Kenya: l’opposition manifeste, le pays s’enfonce dans l’incertitude
L’opposition est de nouveau descendue dans la rue mercredi au Kenya, au lendemain du retrait de son chef de file Raila Odinga de l’élection présidentielle du 26 octobre, qui a plongé le pays dans l’incertitude. M. Odinga estime que son retrait implique l’annulation pure et simple du scrutin fixé au 26 octobre – à la suite de l’invalidation par la Cour suprême de la réélection du président Uhuru Kenyatta le 8 août – et l’organisation d’un tout nouveau processus électoral. Le chef de l’Etat soutient lui que l’élection doit avoir lieu, avec ou sans son rival, une position symptomatique du contexte politique de plus en plus polarisé dans le pays et dont souffre déjà l’économie la plus dynamique d’Afrique de l’Est. TV5
Les 8 candidats de la présidentielle d’août peuvent se représenter au Kenya
La Commission électorale kényane a annoncé que les huit candidats en lice lors de l’élection présidentielle du 8 août, invalidée par la justice, peuvent se représenter au scrutin du 26 octobre, se conformant ainsi à une décision de justice. A la suite de l’annulation par la Cour suprême du Kenya de la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta, la Commission électorale (IEBC) avait convoqué une nouvelle élection, fixée au 26 octobre, entre M. Kenyatta et l’opposant Raila Odinga. A eux deux, ils avaient raflé la quasi-totalité des voix. VOA
Le Parlement kényan facilite la réélection de Kenyatta et ajoute à la confusion
Au lendemain du retrait surprise de Raila Odinga de la nouvelle élection présidentielle du 26 octobre, le Parlement kényan a voté un amendement facilitant la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta, provoquant des manifestations. Le Kenya s’enfonce jour après jour dans la crise. Alors que le Parlement kényan a voté, mercredi 11 octobre, un amendement controversé ouvrant la voie à la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta, des milliers de partisans du chef de l’opposition Raila Odinga ont manifesté, mercredi 11 octobre, au Kenya. France 24
Participation « très forte » au Liberia, où l’on attend les résultats de la présidentielle
Les Libériens attendent les premiers résultats de l’élection présidentielle qui s’est tenue dans le calme, mardi 10 octobre, et qui doit désigner le successeur pour six ans d’Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue chef d’Etat en Afrique et Prix Nobel de la paix 2011. La Commission électorale nationale (NEC) doit annoncer mercredi après-midi les premiers résultats du scrutin, qui conclut un processus historique de transfert démocratique des pouvoirs après les deux mandats remportés par Mme Sirleaf depuis 2005. Le Monde
Abidjan réfute une « dissension » entre Soro et Ouattara
« Il n’y a pas de raison qu’il y ait des dissensions entre M. Soro et le président de la République ». Le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné est formel. Il a réfuté mercredi, à l’issue du Conseil des ministres, toute forme de « dissension » entre le président Alassane Ouattara et le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro. « Il n’y a pas de guerre ouverte, il n’y a aucune raison qu’il y en ait. Le président de l’Assemblée nationale est membre du parti au pouvoir ». Il a ajouté que le gouvernement « laissait la justice faire ». BBC
Togo: aucune médiation en cours, 2 mois après le début de la crise
Au Togo, la mission de l’Organisation internationale de la Francophonie attendue depuis lundi à Lomé, n’est pas arrivée sauf quelques précurseurs. Officieusement, la mission aurait été tout simplement reportée pour des problèmes de préparation, alors que l’opposition togolaise a déjà annoncé son refus de la rencontrer tant qu’elle aurait à sa tête Aichatou Mindaoudou, qu’ils récusent pour des propos tenus en 2005 alors qu’elle était ministre des Affaires étrangères nigérienne. Est-ce la fin de cette médiation ou faut-il compter sur d’autres médiations possibles pour permettre au Togo de sortir de cette crise qui dure depuis bientôt deux mois ? RFI
Pas d’élections en RDC avant début 2019, selon la CENI
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé lors d’un échange avec des responsables des organisations de la Société Civile de Kinshasa qu’ faudrait au moins 504 jours après la fin d’enrôlement pour arriver au jour de scrutin. L’enrôlement encore cours a connu un retard entre autres à cause des violences dans le Kasaï. Il pourra y être prolongé jusque fin janvier 2018. » La CENI a besoin réellement de 621 jours mais après compression des jours, la CENI a besoin de 504 jours après la fin d’enrôlement pour arriver au jour de scrutin, » indique l’article posté sur le site internet de la CENI. Ce qui annoncerait une élection présidentielle, au mieux, début 2019. VOA
Est de la RDC: l’attaque d’une milice rwandaise fait plusieurs morts
Plusieurs personnes ont été tuées ce mercredi lors de l’attaque d’un village attribuée à une milice d’opposants hutus rwandais de l’est de la République démocratique du Congo, a rapporté un porte-parole de l’armée. Selon lui, cinq civils et un policier ont été tués. Les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont attaqué le village de Bwiza dans la province du Nord-Kivu, a déclaré à la presse le porte-parole de l’armée, Guillaume Ndjike Kaiko. « Les FDLR ont attaqué un commissariat de police. Un élément de la police a été tué. Quelques civils ont trouvé la mort ». L’armée est intervenue et a mis en « débandade » les miliciens, a-t-il ajouté. RFI
Génocide. France-Rwanda : ça ne finira donc jamais !
