Le Burundi déclare 3 experts de l’ONU persona non grata
Le Burundi ferme ses portes à trois enquêteurs de l’ONU. Il s’agit du Sénégalais Doudou Diène, de la Camerounaise Lucy Asuagbor et de la Britannique Françoise Hampson, déclarés persona non grata sur toute l‘étendue du territoire burundais. Bujumbura leur reproche la publication le 05 septembre d’un “rapport diffamatoire et mensonger”, indique une note datée du 11 septembre et signée du ministre burundais des Affaires étrangères Ezechiel Nbigira. Le rapport incriminé auquel les autorités burundaises font référence est relatif à l‘état des droits de l’homme dans la nation est-africaine. Les trois experts y ont notamment prévenu que de graves violations des droits de l’homme, dont des crimes contre l’humanité, se poursuivaient sans relâche au Burundi, dénonçant à l’occasion les “appels récurrents à la haine” du président Pierre Nkurunziza. Africa News
Affrontements entre séparatistes anglophones et l’armée à Buea au Cameroun
Des affrontements entre séparatistes anglophones et soldats camerounais ont éclaté mardi matin à Buea, capitale de la région du Sud-Ouest anglophone en crise, faisant quatre morts dont un policier. Contactés par VOA Afrique, des habitants de la ville de Buea, chef lieu de la région du sud-ouest, en zone anglophone, témoignent que « des affrontements opposent depuis mardi matin les hommes armés et les forces de défense et de sécurité ». « On a suivi les coups de feu vers 4h30 TU », a déclaré une résidente de Buea sous anonymat, terrée dans sa maison. L’information a été confirmée à VOA Afrique par une source de sécurité de la ville : « il y a effectivement des affrontements dans les localités de Mile 17, Mekong Albert avenue et les environs de Muea ». VOA
Cameroun : l’ONU inquiète de la dégradation de la sécurité en zone anglophone
Pour la nouvelle Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, la situation sécuritaire en zone anglophone du Cameroun est des plus préoccupantes. Michelle Bachelet exhorte le gouvernement camerounais à réagir conséquemment.. L’ancienne présidente du Chili a fait cette déclaration lors de la 39è session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui s’est tenue le 10 septembre dernier. Elle a évoqué les conséquences négatives de la crise anglophone sur plusieurs domaines dont l‘économie et l‘éducation. L’appel de Michelle Bachelet intervient en pleine intensification des combats dans les régions dites anglophones entre les forces de sécurité et les séparatistes. Et ce sont les civils qui font partie des principales victimes avec plus de 180 000 personnes déplacés ayant un pressant besoin d’assistance humanitaire. Africa News
Elections en RDC: l’affichage des listes électorales fait toujours polémique
L’affichage des listes électorales en RDC, qui a débuté il y a tout juste une semaine, permettra-t-il de résoudre les imperfections du fichier électoral ? Des erreurs pointées par l’OIF dans son rapport d’audit publié au printemps dernier, et notamment la présence d’environ six millions d’électeurs enregistrés sans empreinte digitale et considérés par l’opposition comme potentiellement « fictifs ». « Non », répond l’opposition tandis que la Commission électorale lui reproche de ne pas jouer pleinement son rôle dans le processus. RFI
Les électeurs congolais testent la machine à voter
A quatre mois de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo, la commission électorale tente de rassurer l’électorat au sujet de la machine à voter. Le dispositif électoral se présente sous forme d’un écran tactile muni d’une imprimante incorporée. Depuis des mois, la machine à voter suscite les critiques de l’opposition qui craint des fraudes. Alors, la CENI organise des tests et invite la population à essayer la machine. Ecoutez ces avis recueillis par notre correspondant à Kinshassa Poly Muzalia. BBC
Affrontements entre policiers et étudiants à Abidjan
Des affrontements ont eu lieu mardi entre policiers et étudiants qui protestaient à Abidjan contre des frais de scolarité. Les étudiants ont affronté les forces de l’ordre aux divers points d’entrée de l’énorme campus de l’université Houphouët-Boigny de Cocody, un quartier chaud d’Abidjan. Les jeunes ont lancé des pierres et perturbé la circulation dans toute la ville. Les forces de l’ordre déployées en masse ont riposté par de nombreux tirs de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes. « Nous manifestons contre les droits +annexes+ », a souligné Mamadou Soro, étudiant et membre de la puissante Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). VOA
Afrique du Sud: Ramaphosa exclut des sanctions internationales
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a écarté mardi tout risque de sanction internationale s’il engage sa réforme agraire controversée, qui prévoit notamment des expropriations sans indemnisation au profit de la majorité noire du pays. « Je n’ai aucune raison de croire qu’un quelconque pays punira l’Afrique du Sud si nous prenons des décisions qui sont constitutionnelles, légales et respectent le droit international », a assuré M. Ramaphosa devant le Parlement. Le chef de l’Etat a engagé il y a quelques mois un projet de réforme foncière pour, dit-il, « réparer l’injustice historique grave » commise à l’égard de la majorité noire pendant la période coloniale et le régime raciste de l’apartheid. Slate
Présidentielle au Sénégal : le PDS se déchire autour de la candidature de Karim Wade
