Mali: Une patrouille de l’armée tombe dans une embuscade près de Diafarabé, 04 morts
Quatre soldats ont été tués dans une embuscade tendue par des jihadistes dans la région de Motpi, dans le centre du Mali, apprend KOACI de sources concordantes. Des militaires en patrouille sont tombés dans une embuscade vers la mi-journée dans le secteur de Diafarabé, entraînant des affrontements avec des jihadistes. Selon l’armée , au cours de cet accrochage les FAMa (forces armées maliennes, NDLR) ont enregistré quatre morts ». Sous couvert de l’anonymat un élu local a précisé que les assaillants ont emporté des armes lourdes. Le Nord du Mali , est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda malgré la signature d’un accord entre le gouvernement malien et les principaux groupes touaregs. Koaci
« C’est l’arme des lâches » : au Mali, l’opération « Barkhane » face aux mines artisanales
« Ça débarque ! », crie le caporal Kevin. Le chauffeur du blindé fait taire le moteur. A l’arrière du véhicule, les têtes endormies, cachées sous les casques, se relèvent. Il est 6 h 30 du matin, ce 23 avril. L’opération de reconnaissance de quatre jours dans le Gourma-Rharous, un territoire du nord malien proche des régions du centre, vient d’être lancée. Soixante-dix hommes de l’opération française « Barkhane », déployée au Sahel pour lutter contre les « groupes armés terroristes », y sont engagés. « Il y a une menace IED. Il faut que nous vérifions le terrain », explique le caporal Margot, en regardant ses frères d’armes descendre du blindé. Le Monde
Au Soudan, la mobilisation se poursuit après la suspension du dialogue
Au Soudan, les militaires ont suspendu les négociations sur une transition politique. Si certains barrages routiers ont été levés, la mobilisation se poursuit dans le pays, notamment dans la capitale Khartoum. Les chefs du mouvement de contestation au Soudan ont qualifié jeudi 16 mai de « regrettable » la décision des militaires de suspendre pendant 72 heures les négociations sur une transition politique et affirmé leur intention de maintenir le sit-in de Khartoum. Les deux parties devaient plancher mercredi soir sur la composition d’un Conseil souverain, organe clé de la transition vers un pouvoir civil. Mais le Conseil militaire, au pouvoir depuis la destitution le 11 avril du président Omar el-Béchir, a décidé d’une pause, estimant qu’elle était nécessaire pour mettre fin à la dégradation de la situation sécuritaire dans la capitale, où les manifestants ont multiplié les barrages routiers. France24
Soudan du Sud: des jeunes de la diaspora manifestent contre Salva Kiir
Plusieurs petits rassemblements, d’à peine une cinquantaine de personnes, ont été organisés dans différentes capitales d’Afrique de l’Est, à Khartoum, Addis Abeba, Nairobi. Le « Red Card Movement » (Mouvement de la carte rouge) semble vouloir s’inspirer de la contestation populaire au Soudan voisin.Officiellement lancé il y a 2 semaines, le mouvement regroupe des jeunes soudanais – principalement issus de la diaspora. Ils appellent au départ du président Salva Kiir et tentent de mobiliser sur les réseaux sociaux. Selon un de ses responsables, un premier rassemblement était d’ailleurs prévu jeudi 16 mai à Juba, mais il a été annulé en raison de l’important déploiement militaire dans la capitale. RFI
Égypte: affrontements meurtriers dans le nord et le centre du Sinaï
Cinq militaires et 47 terroristes islamistes ont été tués dans des récents affrontements dans le nord et le centre du Sinaï, a annoncé jeudi 16 mai 2019 le porte-parole de l’armée égyptienne. Quelque 158 personnes suspectées d’appartenir à « Willayet Sinaa », une organisation affiliée au groupe État islamique, ont été arrêtées. Depuis la destitution du président Frère musulman Mohamed Morsi en 2013, l’État égyptien fait face à une véritable guérilla dans le nord du Sinaï. Même si les opérations du groupe extrémiste musulman ont perdu en intensité depuis l’envoi de 60 000 militaires dans la région, des attentats sporadiques ont fait plus d’une vingtaine de morts parmi les forces de sécurité depuis le début de l’année. Après le tout sécuritaire, le gouvernement tente aujourd’hui d’affaiblir le mouvement par le biais d’un développement économique. RFI
