Afrique du Sud : le président Jacob Zuma démissionne avec « effet immédiat »
Le président sud-africain a finalement décidé de se plier aux ordres de son parti, le Congrès national africain (ANC). Après avoir laissé planer le doute sur son maintien au pouvoir, Jacob Zuma a annoncé, dans la soirée du mercredi 14 février, sa démission avec « effet immédiat », sans attendre le débat autour d’une motion de défiance, jeudi, au Parlement. « J’ai décidé de démissionner du poste de président de la République avec effet immédiat, même si je suis en désaccord avec la direction de mon organisation », a déclaré M. Zuma lors d’une allocution retransmise en direct à la télévision. Le Monde
Cyril Ramaphosa, le nouvel homme fort de l’Afrique du Sud
Annoncé comme le successeur de Nelson Mandela dans les années 1990, Cyril Ramaphosa concrétise, avec la démission de Jacob Zuma, son rêve : diriger l’Afrique du Sud. Retour sur le parcours du nouvel homme fort de la nation arc-en-ciel. Il est aujourd’hui comme le nouvel homme fort de l’Afrique du Sud. Avec la démission « immédiate » de Jacob Zuma, mercredi 14 février, le vice-président Cyril Ramaphosa a pris de facto la tête du pays. Conformément à la Constitution, il est devenu le président de la République par intérim dès la démission de Zuma. Le Parlement doit encore, dans les 30 jours, l’élire formellement à ce poste. France 24
Zimbabwe: Morgan Tsvangirai, opposant historique de Robert Mugabe, est décédé
Le chef du principal parti d’opposition au Zimbabwe, Morgan Tsvangirai, adversaire historique du régime de l’ex-président Robert Mugabe, est décédé mercredi à 65 ans des suites d’un cancer, laissant derrière lui un parti déchiré à quelques mois de l’élection présidentielle. « C’est avec tristesse que j’annonce que nous avons perdu notre icône et notre combattant pour la démocratie », a annoncé Elias Mudzuri, l’un des vice-présidents du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), le parti de Morgan Tsvangirai. « Nos pensées et prières vont à sa famille, au parti et à la nation », a-t-il ajouté sur son compte Twitter. TV5
Peine de mort requise contre 147 opposants en Guinée équatoriale
La peine de mort a été requise par le procureur de la République de Guinée équatoriale, mercredi 14 février, contre 147 militants du premier parti d’opposition jugés depuis lundi pour « sédition » et « attentat contre l’autorité », selon leur avocat. « Le procureur a requis la peine capitale contre tous les opposants », a déclaré à l’AFP Fabian Nsue, l’avocat des accusés jugés au tribunal de grande instance de Mongomo, fief du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, sur la partie continentale de la Guinée équatoriale. La tenue du procès a été confirmée à l’AFP de sources diplomatiques. Jointes par l’AFP, les autorités, qui affirment avoir déjoué une tentative de coup d’Etat fin décembre 2017, n’ont pas donné suite. Le Monde
En Ouganda, nouvelle arrivée massive de réfugiés en provenance de RDC
Alors que le pays fait face à la crise des réfugiés sud-soudanais, une nouvelle vague de réfugiés arrive depuis l’est de la RDC. Elle fait suite aux nouvelles violences qui ont lieu en Ituri notamment. Près de 40 000 Congolais ont traversé la frontière depuis le mois de janvier, soit autant que l’année 2017. Sur le terrain, le Haut Commissariat aux réfugiés essaie de faire face à cette nouvelle urgence. Mais la situation reste précaire. RFI
RDC : 652 millions d’euros gelés par les Britanniques au titre des sanctions européennes
Entre 2005 et fin septembre 2016, les Britanniques ont gelé 652 millions d’euros appartenant à des personnalités visées par des sanctions de l’Union européenne concernant la République démocratique du Congo. La somme est faramineuse. Au 30 septembre 2016, les autorités britanniques ont gelé 652 041 000 euros d’avoirs au titre des sanctions imposées par l’Union européenne à l’égard d’individus ou d’entités en RDC. Une information révélée le 12 février par le ministre britannique des Finances John Glen, qui répondait à une question parlementaire posée par la députée Helen Goodman. Radio Okapi
Coup de gueule de Kinshasa contre le rapport de l’ONU sur les droits de l’homme en RDC
Le gouvernement congolais proteste vivement contre le dernier rapport de l’ONU sur la situation humanitaire. Le ministre congolais Affaires étrangères a profité de son passage à la réunion informelle de l’ONU sur les élections au Congo à New York pour hausser le ton. « J’émet de sérieuses réserves par rapport au rapport des Nations unies qui ont voulu placé la situation humanitaire au Kasaï au même titre que la situation au Yémen ou même en Syrie. Je pense que même une personne qui n’a pas été en RDC ne peut pas comprendre que, sur la situation humanitaire, on puisse comparer la RDC au Yémen ou même à la Syrie, c’est quand-même terrible « , a tonné Léonard She Okitundu, chef de la diplomatie congolaise. VOA
