Mali : Une attaque terroriste fait trois morts à Gao, le groupe de soutien à l’Islam revendique
Un attentat suicide , revendiqué par le groupe de soutien à l’ islam Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans a fait trois morts au moins et six blessés dont des travailleurs étrangers à Gao, dans le nord du Mali,avons-nous appris. Selon nos informations , un véhicule 4×4 piégé s’ est introduit lundi vers à 19h15 GMT dans la cour d’une résidence au 8e quartier de Gao sur la route wabari , à Gao, dans le nord du Mali . L’explosion a causé la mort de trois civils et blessé deux autres selon un bilan provisoire », a indiqué dans un communiqué le ministère de la Sécurité et de la Protection civile. Une source diplomatique a révélé que deux Cambodgiens, un Sud-Africain et un Zimbabwéen travaillant pour une société sous-traitants de l’UNMAS (le service de déminage de l’ONU) ont été également blessés. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al-Qaïda s’est pour sa part félicité , selon un texte diffusé par Al-Qaïda dans la soirée. … Le nord du Mali est en proie à des attaques jihadistes malgré un accord de paix entre le gouvernement et les principaux groupes touaregs. Koaci
Présidentielle à Madagascar : après dépouillement de la moitié des suffrages, la tension monte
Près d’une semaine après le premier tour de l’élection présidentielle du mercredi 7 novembre, les équipes des trois candidats favoris s’opposent aux résultats encore partiels. Si personne n’a fait mention d’une future descente dans la rue, la tension monte. Dans les rues d’Antananarivo, les taxis beiges de la capitale malgache avancent péniblement – et lentement – sur les pavés, entre les ornières. Les conducteurs ont souvent rafistolé de vieilles 2CV défoncées ou des 4L qui touchent presque le sol. On se demande toujours si elles vont arriver à bon port. La même question se pose aujourd’hui pour le processus électoral. Après le premier tour de l’élection présidentielle, mercredi 7 novembre, les équipes des trois candidats favoris s’opposent aux résultats encore partiels. Personne n’a fait mention d’une future descente dans la rue, mais la tension monte. JeuneAfrique
Cameroun: poursuites levées contre la journaliste anglophone Mimi Mefo
Au Cameroun, ce 12 novembre, le tribunal militaire de Douala a abandonné les charges qui pesaient contre MImi Mefo et par consequent, décidé de l’arrêt des poursuites contre elle. La journaliste anglophone avait été placée en détention la semaine dernière dans la prison de New Bell à Douala, poursuivie pour « propagation de fausses nouvelles ». Elle avait publié sur les réseaux sociaux une information qui accusait l’armée après la mort d’un pasteur américain à Bamenda, en zone anglophone. Déjà libre depuis le 10 novembre après 72 heures de détention à la prison de New Bell à Douala, Mimi Mefo s’est vue signifier par le tribunal militaire de la même ville qu’il n’existait plus d’affaire. RFI
Force G5 Sahel: les ministres française et allemande de la Défense au Mali
Visite au Mali des ministres française et allemande de la Défense. Elles ont rencontré, lundi 12 novembre à Bamako, les militaires européens qui, dans le cadre de la coopération, participent à la formation des militaires maliens. Mais Florence Parly est son homologue allemande ont également rencontré à Bamako le commandement de la force conjointe G5 Sahel, qui a transféré ses quartiers généraux dans la capitale malienne après l’attaque jihadiste de fin juin dernier contre ses locaux de Sévaré. Après le huis clos entre l’état-major du G5 et les ministres française et allemande de la Défense, le commandant de la force conjoint du G5 Sahel confie que « la rencontre s’est bien passée ». Mais pour être vraiment opérationnel, le général mauritanien demande « d’abord un quartier général, et puis on veut que les équipements arrivent beaucoup plus vite qu’ils ne le font actuellement ». RFI
Au Soudan du Sud, une paix si fragile
Au Soudan du Sud, la guerre civile qui fait rage depuis cinq ans est peut-être en passe de se terminer. Un accord de paix a été signé le 12 septembre par les belligérants, et fin octobre, le chef rebelle Riek Machar est rentré de deux ans d’exil pour participer à une cérémonie de réconciliation. Le pays tout entier hésite entre espoir et méfiance … car des accords de paix, il y en a déjà eu. Reportage à Juba de notre correspondant régional, Bastien Renouil. France24
Fayulu candidat commun : « Le retrait de Kamerhe et Tshisekedi était prévisible »
Le président de l’UDPS, Felix Tshisekedi et celui de l’UNC, Vital Kamerhe, ont retiré lundi les signatures qu’ils avaient apposées, la veille à Genève, sur le communiqué conjoint désignant Martin Fayulu comme candidat commun de l’opposition à la présidentielle du 23 décembre. Ce revirement était prévisible, estime l’analyste politique Joseph Kongolo. « Il fallait s’y attendre, parce que la majorité de la population congolaise attendait avoir un candidat commun, qui a une assiette électorale plus large que les autres. Fort malheureusement, la décision qui est sortie [à Genève] tombait sur un homme qui a l’expérience, l’expertise et un background politique considérable. Mais, par rapport à l’assiette électorale, il ne pèse pas assez suffisamment », a expliqué Joseph Kongolo. Selon lui, la désignation de M. Fayulu a surpris les bases respectives de l’UDPS et de l’UNC, qui avaient déjà « apprêté des affiches avec leurs candidats présidents […] et tout ce qu’il fallait comme matériel de visibilité ». Radio Okapi