Au cœur de la bataille pour Tripoli: « On a vu trop de choses effroyables, des corps broyés, déchiquetés … »
Yarmouk est’un des trois lignes de front qui encerclent la capitale libyenne. Une ligne de front en plein quartier d’habitations où s’affrontent à l’arme lourde les troupes de l’homme fort de l’Est du pays, le Maréchal Haftar et ceux qui s’opposent à son offensive. Les attaques ont débuté le 4 avril. Objectif du Maréchal est affiché, prendre le contrôle de la capitale Tripoli et ainsi du pays tout entier. Pour convaincre de ses bonnes intentions, le Maréchal prétend libérer la capitale des milices et des terroristes. « Haftar prétend que nous sommes des terroristes, des gens de Daesh, mais nous n’en sommes pas. On a fait la guerre contre Daesh ! Vous vous rappelez la dernière fois qu’on s’était vus ? à Syrte? On avait remporté la guerre contre l’Etat islamique. » Le camps adverse est à 300 mètres. Les tirs ne cessent que rarement, même pendant le mois de Ramadan. RTBF
Niger: L’EI revendique l’attaque qui a coûté la vie à 28 soldats près de la frontière malienne
L’ organisation de l’Etat islamique (EI) vient de revendiquer l’attaque qui a coûté la vie à vingt huit soldats nigériens près de la frontière malienne, selon un dernier bilan communiqué jeudi par leur état-major. L’attentat qui a fait 28 morts dans les rangs de l’armée nigérienne mardi près de la frontière du Niger avec le Mali a été revendiqué par le groupe Etat islamique. A travers un communiqué , l’EI déclare que ses combattants ont pris pour cible un convoi de l’armée nigérienne, dans le village de Tongo Tongo, « tuant ou blessant 40 soldats. L’ organisation a intensifié ses attaques en Afrique de l’Ouest cette année, notamment au Nigeria et au Niger. Un deuil de trois jours national a été décrété par le Président nigérien Mahamadou Issoufou en hommage aux soldats. Koaci
Algérie : deux procureurs et le patron d’un organe anticorruption limogés
Le motif du limogeage de Benaïssa Ben Kathir, procureur général de la cour de justice d’Alger, Khaled el Bey, procureur de la République, et Mokhtar Rahmani, directeur général d’un organe anticorruption, n’a pas été précisé. Ces responsables avaient été nommés sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika. Le président algérien par intérim Abdelkader Bensalah a limogé jeudi deux procureurs d’Alger, où sont centralisées plusieurs enquêtes récentes visant des personnalités liées au régime du président déchu Abdelaziz Bouteflika, ainsi que le patron de l’organisme de lutte contre la corruption. Le motif de ces limogeages, qui visent des responsables nommés sous la présidence de Bouteflika, n’a pas été précisé. Jeune Afrique/AFP
Côte d’Ivoire : affrontements intercommunautaires meurtriers près de Bouaké
Trois personnes ont été tuées et une quarantaine d’autres blessées dans des affrontement intercommunautaires à Béoumi, près de Bouaké. Une simple altercation entre deux hommes a provoqué l’escalade de violences, ravivant des tensions déjà observées lors des dernières élections. Un couvre-feu a été instauré de 18 h à 6 h du matin. La nuit de jeudi a vendredi a été calme à Béoumi, après deux jours d’affrontements intercommunautaires durant lesquels trois personnes ont été tuées et une quarantaine d’autres blessées, parmi lesquels des policiers touchés par des balles de fusil artisanal. Un couvre-feu avait été instauré de 18 h à 6 h du matin et des renforts venus de Bouaké, Yamoussoukro et Abidjan ont été déployés. Toute la nuit, policiers et gendarmes, appuyés par des soldats dépêchés depuis la ville voisine de Bouaké, ont sillonné les quartiers et certains villages de la commune, en vue de mettre aux arrêts d’éventuels fauteurs de troubles et de faire la chasse aux éventuels pilleurs. Jeune Afrique
