Niger : 30 combattants de Boko Haram tués
L’armée nigérienne a annoncé mardi avoir tué 30 combattants de Boko Haram et capturé deux autres lors d’une opération. La secte Boko-Haram a subi une lourde perte selon le correspondant de BBC Afrique au Niger. Une patrouille mixte de soldats nigériens et tchadiens a tué 30 combattants de cette secte du Nigéria. Deux d’entre eux ont été capturés d’après le Colonel Moustapha Lédru porte-parole de l’armée nigérienne qui annonce aussi la perte de 5 militaires dans les rangs des forces de défense de son pays. BBC
Cinq soldats nigériens tués dans une embuscade de Boko Haram à l’est du pays
Une nouvelle attaque de Boko Haram a eu lieu lundi 12 septembre à Diffa à l’est du Niger. Il s’agit d’un accrochage non loin du village de Toumour. Le bilan est de cinq morts et six blessés du côté des soldats nigériens. L’attaque est survenue le jour de la fête de Tabaski. L’attaque a eu lieu non loin d’un puits pastoral à 8 kilomètres au nord du village de Toumour lundi vers 10h. C’est une patrouille militaire qui est tombée dans une embuscade des éléments de Boko Haram, précise un communiqué du ministère de la Défense. Le bilan est de cinq morts et six blessés parmi les militaires nigériens. Les blessés ont été évacués à Diffa. RFI
Nouvelle attaque d’un important oléoduc dans le Delta au Nigeria
L’oléoduc Afiesere-Iwhrenene a fait l’objet d’une nouvelle attaque mardi dans l’Etat du Delta (sud du Nigeria). Les Militants pour une justice sur les terres vertes du delta (NDGJM), groupe armé nigérian relativement récent, ont revendiqué l’attaque affirmant dénoncer la manière dédaigneuse dont que les « peuples du delta » sont traités par les autorités d’Abuja. « Pour prouver notre détermination à réduire à néant l’économie pétrolière du Nigeria (…), nos forces ont anéanti l’oléoduc Afiesere-Iwhrenene à 01H00 du matin, le 13 septembre 2016 », a écrit le groupe dans un courriel envoyé à la presse. VOA
Un sommet historique à Mogadiscio
Les chefs d’Etat de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) doivent se rencontrer dans la capitale somalienne, Mogadiscio, ce mardi 12 septembre. Ce sera la première fois depuis l’existence de l’IGAD, il y a 30 ans, qu’un sommet de cette fédération de pays d’Afrique de l’Est, aura lieu à Mogadiscio. La plupart des membres, dont l’Ethiopie, l’Ouganda et le Kenya, fournissent des troupes à la force de l’Union africaine intervenue en Somalie dans la lutte contre le groupe djihadiste Al-Shabab. BBC
Gabon : la société civile réclame le recomptage des voix
Une douzaine d’organisations de la société civile gabonaise ont présenté un « mémorandum » censé sortir le Gabon de la crise postélectorale. Elles invitent la communauté internationale à envoyer dans ce pays une mission chargée de superviser le recomptage des voix « bureau de vote par bureau de vote ». Le nouveau décompte des suffrages doit avoir lieu avec la collaboration de la Cour constitutionnelle et des représentants des candidats à l’élection présidentielle, selon les auteurs du « mémorandum ». BBC
Les Gabonais redoutent de nouvelles violences en attendant l’issue juridique de la présidentielle
Carena a été arrêtée lors de l’assaut contre le QG de Jean Ping après la proclamation des résultats de la présidentielle au Gabon, remportée par Ali Bongo. Elle raconte cette nuit de violences qu’elle redoute de voir se répéter. Un millier de partisans de l’opposant gabonais Jean Ping ont participé samedi 10 septembre à une « marche blanche » à Libreville, deux semaines après la réélection d’Ali Bongo Ondima à la présidence du Gabon. Hommes et femmes de tous âges s’étaient réunis au quartier général de leur candidat pour rendre hommage aux « combattants de la liberté morts pour la patrie » – trois selon les autorités, entre 50 et 100 selon le camp Ping. France 24
Cartographie électorale du Gabon : en attendant les vrais résultats…