Les déclarations d’un nouveau témoin dans l’enquête française sur le déclenchement du génocide rwandais risquent de raviver les tensions diplomatiques entre Kigali et Paris. Cet éditorialiste burkinabé se désole que la sourde rancœur entre les deux pays ne soit pas près de s’éteindre. 1994. C’est depuis cette année que tout a basculé pour le Rwanda. Le pays connaît alors une barbarie humaine qui a été épinglée au tableau des stupidités de l’être humain ici-bas. Des hommes, des femmes et des enfants ont été arrachés d’une façon atroce à la vie, à l’amour de leurs proches et de leur patrie [d’avril à juillet 1994, le génocide organisé par des extrémistes hutus au pouvoir a fait 800 000 morts selon l’ONU, essentiellement parmi la minorité tutsie]. Les séquelles sont indélébiles. Courrier International
Burkina : quand Diendéré tente de justifier « le coup d’État le plus bête du monde »
Pour la première fois depuis son arrestation, Gilbert Diendéré, l’ancien chef d’état-major particulier de Compaoré, revient sur ces jours de septembre 2015 où tout a basculé. Voilà deux ans qu’il est enfermé entre les murs décrépis de la maison d’arrêt et de correction des armées (Maca), à Ouagadougou. En polo gris et pantalon de toile, Gilbert Diendéré ne porte plus le treillis mais ne se plaint pas : il assure qu’il tient le coup, qu’il « n’y a pas de problème ». La détention n’a pas changé la nature de ce militaire aussi courtois que taiseux. Pourtant, en cette chaude matinée de septembre, assis sur une chaise en plastique sous un manguier dans la cour de la prison, l’ancien chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré accepte pour la première fois d’évoquer les épisodes qui l’ont conduit ici. D’une voix calme, parfois hésitante, il tente d’expliquer comment il est sorti de l’ombre pour prendre la tête du « coup d’État le plus bête du monde », en septembre 2015. Jeune Afrique
Fin de l’état d’urgence en Zambie
Le ministre zambien de la Justice, Given Lubinda, a annoncé mercredi l’expiration dans la soirée de l’état d’urgence proclamé il y a trois mois à la suite d’une succession de troubles attribués par le gouvernement à l’opposition. Le président Edgar Lungu avait déclaré en juillet l’état d’urgence, validé dans la foulée par le Parlement, après plusieurs incendies criminels destinés selon lui à « créer la terreur ». « La déclaration faite le 11 juillet expire aujourd’hui à minuit », a déclaré M. Lubinda devant les députés mercredi. TV5
« Les licenciements d’Areva vont accroître l’insécurité au Niger »
La compagnie minière française Areva décide de licencier des centaines de travailleurs en début de l’année prochaine. Les différents syndicats des travailleurs des mines qui sont sur le pied de guerre dénoncent cette décision et comptent user de tous les moyens légaux en leur possession pour faire échec à cette décision. Selon eux, les personnes licenciées deviennent des cas sociaux car n’ayant plus de revenus. Une situation qui accroît l’insécurité dans la région d’Arlit, aux yeux de Mahamane Laminou, le secrétaire général du Syndicat des travailleurs des mines (SYNTRAMIN). RFI
Education des filles: 9 pays d’Afrique parmi les 10 «mauvais élèves»
A l’occasion de la « Journée internationale de la fille », instaurée par l’agence ONU Femmes il y a 6 ans, l’ONG One – cofondée par le chanteur Bono – publie un rapport alarmant sur l’accès à l’éducation des filles dans le monde. Intitulé « Accès des filles à l’éducation dans le monde : les mauvais élèves », cette étude établit le classement des pays où il fait le moins bon être écolière. Parmi les dix « mauvais élèves », neuf se situent en Afrique : la liste comprend le Soudan du Sud, la République centrafricaine, le Niger, le Tchad, le Mali, la Guinée, le Liberia, le Burkina Faso et l’Ethiopie. L’Afghanistan figure également dans le groupe. RFI