Une succession de lettres a mis le feu aux poudres au Parti démocratique sénégalais (PDS), où certains responsables commencent à questionner la stratégie du « va-tout » autour de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle, prévue en février prochain. Faut-il prévoir une alternative à la stratégie du « Karim ou rien » ? C’est une question qui agite le PDS depuis des mois mais que ses principaux responsables prenaient soin jusqu’ici de ne pas aborder, du moins publiquement. L’échange épistolaire peu amène qui vient de se jouer entre Abdoulaye Wade et son homme de confiance – et patron des députés du PDS -, l’avocat Madické Niang, à défaut de trancher le débat, laisse affleurer le clivage qui se joue en interne sur cette question stratégique pour le premier parti d’opposition au Sénégal. Jeune Afrique
Zimbabwe: l’opposition veut investir son chef « président légitime » du pays
Le chef de l’opposition zimbabwéenne Nelson Chamisa, qui dénonce les conditions frauduleuses de la victoire du chef de l’Etat Emmerson Mnangagwa lors des récentes élections, veut se faire symboliquement investir samedi président « légitime » du pays. « Le président (Chamisa) sera reconnu comme le président légitime du Zimbabwe par son parti et par le peuple, conformément aux résolutions du parti », a annoncé mardi à l’AFP son porte-parole Nkululeko Sibanda. Au pouvoir depuis la chute de Robert Mugabe en novembre dernier, M. Mnangagwa, 75 ans, a été déclaré élu au premier tour de la présidentielle du 30 juillet avec 50,8% des suffrages. Son principal rival, le chef du Mouvement pour un changement démocratique (MDC) Nelson Chamisa, a été crédité de 44,3%. TV5
Grogne au Bénin contre les nouvelles taxes sur les réseaux sociaux
L’utilisation de WhatsApp, Facebook, Twitter ou encore Viber est soumise à une taxe au Bénin depuis le 30 août. Le gouvernement béninois est dans le viseur des internautes. L’introduction d’une taxe sur les réseaux sociaux est au cœur de cette mésentente. Le Bénin réjoint l’Ouganda et la Zambie dans une réforme qui créée plus de mécontents qu’il n’en faut. L’utilisation de WhatsApp, Facebook, Twitter ou encore Viber est soumise à une taxe au Bénin depuis le 30 août. Cette pilule passée inaperçue vient du décret N° 2018-341 portant introduction d’une contribution sur la consommation des services de communication électronique fournis par les réseaux ouverts au public. Mais le pot au rose a été découvert lorsque le ministre des Finances, Romuald Wadagni, y a fait référence au forum des investisseurs, le 30 Août. VOA
Djibouti nationalise le terminal à conteneurs du port de Doraleh
Le gouvernement djiboutien durcit le ton dans le conflit qui l’oppose à Dubaï et nationalise le terminal à conteneurs du port de Doraleh. Selon un communiqué diffusé lundi, la nationalisation concerne l’ensemble des actions et des droits sociaux. En d’autres termes, l‘État djiboutien devient le propriétaire exclusif des 66 % des parts qu’il possédait déjà avant cette nationalisation, mais aussi les 33 % détenus par Dubaï Ports World, plus connu comme DP World. Fin février déjà, Djibouti avait résilié le contrat de concession du terminal de Doraleh attribué à DP World sur la base d’une concession de 50 ans à partir de 2006. Africa News
Afrique du Sud: Ramaphosa exclut des sanctions internationales à cause de sa réforme agraire
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a écarté mardi tout risque de sanction internationale s’il engage sa réforme agraire controversée, qui prévoit notamment des expropriations sans indemnisation au profit de la majorité noire du pays. « Je n’ai aucune raison de croire qu’un quelconque pays punira l’Afrique du Sud si nous prenons des décisions qui sont constitutionnelles, légales et respectent le droit international », a assuré M. Ramaphosa devant le Parlement. Le chef de l’Etat a engagé il y a quelques mois un projet de réforme foncière pour, dit-il, « réparer l’injustice historique grave » commise à l’égard de la majorité noire pendant la période coloniale et le régime raciste de l’apartheid. TV5
57 assassinats par jour en Afrique du Sud
Selon les chiffres officiels, l’Afrique du Sud enregistre 57 assassinats par jour. L’Afrique du Sud a enregistré 20.336 meurtres au cours de la dernière année, soit une augmentation de 1.320 meurtres par rapport à la même période de l’année précédente, a déclaré le ministre de la Police Bheki Cele. « Cela signifie 57 meurtres par jour. C’est à la limite une zone de guerre », a déclaré le ministre visiblement en colère. Les chiffres de la police montrent que le taux des meurtres a augmenté au cours des six dernières années. François Beukman, qui dirige le groupe parlementaire en charge de la police a qualifié les chiffres « d’alarmants et totalement inacceptables ». BBC
Une loi criminalisant les violences sexuelles au Maroc
La loi inclut une interdiction des mariages forcés et intervient à une période où les abus contre les femmes font souvent l’objet d’inquiétudes dans le pays. Le texte, initié en 2013 et amendé à plusieurs reprises, avait été définitivement adopté en deuxième lecture le 14 février. La loi marocaine incrimine désormais « certains actes considérés comme des formes de harcèlement, d’agression, d’exploitation sexuelle ou de mauvais traitement ». Elle prévoit des mesures de lutte contre le harcèlement dans les lieux publics, notamment des peines allant d’un à six mois d’emprisonnement ou une amende de 2 000 à 10 000 dirhams. BBC