Cameroun : 2 militaires tués à Bamenda dans le nord ouest
Deux soldats Camerounais ont été tués mercredi à Mile 8, un quartier de Mankon (Bamenda), capitale régionale du nord ouest a appris koaci de sources sécuritaire et communautaire concordantes. « Trois de nos camarades ont été pris pour cible par les balles. Deux sont morts. Un a réussi à s’échapper », a rapporté notre source qui a souhaité garder l’anonymat. L’information est confirmée par une source communautaire. Selon un habitant de Mile 8, les militaires étaient en civil, » les militaires ne portaient pas leurs tenues. Ils étaient tous en civil sans aucune arme. Ils sont allés faire du sport à la station-service et revenaient à leur base en vélo lorsqu’ils ont été pris pour cible » , poursuit un habitant de Mile 8. Koaci
Cameroun : Attaque d’Alachu : le gouvernement reconnait que des militaires ont brulé des maisons
Le ministère de la Défense du Cameroun annonce l’ouverture d’une enquête après l’incendie de plusieurs maisons par des soldats dans le Nord-ouest. Le ministre de la Défense a réagi à l’attaque d’Alachu, un petit village dans le département de Bafut, région du Nord-ouest du Cameroun. Dans ce communiqué signé du ministre Joseph Beti Assomo, l’on apprend que « dans la mi-journée du mercredi 15 mai, deux soldats roulant à motocyclette dans la ville de Bamenda, ont été sauvagement et lâchement assassinés pas des terroristes embusqués dans des habitation lieu-dit Alachu/Bafut ». En guise de représailles, une équipe d’intervention est allée boucler et ratisser la zone, poursuit le ministre. Ce qui a conduit à un échange de coups de feu entre militaires et séparatistes armés. « Les militaires lancés à leur poursuite ont été pris à partie par de nombreuses personnes non identifiées et violentes », ajoute le communique qui explique que « la confusion a provoqué des échauffourées avec destructions des biens et incendies de quelques maisons » Journal du Cameroun
Togo : Prises de mesures contre des menaces sécuritaires
Le gouvernement a pris un décret qui porte création, attribution, organisation et fonctionnement du Comité Interministériel de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent (CIPLEV). La mesure, d’après le gouvernement, vise à garantir la sécurité des togolais et surtout anticiper les menaces terroristes auxquelles font face les pays de la sous-région. Le décret a été pris hier mercredi à Lomé par gouvernement togolais lors de son conseil des ministres. Le comité interministériel qui est mis en place a pour mission d’œuvrer à éradiquer ou à réduire sensiblement la propagation de l’extrémisme violent en donnant aux communautés de base, les outils et le soutien dont elles ont besoin pour lutter contre ce fléau. Il est aussi chargé de renforcer la coopération et la collaboration entre l’administration, les forces de défense et de sécurité pour une prévention et une lutte efficace. Koaci
Togo : Les opposants se mobilisent pour s’inscrire sur les listes électorales pour les municipales
La révision des listes électorales en vue des municipales du 30 juin au Togo, les premières depuis plus de 30 ans, a démarré jeudi, avec une forte mobilisation des partisans des principaux partis d’opposition qui avaient boycotté les dernières législatives ainsi que le recensement électoral. « Nous avons lancé un appel aux populations, afin qu’elles s’inscrivent massivement sur les listes électorales, car lors de notre appel au boycott la veille des législatives (du 20 décembre, ndlr), une grande partie des populations n’avaient pas pris leur carte d’électeur », a déclaré à l’AFP Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement. Plusieurs organisations de la société civile ont elles aussi appelé les Togolais à « sortir massivement » pendant les trois jours prévus pour mettre à jour les listes électorales (16, 17 et 18 mai). VOA
