En Algérie, Bouteflika renonce à un 5e mandat
« Il n’y aura pas de cinquième mandat », a déclaré le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, dans un message adressé à ses compatriotes et publié par l’agence officielle Algérie Presse Service (APS). Il a annoncé sa décision de ne pas briguer un 5ème mandat à la magistrature suprême, ainsi que le report à une date non encore fixée de l’élection présidentielle prévue initialement le 18 avril 2019. M. Bouteflika, âgé de 82 ans, dirige l’Algérie depuis deux décennies. De nombreux klaxons commençaient à résonner lundi en début de soirée, dans le centre d’Alger, après la publication du message du chef de l’Etat à ses compatriotes, rapporte l’Agence France-Presse (AFP). BBC
Algérie: des étudiants de retour dans la rue pour dénoncer une « ruse » de Bouteflika
Plusieurs centaines d’étudiants et étudiantes manifestent mardi dans le centre d’Alger, malgré les annonces la veille d’Abdelaziz Bouteflika, qualifiées de « ruse » du pouvoir visant à prolonger pour une durée indéterminée le quatrième mandat du chef de l’Etat. « Les étudiants résistent à la prolongation du 4e mandat! », scandent les manifestants brandissant de nombreux drapeaux, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ceux-ci ont commencé à défiler dans une des principales artères du centre-ville, après s’être rassemblés sur la Place de la Grande-Poste, bâtiment emblématique du coeur de la capitale. « Il faut sauver le peuple, pas le pouvoir », « Pas de ruse, Bouteflika », crient encore les étudiants, qui manifestent pour le 3e mardi consécutif, après des appels réitérés sur les réseaux sociaux. TV5
En Algérie, deux proches d’Abdelaziz Bouteflika forment le nouveau tandem gouvernemental
Noureddine Bedoui, chargé de former le nouveau gouvernement algérien, et Ramtane Lamamra, nommé vice-Premier ministre, sont tous les deux des hommes proches du président Abdelaziz Bouteflika. S’il y a un changement politique effectif annoncé par Abdelaziz Bouteflika, lundi 11 mars, c’est celui du gouvernement, désormais dirigé par un tandem. Le président algérien a limogé l’impopulaire Premier ministre Ahmed Ouyahia, l’une des têtes de turc favorites des manifestants. Difficile cependant d’y voir un renouvellement des dirigeants, puisque la direction du gouvernement est confiée à deux hommes proches du président : Noureddine Bedoui, jusqu’ici ministre de l’Intérieur, épaulé par Ramtane Lamamra, diplomate chevronné et estimé à l’étranger, nommé à la fois vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères – poste qu’il avait déjà occupé entre 2013 et 2017. France 24
L’Algérie au bord de la crise économique
La situation économique économique de l’Algérie n’est pas pour rien dans ce mouvement de protestation qui a conduit Abdelazziz Bouteflika à retirer, lundi, sa candidature à l’élection présidentielle. Le pays est même au bord d’une grave crise économique. France 24
La stratégie de l’Union européenne au Sahel et le nexus « sécurité-développement »
« La sécurité du Sahel est aussi la sécurité de l’Europe » selon l’ambassadeur Angel Losada Fernandez, Représentant spécial de l’UE pour le Sahel. Dans un entretien avec le Centre d’études stratégiques de l’Afrique, l’ambassadeur Losada évoque la stratégie de l’UE au Sahel, selon le nexus sécurité-développement. Les quatre piliers de cette stratégie incluent la jeunesse, la lutte contre la radicalisation, les migrations et la lutte contre les trafics illicites. L’ambassadeur Losada est à ce poste depuis 2015. Par le passé, il a occupé plusieurs fonctions en tant que diplomate, notamment Représentant permanent de l’Espagne auprès de la Commission de la CEDEAO de 2006 à 2011. Centre d’études stratégiques de l’Afrique
Mali: les terroristes toujours actifs dans le secteur d’Akabar