La RDC vit la pire épidémie d’Ebola de son histoire, toujours incontrôlée
Depuis le début de l’épidémie d’Ebola dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans l’est de la République démocratique démocratique du Congo (RDC), 329 cas ont été recensés dont 205 décès. Selon le ministère de la Santé, le bilan de cette épidémie a dépassé celui de la première épidémie enregistrée dans l’histoire en 1976 à Yambuku, dans la province de l’Equateur, toujours en RDC. Pour le ministère congolais de la Santé, aucune autre épidémie d’Ebola n’a été aussi complexe que celle qui sévit actuellement dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). L’insécurité, la densité de la population et la résistance communautaire rendent plus difficile le travail des acteurs humanitaires. RFI
Nigeria : Abubakar Shekau revendique de nouvelles attaques dans une vidéo
Le leader fou de Boko Haram, est sorti de sa réserve pour revendiquer de récentes attaques menées, selon lui, par la faction qu’il dirige, dans le Nord est du Nigeria. Désavoué par l’Etat islamique, Abubakar Shekau est apparu dans une courte vidéo, dans laquelle il affirme que son groupe est responsable d’une attaque perpétrée lundi contre l’armée dans le village de Kumshe, près de la frontière camerounaise et dans bien d’autres villages. «Nous sommes responsables d’attaques à Kumshe, Gulumba et d’autres villages menées ces derniers jours», dit-il. D’après le site de surveillance des mouvements jihadistes SITE, l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), faction rivale avait déjà revendiqué la même attaque. Boko Haram est responsable d’au moins 20 000 morts et ces actes de terreur, dans le nord du Nigeria, ont provoqué l’exil de plus de 2,5 millions de personnes. Samedi soir , des centaines de personnes ont dû fuir après des attaques contre des villages et un camp de déplacés près de Maiduguri, ancien fief du groupe, dans le nord-est du Nigeria. Koaci
Conférence sur la Libye à Palerme : Les discussions se font en marge
Les acteurs principaux de la crise libyenne se sont retrouvés mardi matin, en marge de la conférence sur la Libye à Palerme, boudée par le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est du pays. Cette réunion, à laquelle a participé M. Haftar, selon un responsable italien, a eu lieu dans la matinée en présence du président du Conseil italien Giuseppe Conte. Egalement présents, le président égyptien Abdel Fattah al Sissi, le chef du gouvernement d’union nationale (GNA) internationalement reconnu, Fayez al-Sarraj, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, le Premier ministre russe Dimitri Medvedev, le président tunisien Beji Caïd Essebsi, le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, l’émissaire des Nations unies pour la Libye Ghassan Salamé et le président du Conseil européen Donald Tusk. Le maréchal Haftar, qui a fait planer le suspense sur sa participation à ce rendez-vous en Sicile, a indiqué à cette occasion à M. al-Saraj que sa démission n’était pas indispensable avant la tenue d’élections, selon un responsable italien. « Il n’est pas nécessaire de changer de cheval au milieu du gué », a-t-il dit, selon des propos rapportés par ce responsable. AFP
Zimbabwe : Le chef de l’opposition,Nelson Chamisa échappe à une tentative d’enlèvement
Le chef de l’ opposition zimbabwéenne , Nelson Chamisa aurait échappé de justesse à une tentative d’enlèvement samedi alors qu ‘il se revenait d’une manifestation samedi à Marondera. Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) a accusé des agents de l’Etat d’avoir participé à une tentative d’enlèvement de leur leader ,Nelson Chamisa ; près de Mabvuku alors qu’il quittait un meeting à Marondera. Une vidéo relayée par les médias locaux montre les ravisseurs qui tentent d’enlever l’un des collaborateurs de Chamisa , dont le cortège a été bloqué par des véhicules , selon le parti. Le gouvernement zimbabwéen s’est dit consterné par les accusations du MDC selon lesquelles , « des agents de la Central Intelligence Organisation avaient participé à cette tentative d’enlèvement. Koaci
Bobi Wine remonte sur scène