Bénin: installation sous haute tension sécuritaire de la nouvelle Assemblée
Au Bénin, les 83 députés élus lors des législatives contestées du 28 avril ont officiellement pris leurs fonctions ce jeudi 16 mai au matin. Leur installation s’est passée sous haute surveillance dans la capitale, Porto-Novo. Tous les députés viennent uniquement du camp du président Patrice Talon, puisque toutes les listes qui représentaient les partis d’opposition ont elles été invalidées par la Commission électorale. La cérémonie a eu lieu ce jeudi matin. Une installation sans aucune solennité. C’était une rentrée des classes sobre, entre élus et personnel parlementaire. Le doyen d’âge, Wallis Zoumarou, a prononcé un discours dans lequel il a reconnu que le Bénin, modèle démocratique, a bravé des moments de peur et d’inquiétude. « Notre pays n’en a pas besoin », a-t-il dit, et il a plaidé pour le dialogue et l’apaisement. RFI
Ebola en RDC : plus de 1 100 morts, des centres de traitement attaqués, l’ONU dénonce le « délire total » des rumeurs
Plus de 1 100 morts, de nombreuses attaques contre des centres de traitement, des « acteurs politiques qui instrumentalisent la maladie » … La République démocratie du Congo (RDC) est touchée depuis le mois d’août par une épidémie du virus Ebola. La deuxième plus grave après celle qui avait touché l’Afrique de l’Ouest en 2014. Pour le moment, les autorités congolaises et les organisation non gouvernementales (ONG) ne parviennent pas à freiner l’épidémie à cause notamment de la présence de groupes armés et des résistances d’une partie de la population. Ce qui rend compliqué les opérations sanitaires pour tenter d’endiguer le virus. Le Monde
RDC : la Commission diocésaine Justice et Paix plaide pour le financement des élections municipales
La commission diocésaine Justice et Paix de l’Archidiocèse de Kinshasa plaide pour le financement de l’organisation des élections municipales et locales sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo (RDC). Lors d’un point de presse organisé jeudi 16 mai à Kinshasa, le président de cette structure de l’Eglise catholique, Célestion Ohoto, invite le Président de la République, Félix Tshisekedi, de recommander au gouvernement de « mettre urgemment tous les moyens nécessaires à la disposition de la CENI pour la tenue de ces scrutins. » Selon le rapport de cette structure de l’Eglise catholique, depuis 2006, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a toujours pas organisé les élections municipales en RDC. La Commission diocésaine Justice et Paix estime pourtant que l’organisation de ces élections permettront d’élire démocratiquement les membres qui pourront développer les entités territoriales du pays. Radio Okapi
Kenya: la femme d’un opposant rwandais assassiné à Nairobi écrit au président
La femme de l’opposant rwandais assassiné Seth Sendashonga a écrit au président du Kenya. Cyriaque Nikuze Sendashonga demande à Uhuru Kenyatta de rouvrir le dossier du meurtre de son mari. Il y a quelques semaines, le président rwandais Paul Kagame avait publiquement expliqué ne pas regretter cet assassinat et même assuré que si l’ancien ministre et cadre du FPR, Seth Sendashonga, avait été tué le 16 mai 1998 à Nairobi, c’était parce qu’il avait franchi une ligne rouge. Pour la veuve de Sendashonga, les propos du chef de l’État rwandais sont un élément nouveau qui mérite enquête. RFI
Burundi: La justice ordonne la saisie de biens d’une trentaine d’opposants en exil