Au Mali, les militaires de l’opération Barkhane ont réussi dimanche 10 mars à déjouer une attaque suicide particulièrement bien organisée au sud de la ville de Ménaka, non loin de la frontière avec le Niger. Alors qu’ils s’étaient installés pour mener des opérations de contrôle dans cette région considérée comme un fief d’EIGS (Etat islamique au Grand Sahara), un groupe armé terroriste très mobile a tenté de pénétrer dans leur dispositif. La réplique a permis de contrer l’attaque, mais deux militaires français blessés ont dû être évacués vers un hôpital militaire en France. RFI
Mali : « vraisemblable » que le chef jihadiste Amadou Koufa soit encore en vie, selon l’état-major français
Il est « vraisemblable » que le prédicateur radical peul Amadou Koufa, un important chef jihadiste, soit encore en vie, alors que Bamako et Paris le donnaient pour mort depuis fin novembre, a indiqué lundi l’état-major français. Le 23 novembre, la France et le Mali avaient annoncé la mort dans une opération militaire française d’Amadou Koufa et d’une trentaine de membres de son groupe, qui appartient à l’alliance jihadiste « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » (GSIM) dirigée par le Touareg malien Iyad Ag Ghaly. Mais un homme présenté comme Amadou Koufa est récemment apparu dans une vidéo dont les autorités maliennes et françaises ont examiné l’authenticité. Selon les conclusions de Paris, « il est vraisemblable que ce soit lui » et qu’il soit donc toujours en vie, a indiqué le porte-parole de l’état-major français, le colonel Patrik Steiger. Jeune Afrique
Mali: les terroristes toujours actifs dans le secteur d’Akabar
Au Mali, les militaires de l’opération Barkhane ont réussi dimanche 10 mars à déjouer une attaque suicide particulièrement bien organisée au sud de la ville de Ménaka, non loin de la frontière avec le Niger. Alors qu’ils s’étaient installés pour mener des opérations de contrôle dans cette région considérée comme un fief d’EIGS (Etat islamique au Grand Sahara), un groupe armé terroriste très mobile a tenté de pénétrer dans leur dispositif. La réplique a permis de contrer l’attaque, mais deux militaires français blessés ont dû être évacués vers un hôpital militaire en France. RFI
RDC : la coalition de Kabila remporte la quasi-totalité des assemblées provinciales
Le Front commun pour le Congo (FCC), la coalition dirigée par l’ancien président Joseph Kabila, a remporté le 11 mars la quasi-totalité des présidences des assemblées provinciales, posant ainsi la question de la marge de manœuvre de l’action de Félix Tshisekedi et de son gouvernement dans les provinces. C’est une victoire pour le Front commun pour le Congo (FCC), la coalition dirigée par l’ex-président Joseph Kabila. Lors de l’élection des membres des bureaux définitifs des assemblées provinciales, le FCC a remporté 20 provinces sur les 24 où les élections ont été organisées le 11 mars, selon le décompte encore provisoire. Jeune Afrique
Jean-Pierre Bemba réclame 68 millions d’euros à la CPI
L’ex vice-président congolais Jean-Pierre Bemba veut être dédommagé pour les 10 ans passés en prison. L’annonce de cette requête face à la Cour pénale internationale (CPI) a été faite par l’avocat de l’homme politique congolais poursuivi puis acquitté des charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. « Le but de cette demande est de tenter de réparer une partie des dommages causés à l’homme et à sa famille par son arrestation, sa détention et les actes accessoires de la Cour et de certains États parties », a déclaré Peter Haynes dans un document transmis à la CPI. BBC
Bénin: l’opposition manifeste à Cotonou contre son exclusion des législatives
L’opposition exige la réintégration de ses candidats dans le processus électoral. Au nom « d’élections inclusives », plus de 50 000 personnes selon les organisateurs et environ 5 000 selon la police ont participé à cette mobilisation. Le cortège est parti du stade général Mathieu Kerekou pour la place de l’étoile rouge, point de chute traditionnel des manifestations des syndicats et de l’opposition. En tête, tous les leaders des partis de l’opposition, dont les listes ont été invalidées par la commission électorale autonome le 5 mars 2019. En revanche les anciens Présidents Nicéphore Soglo et Boni Yayi étaient absents. RFI
