Les pirates somaliens ont libéré le cargo qu’ils avaient détourné
Les pirates somaliens qui s’étaient emparés lundi du tanker Aris 13, au large de la Somalie, ont libéré, jeudi 16 mars, le navire et ses huit membres d’équipage sri-lankais retenus en otage, a annoncé l’ONG Oceans Beyond Piracy. Les garde-côtes du Puntland, région semi-autonome de Somalie, ont fait aux pirates « une offre qu’ils ne pouvaient refuser et les pirates sont partis », a déclaré John Steed, responsable de l’Afrique de l’Est pour cette ONG de lutte contre la piraterie. Selon lui, le navire se dirige désormais vers la ville portuaire de Bossasso, capitale économique du Puntland. Le Monde
Somalie : Al Shebab « distribue de la nourriture »
Le groupe Al Shebab a déclaré avoir distribué de l’aide alimentaire aux personnes touchées par la sécheresse en Somalie. Sur leur site internet et radio, le groupe islamiste affirme que ses militants ont fourni de l’eau, de la farine de blé, du riz, du sucre et de l’huile de table aux Somaliens affectés par la crise alimentaire. Le pays est au bord de la famine, selon les Nations Unis. Près de 6 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population, ont besoin d’aide. BBC
Rwanda : manœuvres militaires lundi
Le Rwanda va abriter à partir de lundi une manœuvre militaire impliquant une dizaine de pays africains. La manouvre appelée « tranquillité en Afrique » vise à répondre aux problèmes africains par des solutions africaines. Placée sous l’égide de l’Union Africaine, cette opération va regrouper des troupes en provenance de l’Algérie, d’Angola, du Bénin, du Burkina Faso, du Tchad, d’Egypte et de l’Afrique du Sud. Selon Martin Nzaramba, ministre rwandais de la Défense et directeur des opérations, cette manœuvre militaire vise à concrétiser la volonté des Etats africains à résoudre par leurs propres efforts les problèmes de sécurité sur le continent. BBC
Soudan du Sud : deux morts lors de l’attaque d’un convoi humanitaire
Un convoi humanitaire a été pris pour cible mardi par des hommes armés au Soudan du Sud. L’attaque a fait deux morts et trois blessés, a annoncé jeudi l’Organisation internationale des migrations (OIM), qui dénonce l’insécurité chronique dans laquelle les humanitaires travaillent. « Alors qu’un convoi rentrait à Yirol (dans le centre du pays) après une mission sur le terrain, le 14 mars (mardi), un des véhicules est tombé dans une embuscade menée par des hommes armés à l’identité inconnue », a indiqué l’OIM dans un communiqué. « Tragiquement, deux personnes sont décédées de blessures par balle », ajoute l’organisation, précisant que ces personnes n’étaient pas des employés de cette organisation. Parmi les trois blessés, l’un « est un spécialiste de la santé travaillant pour l’OIM, il a été blessé par balles, mais son état de santé est actuellement stable », selon le communiqué. Jeune Afrique
Mali: une importante cache d’armes mise au jour par Barkhane près de Kidal
Au Mali, une opération des forces françaises Barkhane vient de s’achever dans la région de Kidal. Les militaires ont mis la main sur un important arsenal de guerre qu’ils ont fait exploser sur place. Après dix jours de fouilles intensives, les soldats du groupement tactique désert Korrigan ont mis à jour plusieurs caches d’armes dans la région de Kidal. Plus de quarante tubes lance-roquettes, 5 000 munitions et une demi-douzaine d’obus de mortiers ont été retrouvés. Les militaires français de l’opération Barkhane ont tout fait exploser sur place. RFI
Marine Le Pen à la rencontre des forces françaises de Barkhane
Après Emmanuel Macron et Francois Fillon, c’est donc au tour de la candidate du Front National d’aller rencontrer les soldats français basés sur le continent. Selon les informations recueillies par RFI et l’Agence France Presse (AFP) auprès du ministère de la Défense et du Front national, Marine Le Pen se rendra à Ndjamena, siège du commandement de l’opération Barkhane, en début de semaine prochaine, sans doute entre le mardi 21 et le mercredi 22 mars. Objectif selon son entourage : rencontrer les forces françaises « qui luttent contre le terrorisme islamiste », un thème cher à la candidate d’extrême-droite. Marine Le Pen qui, à travers ce déplacement, entend non seulement asseoir un peu plus sa stature présidentielle, mais également aller à la rencontre de soldats qui semblent de plus en plus réceptifs à ses idées. RFI
