Nigeria: 22 morts dans un attentat suicide dans une mosquée de Maiduguri
Deux femmes déguisées en hommes se sont fait exploser, tuant au moins 22 personnes et blessant 35 autres mercredi lors de la prière du matin dans une mosquée de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, ont annoncé à l’AFP des responsables des secours. L’attentat s’est produit à 05H30 (04H30 GMT) dans le quartier Molai de la ville, qui est régulièrement la cible des islamistes de Boko Haram. Le porte-parole de l’Agence de gestion des urgences de l’Etat de Borno, Abdullahi Omar, a confirmé l’attaque à l’AFP: « Il y a eu une explosion dans la mosquée de Molai, à la périphérie de la ville ». Ce lieu de culte avait déjà été le théâtre d’un attentat le 15 octobre dernier qui avait fait 30 morts et 32 blessés. « Nous attendons le retour de notre équipe et de leur compte-rendu avant de pouvoir faire une quelconque déclaration », a ajouté M. Omar. TV5
Terrorisme en Afrique : des éléments du GIGN français prépositionnés à Ouagadougou
La capitale du Burkina Faso accueille déjà des forces spéciales françaises dans le cadre de l’opération Barkhane de lutte contre les groupes jihadistes sahéliens. « Dans le cadre de Barkhane (…) nous avons décidé de positionner à Ouagadougou des éléments du GIGN qui pourront en cas d’attaque dans la région intervenir rapidement pour apporter de la formation, un concours dans des circonstances de crise terroriste sérieuse », a dit le ministre en déplacement en Côte d’Ivoire, après l’attaque jihadiste qui a fait 18 morts dont 4 Français dans la station balnéaire de Grand-Bassam (40 km d’Abidjan). « S’il y a une crise terroriste dans la région », ces hommes pourront « immédiatement dispenser des conseils, (…) engager un contact qui permette de faciliter la coordination des actions et aller au-delà si cela devait être nécessaire », a-t-il expliqué n’excluant donc pas l’intervention sur le terrain des éléments du GIGN. VOA
Français tués à Grand-Bassam: « Il a pris une balle en pleine tête »
Quatre Français, deux travailleurs expatriés et deux retraités, ont péri dimanche dans l’attentat de Grand-Bassam. La plupart étaient installés en Côte-d’Ivoire depuis de nombreuses années. Eléments de portraits. Dans un décor de villégiature paradisiaque, ils ont été fauchés par les balles des terroristes. Quatre ressortissants français ont été tués lors de l’attaque terroriste qui a frappé dimanche la station balnéaire de Grand-Bassam (Côte d’Ivoire), a annoncé lundi soir l’Elysée dans un communiqué. Au total, ce sont 15 civils et trois officiers ivoiriens qui ont été abattus dans cet attentat revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). L’Express
Attentat en Côte d’Ivoire : AQMI dit avoir agi en riposte à l’opération française au Sahel
L’attentat de dimanche en Côte d’Ivoire est une réponse à l’opération antidjihadiste au Sahel menée par la France, a affirmé Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) dans un communiqué publié lundi 14 mars, qui menace de nouveau Paris et ses alliés. L’attaque contre la station balnéaire du Grand-Bassam a fait dix-huit morts, dont quatre Français. L’organisation djihadiste affirme dans sa revendication qu’elle a visé, et visera encore, la France « et ses intérêts dans les pays participant dans les opérations Serval et Barkhane », selon SITE, le centre de surveillance des sites internet islamistes. Le Monde
Attentat en Côte d’Ivoire : qui sont les victimes des attaques du 13 mars ?
Au moins 18 personnes, dont 15 civils – parmi lesquels quatre Français – et trois éléments des forces spéciales ivoiriennes, ont perdu la vie sous les balles des terroristes ayant attaqué, dimanche 13 mars, la plage de la station balnéaire de Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire. Qui étaient ces victimes ? Le Monde Afrique publie la liste des noms ainsi que quelques éléments biographiques, quand ils sont disponibles. Cet article a vocation à être complété au fur et à mesure que des compléments d’information nous parviendrons. Le Monde
Les attentats sont-ils la nouvelle norme en Côte d’Ivoire ?