Les députés soudanais raccourcissent à six mois l’état d’urgence
Les députés soudanais ont approuvé lundi l’instauration de l’état d’urgence dans tout le pays mais uniquement pour une durée de six mois au lieu d’un an réclamé par le président Omar el-Béchir, afin de contenir la contestation qui secoue le pays depuis décembre. « Un état d’urgence de six mois a été approuvé à la majorité », a affirmé le porte-parole du parlement soudanais Ibrahim Ahmed Omer, après un vote sur le décret présidentiel, a indiqué un correspondant de l’AFP sur place. Le président soudanais, qui fait face à sa plus sérieuse contestation depuis son arrivée au pouvoir il y a 30 ans, avait déclaré le 22 février un état d’urgence d’un an dans tout le pays dans l’espoir de mettre fin aux manifestations quasi quotidiennes réclamant sa démission. AFP
Cameroun : 29 sympathisants du MRC condamnés à un an de prison ferme
29 personnes interpellées à la suite des marches pacifiques organisées par le MRC de Maurice Kamto fin janvier ont été condamnées à 12 mois d’emprisonnement. Bien que 11 autres ont été déclarés non coupables, la défense a dénoncé une décision « infondée » et a promis de faire appel dès le 12 mars. « Nous et nos 160 camarades, détenus dans différentes prisons du Cameroun, sommes des prisonniers politiques », ont déclaré Maurice Kamto et quatre de ses alliés du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), dans un communiqué rendu public le 11 mars. Attribuant leur incarcération aux revendications politiques formulées lors des marches pacifiques organisées le 26 janvier à Yaoundé – le recomptage des voix de la dernière élection présidentielle, et une réforme consensuelle du processus électoral -, ils ont rejeté « les allégations du ministre de la Communication », René Emmanuel Sadi, qui avait affirmé qu’ils étaient détenus pour des « faits de droit commun ». Jeune Afrique
Guinée-Bissau : les partis affichent leurs ambitions avant l’annonce des résultats officiels
Les partis en Guinée-Bissau ont commencé lundi à afficher leurs ambitions, alors qu’il faudra attendre mercredi pour savoir si le scrutin législatif de dimanche, marqué par une forte participation, permettra de dénouer une crise de plus de trois ans au sommet de l’Etat dans ce pays lusophone d’Afrique de l’Ouest. Après une journée calme à Bissau, capitale de ce pays de 1,9 million d’habitants, le porte-parole du parti historique PAIGC, Joao Bernardo Vieira, a assuré que les électeurs avaient « donné les pleins pouvoirs pour administrer le pays » à sa formation, qui a conduit la lutte pour l’indépendance, obtenue en 1974, et dominé depuis lors la vie politique de l’ancienne colonie portugaise. « Nous sommes confortables avec les résultats qu’on a maintenant. Le plus important maintenant, c’est d’avoir la patience d’attendre que la Commission électorale annonce les résultats finaux », a ajouté le porte-parole devant la presse. TV5
Qui sont les victimes du crash du vol ET 302 d’Ethiopian Airlines ?
Après le crash du Boeing 737 max de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines qui devait rallier Nairobi depuis Addis-Abeba, 35 pays pleurent leurs morts. Dimanche 10 mars, au matin, un Boeing 737 max de la compagnie Ethiopian Airlines qui effectuait la liaison Addis-Abeba (Ethiopie) – Nairobi (Kenya) s’est écrasé environ six minutes après son décollage. Les 157 personnes dont les 8 membres de l’équipage ont tous péri lors du crash. Sur les lieux de l’accident – l’avion est tombé à 60 km à l’est d’Addis-Abeba – ne sont perceptibles que les débris de l’avion. L’avion avait à son bord des passagers de 35 nationalités différentes. Le Kenya est la nation la plus touchée, avec la perte de 32 de ses ressortissants. Viennent ensuite le Canada, avec 18 ressortissants, l’Éthiopie (9), l’Italie (8), la Chine (8), les États-Unis (8), la Grande-Bretagne (7), la France (7), l’Égypte (6), l’Allemagne (5) et l’Inde (4). Jeune Afrique