En nous interrogeant récemment sur les élections présidentielles en Afrique, nous avions déjà mis à l’index un certain nombre de pays qui ne remplissaient pas les critères élémentaires de crédibilité. Le Gabon vient de s’y ajouter en commettant la plus grave des fautes : une totale opacité dans la publication des résultats. Pourtant, le pouvoir gabonais ne pouvait pas ignorer qu’il n’est désormais plus possible de tricher sur les chiffres depuis que chaque électeur détenteur d’un smartphone est devenu une commission électorale et une Cour constitutionnelle à lui tout seul. Il lui suffit d’assister au dépouillement dans son bureau de vote, de photographier le procès verbal et de l’envoyer à une plateforme de compilation des résultats. Cette remontée parallèle des résultats est d’autant plus facile au Gabon, où l’on compte à peine plus de 2500 bureaux de vote, et où le taux de pénétration de la téléphonie mobile était de 171 abonnés pour 100 habitants en 2014. The Conversation
Gabon, énième farce électorale africaine
L’Afrique a l’habitude des mascarades électorales. Il y en a eu en 2015 et 2016 au Togo, en Guinée, en Côte d’Ivoire, au Niger, au Congo-Brazzaville, au Tchad… mais rarement la fraude fut aussi grossière. Il est vrai qu’au Togo, en février 2015, ce sont les travaux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui ont été interrompus par une proclamation soudaine des résultats, mais l’honneur était sauf puisque les chiffres semblaient crédibles pour une communauté internationale crédule. Au Gabon, le pouvoir semble avoir été pris de court et n’a pas maquillé la fraude comme d’autres savent si bien le faire. Du coup, l’adversaire malheureux, Jean Ping, demande un recomptage dans le Haut-Ogooué. Ironie du sort, ce dernier refusa d’envisager un recomptage en Côte d’Ivoire en 2010 quand il était président de la Commission de l’Union africaine (UA). Le Monde
Zambie: investi pour un second mandat, Edgar Lungu appelle à l’unité nationale
Le président de Zambie a entamé ce mardi 13 septembre son mandat de cinq ans en exhortant le pays à l’unité nationale. Edgar Lungu, réélu le mois dernier dès le premier tour du scrutin, a déclaré lors de son investiture que les Zambiens étaient désormais «unis comme jamais». Il a prononcé son discours devant des dizaines de milliers de personnes réunies dans un stade de la capitale, Lusaka, dont le président du Zimbabwe, Robert Mugabe. RFI
Nouvelle épreuve de force en vue entre Mugabe et ses rivaux au Zimbabwe
Le gouvernement et l’opposition se sont engagés mardi dans un nouveau bras de fer au Zimbabwe, avec l’interdiction par la police de nouvelles manifestations prévues contre le président Robert Mugabe que ses adversaires ont aussitôt promis de défier. Sur fond de fronde persistante contre le plus vieux chef de l’Etat en exercice sur la planète, le directeur général de la police Newbert Saunyama a prohibé tout rassemblement dans les rues de Harare pour une période d’un mois à compter de vendredi. Cette mesure vise « l’organisation des manifestations et défilés de toute sorte (…) pour une période maximale d’un mois courant du 16 septembre au 15 octobre », a précisé le texte signé de sa main publié dans les colonnes du quotidien d’Etat Herald. TV5
Pétrole en Libye: la communauté internationale condamne l’offensive d’Haftar
La bataille du pétrole se poursuit en Libye. Le gouvernement d’union, soutenu par la communauté internationale, a perdu trois terminaux pétroliers dans l’est du pays. Des sites désormais contrôlés par les forces loyales au général Khalifa Haftar qui ne reconnaît pas le gouvernement de Tripoli après une offensive suivie de réactions en cascade. L’ONU, les Etats-Unis, les principaux pays européens condamnent l’initiative des forces du général Haftar. RFI
Des parlementaires mettent en cause la décision de Londres d’intervenir en Libye
L’intervention militaire britannique en Libye en 2011 était basée sur des « postulats erronés », accusent des parlementaires du Royaume-Uni dans un rapport publié mercredi 14 septembre. La commission des affaires étrangères de Westminster a relevé plusieurs erreurs dans le processus décisionnel qui a amené Londres à intervenir militairement dans le pays aux côtés de la France, officiellement pour protéger les civils réprimés par Mouammar Kadhafi. Le Monde
Soudan du Sud: le rapport sur la corruption est de la « foutaise », assure le gouvernement