Ghana: un gouvernement de 110 ministres
Le président du Ghana est sous le feu des critiques pour avoir nommé 110 ministres dans son gouvernement. Un record dans l’histoire du pays. Le président Nana Akufo Addo a annoncé mercredi avoir nommé à nouveau 50 ministres délégués et quatre ministres d’Etat. Ce qui ramène à 110 le nombre total de ministres dans son gouvernement. Certains départements ministériels ont près de quatre ministres dont des délégués. Les ministres nommés vont avoir droit à des voitures de fonction, à la retraite et à d’autres avantages. BBC
La restructuration de l’armée centrafricaine reste un défi pour Bangui
Le premier bataillon de l’armée centrafricaine formé par l’Union Européenne devrait être opérationnel d’ici à la mi-mai. Seulement, cette armée ne dispose pas d’équipements, en raison de l’embargo imposé par les Nations Unies sur les armes. La renaissance, la restructuration et l’opérationnalisation des Forces Armées Centrafricaines (FACA) étaient début mars au cœur d’un colloque de l’armée à Bangui. Sur 8000 soldats recensés en 2013, seulement 6000 sont répertoriés en 2016. La mission européenne de conseil (EUTM) déployée en juillet dernier en a déjà formé près d’un millier et continue d’en former. VOA
Reprise du dialogue en RDC: la Cenco rappelle majorité et opposition à l’ordre
Les évêques congolais ont exhorté jeudi, à la reprise des pourparlers de sortie de crise en RDC dont ils sont médiateurs, majorité et opposition à cesser leurs « marchandages » et à travailler à l’application de l’accord de cogestion du pays et à l’organisation de la présidentielle. « La finalité de l’accord du 31 décembre 2016 est l’organisation des élections, pour permettre au peuple de se choisir de nouveaux dirigeants par les urnes », a martelé avec force jeudi Mgr Marcel Utembi, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), lors de la cérémonie de relance des pourparlers. Après un mois et demi de suspension, ces discussions entre délégations de la majorité et de l’opposition sur l’application de l’accord conclu le 31 décembre 2016 ont finalement repris jeudi à Kinshasa. VOA
Moïse Katumbi crispe Joseph Kabila
« Quand on cite le nom de Moïse Katumbi devant la Majorité présidentielle, ils deviennent fou », expliquait, le 10 mars, à La Libre Christian Mwando, président de l’Unadef (l’union nationale des démocrates fédéralistes), parti membre du G7, une des principales plate-forme de l’opposition congolaise. « Depuis la semaine dernière, c’est pire encore », explique un autre membre de l’opposition. « Parce que maintenant, la majorité présidentielle voit Katumbi partout ». Il est vrai que ces derniers jours, l’ex-gouverneur de l’ex-province du Katanga a été omniprésent aux portes de la République démocratique du Congo, lui qui vit en exil depuis dix mois et sa condamnation à trois ans de prison pour une étrange histoire de bien spolié. La Libre
Bénin: polémique sur une réforme constitutionnelle floue
Après des mois d’attente, le Parlement béninois doit examiner prochainement un projet de réforme constitutionnelle voulu par le chef de l’Etat, prévoyant notamment un mandat présidentiel unique. Mais le flou qui entoure le texte suscite la polémique dans ce petit pays ouest-africain. Réformer le « modèle politique » est l’une des promesses de campagne du président Patrice Talon, élu il y a moins d’un an, après une carrière dans les affaires. Parmi les mesures phares annoncées: limitation à un mandat présidentiel unique, création d’une Cour des Comptes et meilleur encadrement du financement des partis politiques. Le président Talon s’est dit conscient que « toucher la Constitution est objet de beaucoup d’inquiétudes et de soupçons », tout en affirmant que des « retouches techniques » sont nécessaires pour faire « évoluer » la démocratie béninoise. Slate
Tunisie : des centaines de familles souffrent du mystère des clandestins disparus
Six ans que ces Tunisiens ont disparu. Six ans que leurs familles attendent, entourées des portraits de leurs hommes partis en mer, d’articles de journaux soigneusement découpés et rangés, de souvenirs devenus si douloureux. Six ans qu’elles espèrent non plus vraiment un signe de vie, mais au moins des réponses à leurs questions. On les surnomme « les disparus ». Ils seraient environ 1 500 depuis 2011, dont 504 à avoir été officiellement recensés d’après le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES). « Entre 502 et 509 » d’après la dernière liste évoquée fin janvier par Radhouane Ayara, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de l’immigration et des Tunisiens à l’étranger. Jeune Afrique