L’attentat qui a fait 16 morts dimanche 13 mars dans une station balnéaire de Côte d’Ivoire a été effroyable et brutal, mais pas totalement inattendu. Des experts en sécurité avaient averti qu’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) représentait une menace croissante en dehors de son traditionnel bastion du nord du Mali. Le mouvement et son allié Al-Mourabitoun ont revendiqué les attaques qui ont fait 30 morts à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, en janvier et 21 morts à Bamako, la capitale malienne, en novembre. Dans un rapport détaillé publié le mois dernier, IRIN a constaté que les deux attentats marquaient probablement le début d’une tendance qui pourrait se poursuivre en 2016. IRIN
Côte d’Ivoire: Aqmi dévoile les objectifs de son attentat à Grand-Bassam
Lundi soir, au lendemain de l’attentat de Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a diffusé sur Internet un deuxième communiqué de revendications, plus détaillé que le premier diffusé le soir même de l’attaque, dimanche 13 mars 2016. Aqmi donne des indications sur les trois tueurs, envoyés en « représailles contre la France » et ses alliés dans la région. RFI
Que se cache-t-il derrière la visite des politiciens français à Abidjan?
Selon Aqmi l’attaque de Grand-Bassam a été menée par trois hommes dont les nationalités n’ont pas été précisées. Il s’agit de « Hamza al-Fulani, Abdul Rahman al-Fulani, et Abou Adam al-Ansari ». Dans la terminologie jihadiste, le nom « al-Ansari » désigne des combattants autochtones et le terme « Fulani » signifie Peuls, une ethnie présente dans une grande partie de l’Afrique de l’Ouest, dont le Burkina Faso. Aqmi a déjà revendiqué les attentats de Bamako (20 morts dont 14 étrangers le 20 novembre 2015) et Ouagadougou (20 morts le 15 janvier), qui avaient visé des lieux fréquentés par les étrangers. Les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur français, Jean-Marc Ayrault et Bernard Cazeneuve, sont attendus à Abidjan. Mais également l’ancien président Nicolas Sarkozy. Quel regard porter sur ces visites ? Cliquez sur la photo pour écouter l’analyse du journaliste indépendant et bloggeur ivoirien Kahofi SUY. Deutsche Welle
Burundi: Pierre Nkurunziza porte plainte contre X en France
Les avocats du président burundais Pierre Nkurunziza ont déposé le 9 février dernier une plainte contre X pour diffamation publique auprès du Tribunal de grande instance de Paris. En cause : la diffusion dans le journal de France 3 du 13 janvier 2016 d’une vidéo montrant des actes de mutilation. Présentée comme tournée dans la province de Karusi (dans le nord-est du pays) deux jours plus tôt, il s’est ensuite avéré que la vidéo était plus ancienne et probablement tournée en Afrique de l’Ouest. La rédaction de la chaîne s’est par la suite excusée de cette erreur. Mais les avocats du président Burundais ne comptent pas en rester là. RFI
Evacuation imminente de Hama en France
Le principal challenger du président Mahamadou Issoufou au second tour du 20 mars prochain a été transféré mercredi matin de la prison de Fillingué à Niamey par un hélicoptère de la force française Barkhane. M. Amadou, âgé de 66 ans, avait déjà été admis vendredi dans le centre de soin de Filingué pour y être soigné. Le 2 mars, l’opposition a réclamé la libération de l’opposant afin qu’il puisse mener sa campagne et affronter en « toute régularité » le président sortant Mahamadou Issoufou. La cour d’appel de Niamey, qui a examiné lundi une demande de liberté provisoire pour M. Amadou, rendra une décision le 28 mars. Il est poursuivi pour une affaire de trafic d’enfants qui empoisonne le climat politique nigérien depuis deux ans. BBC
Des ONG réclament des mesures fortes pour mettre fin au drame sud-soudanais
Les crimes de guerre se poursuivent sans relâche au Soudan du Sud. Meurtres, viols systématiques, et disparitions forcées sont le lot quotidien, comme l’ont fait ressortir de récents rapports de l’ONU, d’Amnesty International et de Human Rights Watch (HRW). Décembre 2013 – la date qui marque la descente aux enfers pour le Soudan du Sud. Des combats éclatent, c’est l’escalade. L’ONU parle de «violence grave et systématique à l’égard des civils». En octobre dernier, dans l’État d’Unité, plus de 60 hommes et garçons sont découverts morts asphyxiés. Amnesty International accuse les forces gouvernementales. Durant le même mois, Human Rights Watch révèle, preuves à l’appui, des « abus graves » perpétrés dans la région de Western Equatoria. VOA
