisme. Leurs positions respectives sont en phase sur la question sécuritaire dans la région du Sahel et la recherche d’une solution politique durable en Libye, selon cette déclaration. TV5
« Madagascar est le seul pays qui s’appauvrit depuis soixante ans sans avoir connu la guerre »
Des chercheurs de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) mettent en avant le rôle prédateur des élites, la faiblesse de la société civile et le tabou de la violence pour expliquer la trajectoire singulière de la grande île de l’océan Indien. Le Monde
« Paradise Papers » : le mystérieux trust offshore de Nelson Mandela
Nelson Mandela avait un trust sur l’île de Man, apparemment créé par son avocat, pour qu’il puisse discrètement verser de l’argent à des tiers. L’histoire est curieuse, tant il semblait improbable que la piste de ce leader de la lutte contre l’apartheid mène jusqu’à cet îlot de mer d’Irlande qui tente de se débarrasser de son image de paradis fiscal (définition). Les « Paradise Papers », ces 13,4 millions de documents partagés par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), dont Le Monde est partenaire, ont permis de mettre la main sur les dix-sept pages de l’acte de constitution original du « Mad Trust » – une référence à « Madiba », le nom du clan de Mandela – créé le 21 janvier 1995 par Ismail Ayob, l’avocat de l’ancien prisonnier. Nelson Mandela était alors depuis huit mois le premier président démocratiquement élu d’Afrique du Sud. Le Monde
Le Rwanda supprime les visas
A compter du premier janvier 2018, il n’y aura plus besoin de visa pour entrer au Rwanda. Ce pays d’Afrique centrale s’est imposé au fil des années comme un pilier de la libre circulation des personnes et des biens. Cette décision intervient après celle prise par les autorités de Kigali d’exempter de visa dans le cadre de la réciprocité les ressortissants de la République centrafricaine, du Tchad, du Bénin, du Sénégal, de la Guinée, du Ghana, de l’Indonésie, de Haïti ,des Seychelles et de Sao Tomé et Principe. Les ressortissants des pays de la communauté est-africaine, de la République démocratique du Congo et des états de l’Afrique orientale et australe, n’auront pas besoin de visa pour séjourner sur le sol rwandais sur une période ne dépassant pas trois mois. BBC