Guinée-Bissau: courte victoire du parti au pouvoir aux législatives
Le parti au pouvoir a remporté une courte victoire aux élections législatives de dimanche en Guinée Bissau. Sans majorité absolue, le PAIGC va être contraint de former un gouvernement de coalition. Ce sont les élections les plus disputées depuis l’avènement de la démocratie en Guinée-Bissau, avec un taux de participation record de 84%. Le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) est arrivé en tête avec 47 sièges sur 102, mais en recul puisqu’il a perdu dix sièges. Un score inconfortable pour le parti au pouvoir, contraint donc de faire des alliances pour s’assurer une majorité au Parlement et gouverner. RFI
Le nouveau Premier ministre promet un gouvernement « jeune » et « technocrate »
Nous avons entendu le message de la jeunesse algérienne » qui manifeste depuis le 22 février, a assuré M. Bedoui, chargé lundi de former un nouveau gouvernement, après l’annonce par le président Abdelaziz Bouteflika du report sine die de la présidentielle prévue le 18 avril. « Les revendications de la rue algérienne » constitueront le cap que suivra le nouveau gouvernement, dont la composition devrait être annoncée « au plus tard la semaine prochaine« , a poursuivi M. Bedoui, au cours d’une conférence de presse conjointe avec le vice-Premier ministre Ramtane Lamamra. Cible d’une contestation inédite depuis son arrivée au pouvoir il y a 20 ans, le président Bouteflika a, lundi soir, repoussé la tenue de la présidentielle à l’issue d’une Conférence nationale, censée être mise en place rapidement et chargée de réformer le pays et de rédiger une nouvelle Constitution. Le mandat du gouvernement, qui n’aura qu’un rôle « de soutien et d’appui » de la Conférence nationale « sera de courte durée » et « ne dépassera pas une année« , a assuré M. Bedoui, laissant entendre que ladite Conférence nationale pourrait avoir fini ses travaux en un an, ce dont doutent de nombreux observateurs. TelQuel
Félix Tshisekedi gracie 700 prisonniers politiques
Parmi les personnes se trouve Firmin Yangambi, un avocat arrêté en 2009 et condamné à la peine de mort en 2010 et Franck Diongo, l’opposant politique. Le décret de libération de 700 prisonniers politiques a été lu par Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du président congolais, mercredi soir à la RTNC, la télévision nationale. Le président Félix Tshisekedi avait promis d’accorder la grâce présidentielle à des prisonniers politiques. Firmin Yangambi a été accusé de détention illégale d’armes et de tentative d’organisation d’une insurrection. BBC
Tshisekedi a nommé 110 conseillers, toujours pas de Premier ministre
Le nouveau président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a nommé quelque 110 conseillers à la présidence, mais toujours pas de Premier ministre, un choix qui dépend d’un accord passé avec son prédécesseur Joseph Kabila. Au total 80 conseillers au cabinet du président ont été nommés dans 16 collèges à raison de cinq par collège, d’après une ordonnance en date du 6 mars reproduite lundi par le site d’information en ligne Actualité.cd. Ces nominations récompensent des fidèles du parti de Félix Tshisekedi, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ou de son directeur de cabinet Vital Kamerhe, chef de l’Union pour la nation congolaise (UNC). VOA
Ebola en RDC: colère du Dr Mukwege contre l’attaque des centres de traitement
Le gynécologue congolais Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, a dénoncé les attaques perpétrées contre des centres de traitement d’Ebola dans l’est de la République démocratique du Congo ainsi que le déni de l’épidémie au sein d’une partie de la population. Déclarée le 1er août, la dixième épidémie d’Ebola sur le sol congolais a tué 584 personnes pour 927 cas, a indiqué le ministère congolais de la Santé dans son dernier bulletin quotidien publié mercredi soir. Des centres de traitement d’Ebola (CTE) ont été attaqués à plusieurs reprises ces derniers jours à Butembo, actuelle épicentre de la maladie dans la province du Nord-Kivu. Un policier a été tué dans une attaque samedi dernier. TV5
Six soldats tués dans des explosions au Mali
Six soldats maliens sont morts mardi dans l’explosion de mine anti personnelle dans le centre du Mali. L’armée malienne estime qu’il s’agit d’actes terroristes, même si les incidents n’ont pas encore été revendiqués. Les deux explosions se sont produites dans le centre du Mali, région en proie à l’insécurité. Le premier mars, neuf autres soldats ont été tués lorsque leur véhicule a sauté sur une mine. Pour colonel Diarran Koné, directeur de l’information et des relations publiques de l’armée malienne, il faut une meilleure collaboration des populations avec les soldats pour lutter efficacement contre les attaques terroristes. BBC
Kenya: rencontre entre le président français et son homologue de RDC
Emmanuel Macron et Félix Tshisekedi se sont finalement rencontrés au Kenya. Les présidents français et congolais ont partagé ce mercredi soir un dîner avec leur homologue kényan, à Nairobi. Une rencontre tripartite qui n’était pas prévue, mais les trois hommes ont voulu aller de l’avant. Les élections contestées en RDC restent dans les mémoires, « mais il faut avancer », dit-on à l’Elysée. Emmanuel Macron et Uhuru Kenyatta, visiblement sur la même longueur d’onde, ont demandé à leur homologue congolais de prendre son indépendance vis-à-vis de l’ancien président Joseph Kabila, au moment où on attend toujours la nomination d’un premier gouvernement. « Il faut un cabinet d’ouverture, qui donne de la place à l’opposition et aux camps de Martin Fayulu et Moïse Katumbi notamment », indique une source diplomatique. RFI