L’Afrique de l’Ouest affiche une certaine résignation face à la multiplication des attentats
En Afrique de l’Ouest, les attaques terroristes de commandos djihadistes se revendiquant d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ou d’Al-Mourabitoune, deux groupes terroristes qui collaborent à nouveau depuis quelques mois et la réconciliation du chef de guerre Mokhtar Belmokhtar avec Al-Qaïda, s’étendent comme une tache d’huile. Le 20 novembre 2015, c’était le Radisson Blu hotel de Bamako qui était attaqué (20 morts), le 15 janvier l’hôtel Splendid et le café Cappuccino à Ouagadougou (30 morts), puis dimanche 13 mars, c’était au tour de la Côte d’Ivoire d’être touchée après l’attaque sur la plage de la station balnéaire de Grand-Bassam (18 morts). Slate
Augmentation du salaire de Jacob Zuma : L’apartheid version ANC
Le président sud-africain Jacob Zuma n’en finit pas avec ses frasques. Alors que couvent encore les cendres du scandale de financement à hauteur de 18 millions d’euros des travaux d’aménagement de sa résidence de Nkandla aux frais du contribuable sud-africain, l’Assemblée nationale vient de voter, par une majorité de 172 contre 82, une augmentation de salaire de 5% du chef de l’Etat. De source officielle, cette résolution du parlement serait venue en application des recommandations faites en novembre dernier par la Commission pour la rémunération à la fonction publique. Déjà en bonne position dans le classement des chefs d’Etat les mieux payés sur le continent, Zuma voit son salaire passer à près de 1 070 000 euros de rémunération annuelle, soit un peu plus de 140 000 euros par mois. Le Pays
Affaire El-Béchir : la Cour suprême rejette la demande d’appel du gouvernement sud-africain
La Cour suprême d’appel considère illégale la décision du gouvernement sud-africain de ne pas avoir arrêté le président soudanais en juin dernier, dans un jugement rendu ce mardi, confortant les décisions antérieures de la justice sud-africaine dans cette polémique. « La décision du gouvernement sud-africain de ne pas arrêter Omar Al-Bashir n’était pas compatible avec la loi sud-africaine. Pour cette raison, la demande a été rejetée », a déclaré la juge Carole Lewis, citée par le Mail and Guardian, le 15 mars 2015. « L’immunité, quelle qu’elle soit, y compris l’immunité de chef d’État, ne s’oppose pas à la poursuite de crimes internationaux », explique la Cour suprême dans ses conclusions. Jeune Afrique
Angola: l’épidémie de fièvre jaune a fait au moins 250 morts
Au moins 250 personnes sont mortes de l’épidémie de fièvre jaune qui sévit en Angola depuis fin décembre et continue à s’étendre, selon des chiffres donnés par plusieurs autorités sanitaires. « De samedi à lundi, le ministère de la Santé a enregistré 76 cas suspects et dix morts », a déclaré mardi à l’AFP la porte-parole du ministère de la Santé Adelaide de Carvalho, sans donner cependant de bilan global de l’épidémie. Le 8 mars, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait comptabilisé 250 décès depuis fin décembre, alors que des voix critiques s’élèvent pour dénoncer l’état déplorable du système de santé et le manque de financement pour lutter contre la maladie en Angola. TV5
Le porte-parole du gouvernement tunisien souhaite le retour de Ben Ali au pays
Alors qu’il évoque le nom de l’ancien président, dans le cadre d’un entretien accordé lundi à la radio privée IFM, Khaled Chouket, s’exclame: « Ben Ali, que Dieu mette fin à son accablement (…). Que Dieu mette fin à son exil. Moi je ne veux pas qu’il reste en Arabie Saoudite ». « Moi je ne respecte pas une nation qui exile ses dirigeants et ses chefs politiques. Moi j’appelle à ce qu’on lui permette de retourner à sa terre », ajoute le porte-parole du gouvernement, selon un extrait de cet entretien publié sur le site internet de la radio. Devant l’incrédulité de son interlocuteur, Khaled Chouket poursuit en expliquant que « les Tunisiens ne peuvent aller de l’avant qu’avec la réconciliation, la tolérance et la générosité ». « Nous avons fait vivre tous nos présidents dans le désarroi, nous n’avons reconnu aucun d’eux », ajoute ce membre de Nidaa Tounes, parti sorti vainqueur des législatives de 2014. Ces propos de M. Chouket, qui est aussi ministre chargé des Relations avec le Parlement, ont été très commentés mardi sur les réseaux sociaux, des internautes exprimant leur vive désapprobation. VOA