Sénégal : comment l’affaire Khalifa Sall galvanise l’opposition à l’approche des législatives
Poursuivi pour détournement de deniers publics, le maire de Dakar, Khalifa Sall, a été écroué à la prison de Rebeuss. Mais l’édile dénonce une cabale politique et reçoit le soutien de nombreux ténors de l’opposition. «Jusqu’à aujourd’hui, je retenais les gens. Désormais, je libère tout le monde. C’est un combat politique. Nous allons donc nous battre politiquement, parce qu’il n’y a que cela qui vaille. » Lundi 6 mars, en début de soirée, sur le perron du bâtiment colonial qui abrite l’Hôtel de Ville de Dakar, c’est en chef de guerre que Khalifa Sall s’adresse pour la dernière fois à ses partisans. Parlant du camp présidentiel, il avertit : « Il faut qu’ils comprennent que tous les coups donnés seront rendus. » Jeune Afrique
Maroc : le roi Mohammed VI va remplacer le Premier ministre Benkirane
Le roi marocain Mohammed VI a annoncé qu’il allait limoger le Premier ministre Abdelilah Benkirane, qui a échoué à former un nouveau gouvernement après cinq mois de négociations. Un remplaçant sera désigné au plus vite. Le roi du Maroc Mohammed VI va désigner au plus vite un nouveau Premier ministre pour remplacer Abdel-Ilah Benkirane, a annoncé mercredi soir le cabinet royal. L’actuel chef du gouvernement n’est pas parvenu à former une majorité après cinq mois de négociations. « Pour dépasser la situation d’immobilisme actuelle, le roi a décidé de désigner une autre personnalité politique du PJD [Parti justice et développement] en tant que nouveau chef du gouvernement, dans le délai le plus proche », indique un communiqué. France 24
En Afrique du Sud, scandale autour de tweets sur la colonisation
L’ex-patronne du principal parti d’opposition en Afrique du Sud, Helen Zille, a provoqué jeudi une tempête sur les réseaux sociaux pour avoir défendu les aspects positifs du colonialisme dans une série de tweets rageurs. « Pour ceux qui considèrent que l’héritage du colonialisme est SEULEMENT négatif, pensez à l’indépendance de la justice, au réseau de transports, à l’eau courante etc », a écrit l’ancienne cheffe de l’Alliance démocratique (DA) sur son compte Twitter. « Est-ce que nous aurions ce niveau de soins spécialisés et de traitements sans l’influence coloniale ? Soyez honnêtes, s’il vous plaît », a poursuivi cette politicienne sud-africaine blanche. TV5
En Ouganda, l’attaque de Kasese aurait tué plus de 155 personnes, selon Human Rights Watch
Fin novembre 2016, les forces de l’ordre ougandaises ont attaqué le palais du roi du Rwenzururu, soupçonné d’avoir des visées séparatistes, à Kasese, dans l’ouest de l’Ouganda. Une intervention meurtrière qui a fait l’objet d’un rapport d’enquête de l’ONG Human Rights Watch (HRW) publié mercredi 15 mars. Un document accablant pour les forces de l’ordre, aussitôt dénoncé par le gouvernement. Après avoir enquêté dans la région et interrogé 95 témoins et personnes clés, l’ONG conclut à une version des faits très différente de celle des autorités. Alors que le décompte officiel fait état de 87 morts, assaillants compris, les 26 et 27 novembre 2016 dans toute la région, l’ONG en comptabilise au moins 155 durant la même période, dont au moins 15 enfants. Par ailleurs, 180 personnes sont toujours détenues, dont le roi lui-même, inculpé notamment de « meurtre » et « terrorisme ». Aucun membre des forces de l’ordre n’est poursuivi. Le Monde
Kenya : Uhuru Kenyatta parle de l’état de la nation
Dans son discours sur l’état de la nation avant les élections générales d’août prochain, le président Uhuru Kenyatta s’est félicité des succès de son administration durant son premier mandat. Le Chef de l’Etat Kenyan a aussi reconnu que son pays à encore des défis à relever. Il a indiqué que son gouvernement espère continuer à travailler sur ces questions s’il est réélu. Parmi les défis à relever, il y a l’insécurité, la corruption et le chômage. Dans son allocution, le Président Kenyatta a également mis en garde ceux qui entendent provoquer des divisions durant les prochaines élections générales. Il a demandé au pouvoir judiciaire, notamment aux tribunaux de tout faire pour que les élections soient libres, justes et transparentes. BBC