Un ancien général dénonce les « fautes » de la France au Rwanda
Un général de division en retraite dénonce les « fautes » de la France au Rwanda avant et pendant le génocide de 1994, dans un entretien à Mediapart et Radio France diffusé jeudi. Aujourd’hui âgé de 84 ans, Jean Varret est nommé fin 1990 chef de la Mission militaire de Coopération (MMC). A Kigali, le colonel rwandais Pierre-Célestin Rwagafilita, chef d’état-major de la gendarmerie, vient lui demander des armes lourdes pour faire du maintien de l’ordre, en lui expliquant: « Je vous demande ces armes, car je vais participer avec l’armée à la liquidation du problème. Le problème, il est très simple : les Tutsi ne sont pas très nombreux, on va les liquider ». De retour à Paris, le général Varret rend compte du risque de soutenir un pouvoir obsédé par la menace d’une « cinquième colonne » tutsi. Il est lu, mais personne ne l’écoute, affirme-t-il. Slate
Crise politique en Algérie : inquiétude et mutisme au Maroc et en Tunisie
Mutiques depuis le début des manifestations en Algérie contre le président Abdelaziz Bouteflika, le Maroc et la Tunisie observent avec circonspection, mais non sans inquiétude, la situation chez leur voisin. Alors que la mobilisation se poursuit en Algérie contre le président Abdelaziz Bouteflika, qui a décidé de ne pas briguer un cinquième mandat et de reporter la présidentielle prévue le 18 avril, les développements de la crise sont suivis de très près par la Tunisie et le Maroc voisins. Même si les autorités s’abstiennent de les commenter. Quelques jours à peine après le début des manifestations en Algérie, le chef de l’État tunisien Béji Caïd Essebsi avait déclaré, le 25 février à Genève, que le peuple algérien était « libre de s’exprimer comme il l’entend sur sa gouvernance ». « Chaque pays a ses propres règles, et je n’ai pas le droit de donner des leçons à qui que ce soit », avait-il cependant ajouté. France 24
Sénégal : Madické Niang rend son tablier de député
L’avocat Madické Niang, candidat malheureux à la présidentielle sénégalaise du 24 février, devait démissionner ce matin de son mandat de député. Il coupe ainsi l’herbe sous le pied de son ancienne formation, le PDS, qui venait de demander qu’il soit « automatiquement déchu de son mandat et remplacé ». La rupture est pleinement consommée entre la formation d’Abdoulaye Wade et Madické Niang. Le candidat malheureux à la présidentielle, qui a officialisé, le 9 mars, son départ du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), devait remettre ce jeudi matin sa lettre de démission au président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse. Jeune Afrique
Cameroun: un an de prison pour 26 personnes arrêtées en marge d’une marche de l’opposition
Vingt-six Camerounais arrêtés fin janvier à Yaoundé, en marge d’une manifestation à l’appel du principal opposant, Maurice Kamto, ont été condamnés lundi soir à un an de prison ferme pour manifestation illégale, a appris l’AFP mercredi auprès d’un de leurs avocats. Un tribunal de Yaoundé a condamné 26 personnes à un an de prison ferme pour « attroupement et manifestation illégale » a affirmé Me Sylvain Souop, chef de file des avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Parmi les condamnés, « au moins 12 sont du MRC », les autres étant des personnes arrêtées alors qu’elles avaient prévu de prendre part à une manifestation apolitique prévue le même jour que celle de ce parti, a ajouté Me Souop. TV5
L’économie centrafricaine menacée d’asphyxie
Depuis une semaine, des dizaines de camions sont restés bloqués à Garoua-Boulaï, ville camerounaise frontalière avec la RCA suite à un barrage érigé par les rebelles du FDPC d’Abdoulaye Miskine sur ce corridor. Ceux-ci protestent contre la formation du nouveau gouvernement inclusif au sein duquel ils ne sont pas représentés. La fermeture de cet axe, unique voie de ravitaillement de la capitale centrafricaine en marchandises et articles divers, n’est pas sans conséquences. Il s’agit d’une situation a un double impact : premièrement sur les opérateurs économiques et ensuite sur les consommateurs en raison de la hausse du prix des rares denrées qui arrivent sur les marchés. BBC
Pétrole : Eni annonce la découverte d’un gisement majeur au large de l’Angola
Eni vient d’annoncer la découverte d’un gisement de pétrole à 180 kilomètres des côtes angolaises. Le consortium composé du groupe italien, de la compagnie publique Sonangol et de SSI Fifteen Ltd y envisage une production conjointe de 20 000 barils par jour. La compagnie pétrolière italienne Eni a annoncé le 13 mars la découverte d’un gisement de pétrole majeur en Angola, dans le secteur du champs pétrolier baptisé Agogo. Ce puits découvert en eaux profondes à environ 180 kilomètres des côtes angolaises, grâce à des forages allant de 1 636 à 4 450 mètres de profondeur, pourrait contenir entre 450 et 650 millions de barils de pétrole léger. Ce réservoir possède d’excellentes propriétés pétrophysiques a ajouté la firme, qui envisage une capacité de production supérieure à 20 000 barils par jour. Jeune Afrique