Le rapport qui accuse l’élite politique et militaire du Soudan du Sud de s’être enrichie en profitant de la guerre civile qui ravage le pays depuis décembre 2013, est « de la foutaise absolue », a réagi mardi le gouvernement sud-soudanais. « Ce rapport, c’est de la foutaise absolue », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la présidence sud-soudanaise, Ateny Wek Ateny, en référence au rapport publié lundi par le groupe d’investigation The Sentry, dont l’acteur américain George Clooney est le cofondateur. Ce rapport accuse l’élite politique et militaire sud-soudanaise, en premier lieu le président Salva Kiir et son ancien vice-président devenu son ennemi à la tête de la rébellion, Riek Machar, de s’être enrichie durant la guerre civile. VOA
RDC : l’opposition prévoit de manifester le 19 septembre pour donner préavis à Kabila
Les Congolais vont manifester le 19 septembre devant les bureaux de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et devant les ambassades du pays à l’étranger pour donner un préavis au président Kabila de quitter le pouvoir au 19 décembre, a expliqué à VOA Afrique, Freddy Matungulu qui était jusqu’à récemment le modérateur de la plate-forme Dynamique de l’opposition. L’appel est lancé par le ‘Rassemblement’, la plus grande plate-forme de l’opposition, qui est sous la coupe d’Etienne Tshisekedi et qui boycotte le dialogue politique censé décrisper la tension née de l’impossibilité qu’évoquent les autorités congolaises d’organiser la présidentielle avant le 19 décembre 2016 comme le prévoit la Constitution congolaise.
Côte d’Ivoire et Ghana signent un accord contre le travail des enfants dans la cacao-culture
Dominique Ouattara et Lordina Mahama, premières dames de Côte d’Ivoire et du Ghana, ont signé mardi à Abidjan un accord de coopération engageant leur deux pays, premiers producteurs mondiaux de cacao, à lutter contre la travail des enfants dans la cacao-culture. « Profondément préoccupées par l’ampleur du phénomène », les signataires ont, lors d’une cérémonie, « dénoncé avec fermeté le fait que ceux qui se livrent à la traite des enfants, profitent de la vulnérabilité sociale et économique des familles et des enfants dans le but de les exploiter en ayant recours à la force, à l’enlèvement, à la fraude ou à la tromperie ». « Nos pays sont donc particulièrement exposés à la question des pires formes de travail des enfants dans la cacao-culture », a souligné Mme Ouattara, qui est très en pointe dans la lutte contre le travail des enfants. VOA
Une « tragédie » plane sur l’Ethiopie, avertit le marathonien rebelle de Rio
Si la communauté internationale détourne les yeux, l’Ethiopie risque de vivre une « terrible tragédie », a mis en garde mardi à Washington le marathonien qui a dénoncé aux jeux Olympiques de Rio la répression menée par le régime d’Addis Abeba. « Personnellement, j’ai extrêmement peur que cela prenne une dimension ethnique. Vous pourriez voir un scénario comme au Rwanda, où les groupes ethniques se dressent les uns contre les autres », a prévenu Feyisa Lilesa, vêtu d’un costume sombre. Le coureur de fond, réfugié aux Etats-Unis, a tenu sa première grande conférence de presse depuis qu’il a stupéfié le public mondial en croisant les poignets juste après avoir remporté sa médaille d’argent à Rio. Un geste utilisé lors de récentes et importantes manifestations antigouvernementales violemment réprimées en Ethiopie. Slate
Maroc-UE : l’avocat général de la Cour européenne demande le rejet du recours du Front Polisario
Dans l’affaire de l’accord d’association UE-Maroc, l’avocat général de la Cour européenne de justice propose de rejeter le recours du Front Polisario qui demandait à ce que l’accord ne s’applique pas au Sahara occidental. Dans le chapitre 7 du document de la plaidoirie de l’avocat général, dont Jeune Afrique s’est procuré une copie, ce dernier propose l’annulation de l’arrêt du Tribunal de l’Union européenne du 10 décembre 2015. À cette date, le tribunal avait demandé l’exclusion du Sahara occidental de l’accord agricole commercial Maroc/UE sous prétexte que le royaume n’avait pas donné assez de garanties pour que les populations locales profitent de cet accord. Jeune Afrique