Oxfam: le scandale s’étend au Soudan du Sud et au Liberia
Après Haïti et le Tchad, le scandale entourant l’ONG Oxfam s’est étendu avec de nouvelles accusations, de viol contre certains de ses employés au Soudan du Sud ou d’abus sexuels au Liberia. Un ancien militaire converti dans l’humanitaire, le Belge Roland van Hauwermeiren est au cœur du scandale au Tchad et en Haïti. On apprend maintenant qu’il a également sévi pour l’ONG Merlin – aujourd’hui Save the children – au Liberia en 2004. Licencié par Oxfam en raison de son comportement, il avait été embauché par Action contre la faim. RFI
Burkina Faso: des milliers d’habitants du Soum fuient des attaques
Au Burkina Faso, entre 14 et 15 000 personnes ont quitté leurs villages dans le Soum pour fuir les violences, selon le Comité international de la Croix-Rouge. Cette province, tout au nord du pays, à la frontière avec le Mali, est l’objet d’attaques récurrentes de la part de groupes armés. A la fin de l’année dernière, les forces anti-terroristes burkinabè ont mené plusieurs opérations de sécurisation. Prises entre deux feux, les populations locales préfèrent fuir la région. RFI
Référendum au Burundi : la police met en garde ceux qui militent pour le « non »
La police burundaise a implicitement menacé d’arrestation ceux qui font campagne pour le « non » au référendum constitutionnel prévu en mai. La réforme permettrait au président Pierre Nkurunziza de briguer un nouveau mandat et, potentiellement, de rester au pouvoir jusqu’en 2034. Je lance « un avertissement et une mise en garde à toute personne qui par son action ou son verbe, tentera d’entraver ce processus (…), particulièrement à la jeunesse qui est trompée par certains politiciens », a lancé sur un ton solennel Pierre Nkurikiye, le porte-parole de la police, dans une vidéo postée mardi sur le site de la radio-télévision nationale. Jeune Afrique
Sommet RDC-Congo-Angola : Joseph Kabila va demander l’aide de ses voisins pour les élections
Le président congolais Joseph Kabila accueille ce mercredi à Kinshasa ses homologues du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, et de l’Angola, João Lourenço. Un sommet tripartite de 24 heures pour aborder des questions d’intérêt commun. Mais aussi du processus électoral en RDC. C’est la toute première visite de João Lourenço à Kinshasa. Le nouveau président angolais est arrivé, le 14 février, dans la capitale congolaise pour prendre part au sommet tripartite entre son pays, la RDC et le Congo-Brazzaville. Le chef de l’État congolais, Denis Sassou Nguesso, a également fait le déplacement à bord d’un hélicoptère présidentiel qui a atterri directement au palais de la Nation. Jeune Afrique
Mali: un raid français contre le groupe jihadiste Ansar Dine fait au moins 10 morts
Au moins 10 jihadistes présumés ont été tués mercredi dans le nord-est du Mali lors d’une opération aérienne et au sol des forces françaises visant le chef du groupe Ansar Dine, le Malien Iyad Ag Ghaly, a-t-on appris de sources sécuritaires concordantes. « C’est la base du chef du réseau, Iyad Ag Ghaly, à Tinzaouatène qui a été la cible principale de cette opération », a déclaré mercredi soir à l’AFP une source sécuritaire étrangère présente au Mali. L’opération de mercredi s’est déroulée « à proximité de Inaghalawass, un oued distant de 900 mètres de la frontière algérienne, entre 04H40 et 05H20 (GMT et locales) », a précisé cette source s’exprimant sous le couvert de l’anonymat. TV5
Egypte : la police arrête l’ancien candidat à la présidentielle Abdel Moneim Aboul Foutouh
Une nouvelle figure critique du gouvernement est muselée. La police égyptienne a arrêté mercredi 14 février le dirigeant du parti politique, Abdel Moneim Aboul Foutouh, avec cinq de ses adjoints, ont rapporté des sources des services de sécurité. Il a été inculpé à son domicile au Caire, à son retour d’un voyage à Londres. La raison de l’arrestation de M. Aboul Foutouh, candidat à l’élection présidentielle de 2012, restait inconnue dans l’immédiat. Le Monde
La difficile vie des fonctionnaires tchadiens
Les fonctionnaires tchadiens commencent à ressentir les conséquences de la récente baisse des salaires. Payer les factures d’électricité ou subvenir à d’autres besoins des familles devient plus difficile pour les employés de l’Etat. Enock, devenu fonctionnaire au Tchad depuis près de dix ans, a vu son salaire réduit sensiblement par le gouvernement depuis le mois dernier. De la banque, où il est allé percevoir son salaire, Enock est rentré avec moins de 40 mille francs CFA, un montant avec lequel il doit nourrir sa famille de neuf membres et payer les factures mensuelles d’eau et d’électricité. BBC