La pop star ougandaise devenue députée de l’opposition, Bobi Wine, s’est produite en spectacle pour la première fois depuis qu’elle a été accusée et emprisonnée pour trahison. Il y avait une forte présence policière pour ce spectacle en périphérie de la capitale Kampala, le premier depuis son retour de Bobi Wine des Etats Unis. Son show a été autorisé parce qu’il ne s’agissait pas d’un événement à caractère politique selon les autorités ougandaises. « Je remercie la police ougandaise d’avoir assuré la sécurité et de ne pas avoir procédé à des arrestations comme ils l’ont toujours fait », a déclaré l’artiste sur un ton décalé à la foule. … En août, Bobi Wine et plus de 30 autres politiciens de l’opposition ont été accusés de trahison après des jets de pierres sur le convoi du président après un rassemblement électoral dans le nord du pays. Bobi Wine devant les juges a indiqué avoir été torturé et battu alors qu’il était en détention : un témoignage que les autorités ont toujours nié. BBC
Algérie : Sale temps pour les libertés individuelles et collectives
« Le pouvoir profite de l’absence d’un contre-pouvoir pour essayer de détruire ce qui reste des espaces de libertés démocratiques », regrette Me Boudjemaâ. L’étau se resserre davantage sur le champ des libertés individuelles et collectives. Depuis le début de l’année en cours, l’Algérie a enregistré une série de violations des droits et des libertés des citoyens pourtant consacrés par le Constitution et protégés par les conventions internationales relatives au respect et à la promotion des droits de l’homme, ratifiées par l’Algérie. Syndicalistes, blogueurs, militants politiques, journalistes, acteurs, associations, migrants, demandeurs d’asile, réfugiés, partis politiques tout le monde a eu sa part de la nouvelle politique du pouvoir qui ne tolère aucune voix contraire à la sienne. Interpellations, emprisonnement, gel des activités, interdiction, répression, refoulement et placement sous contrôle judiciaire sont les modes opératoires choisis par le pouvoir pour faire taire ceux qui continuent d’exprimer leur opposition à l’ordre établi. Maghreb Emergent
Pourquoi l’Algérie refuse les appels au dialogue du Maroc
L’Algérie n’a pas répondu à l’appel au dialogue lancé par le roi du Maroc, Mohammed VI. La politologue Khadija Mohsen-Finan décrypte pour France 24 les dessous d’une relation plombée notamment par le contentieux sur le Sahara occidental. Enlisés dans un contentieux sur le Sahara occidental qui dure depuis plus de 40 ans, l’Algérie et le Maroc sont encore loin de renouer. L’appel du roi marocain Mohammed VI à un dialogue « direct et franc » avec l’Algérie, la semaine dernière, n’a toujours pas suscité de réponse côté algérien. Dans un discours à la télévision marocaine, le monarque a proposé le 6 novembre la création d’un « mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation » afin d’améliorer les relations entre Rabat et Alger, plombées par le contentieux territorial. La frontière entre les deux pays est fermée depuis 1994, et la dernière rencontre entre les chefs d’État remonte à 2005. Depuis, silence radio côté algérien, voire fin de non-recevoir. « Cette offre douteuse (…) est un non-événement qui ne mérite pas de réponse formelle », a indiqué « une source autorisée » algérienne au site algérien TSA. France24
Des affrontements dans le Tibesti au Tchad
Des combats ont eu lieu samedi au Tchad dans le massif du Tibesti (nord), où l’armée veut « nettoyer » la zone des orpailleurs illégaux et prévenir des incursions de rebelles tchadiens venus de Libye. Des « échanges de tirs entre une colonne de l’armée tchadienne et des membres d’un comité d’auto-défense retranchés dans des grottes de montagne » du Tibesti, dans la zone de Miski, se sont déroulés samedi, selon une source militaire qui a requis l’anonymat. Les combats ont duré plusieurs heures, deux véhicules de l’armée ont sauté sur une mine et trois militaires ont été évacués à Faya-Largeau, chef-lieu de la région du Borkou et base arrière de l’armée pour tous les combats dans le nord, a ajouté cette source. VOA
Congo-Brazzaville: l’ONU juge arbitraire la détention du général Mokoko
L’ONU épingle le Congo-Brazzaville sur sa gestion du cas Jean-Marie Michel Mokoko. Le général, candidat de la présidentielle de 2016, a été condamné en mai dernier à 20 ans de prison ferme pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et détention illégale d’armes et munitions de guerre. Ses avocats ont déposé des pourvois pour contester cette décision. Ils affirment attendre une date pour cela, mais ils avaient également saisi le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire. Et ce groupe estime finalement que la détention du général est arbitraire. RFI
Procès du putsch au Burkina: la hiérarchie a « accompagné le mouvement », accuse un prévenu
L’un des principaux acteurs du coup d’Etat manqué de 2015 au Burkina Faso, le colonel Boureima Kéré, a dénoncé lundi à la barre le « manque de fermeté » de la hiérarchie militaire lors des faits, l’accusant d’avoir « accompagné le mouvement ». Poursuivi pour « attentat à la sûreté de l’État » et meurtres et coup et blessures volontaires », le colonel Kéré, chef d’état-major particulier auprès de la présidence, a nié les faits devant le tribunal à Ouagadougou. « Même si l’armée n’a pas assumé le coup d’État, elle a accompagné le mouvement du général (Gilbert) Diendéré », considéré comme le cerveau du coup et ancien chef du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’unité putschiste, a-t-il ajouté. VOA