La justice burundaise a ordonné la saisie des biens notamment immobiliers d’une trentaine d’opposants en exil et de neuf militaires condamnés à la perpétuité pour leur participation au coup d’état manqué de 2015. Le président de la Cour Suprême et le procureur général de la République burundaise ont annoncé la saisie des biens d’opposants en exil et de militaires condamnés pour complicité dans la tentative de coup d’État des 13 et 14 mai 2015. Il s’agit de la saisie ses biens meubles et immeubles se trouvant sur le territoire » appartenant à 32 personnalités, parmi lesquels des militaires et activistes et opposants en exil hostiles au troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, afin que ceux-ci soient « exploités par l’État ». Ces 32 personnes , sont accusées de complicité dans la tentative de coup d‘État des 13 et 14 mai 2015 et font l’ objet de mandats d’arrêt internationaux. Koaci
Sénégal: la loi qui cadre la lutte contre la cybercriminalité critiquée par une ONG
Mercredi, le président sénégalais Macky Sall était à Paris, invité de son homologue français, Emmanuel Macron, pour participer à une conférence internationale pour améliorer la lutte contre l’extrémisme violent sur internet. Le Sénégal a modifié, en 2016, la loi qui cadre la lutte contre la cybercriminalité. Une loi essentielle, mais critiquée sur différents points par l’ONG Jonction, qui vient de publier un rapport complet. « Il est bien de sécuriser, mais une réglementation efficace doit tenir compte des droits et des libertés », les juristes qui produisent ce rapport ont décortiqué la loi de 2016. Ils estiment que la réglementation est aujourd’hui imprécise : la puissance des outils d’investigation, l’absence de limitation de la durée des interceptions, le manque de formation des agents dans la collecte des preuves ne fixent pas le cadre de l’enquête et pourraient donc porter atteinte au respect de la vie privée. RFI
Maroc : à peine rouvert, le procès du meurtre de touristes scandinaves a été reporté
Le procès des assassins présumés de deux touristes scandinaves, décapitées dans le sud du Maroc, a été ajourné, jeudi 16 mai, au terme d’une brève audience durant laquelle la partie civile a demandé à ce que la « responsabilité morale » de l’Etat soit engagée en vue de dédommagements. La troisième audience de ce procès lors duquel sont jugés à Salé, près de Rabat, plusieurs suspects ayant prêté allégeance au groupe Etat islamique (EI) a été fixée au 30 mai, selon un journaliste de l’AFP. Durant ce procès, ouvert le 2 mai, 24 personnes doivent être jugées pour « apologie du terrorisme », « atteinte à la vie de personnes avec préméditation » ou « constitution de bande terroriste ». Les principaux suspects sont accusés d’avoir tué Louisa Vesterager Jespersen, une étudiante danoise de 24 ans, et son amie Maren Ueland, une Norvégienne de 28 ans, dans la nuit du 16 au 17 décembre, sur un site isolé du Haut-Atlas (sud) où elles campaient. Le Monde
Trafic de bois précieux au Gabon: purge dans l’administration
L’affaire de la disparition de 353 containers remplis de kevazingo, un bois rare et très précieux interdit d’exploitation, continue à secouer le pays. Après les dénonciations, les sanctions provisoires commencent à tomber. Dans un communiqué, le gouvernement a annoncé jeudi soir la suspension de plusieurs cadres des douanes et des eaux et forêts dont les responsabilités dans la disparition de ces containers, pourtant placés sous scellés de la justice, semblent avérées. Treize cadres de la haute administration ont été suspendus de leurs fonctions. Le ministre des Eaux et Forêts perd son directeur de cabinet, son secrétaire général, le directeur général de la forêt, celui des industries forestières et quasiment tous les chefs qui opéraient dans la zone du port d’Owendo où étaient stockés les 353 containers portés disparus. Le ministre de l’Economie perd également plusieurs collaborateurs immédiats dont le directeur général des Douanes et plusieurs cadres au port d’Owendo. RFI