Un cessez-le-feu au Soudan du Sud
Le chef d’état-major de l’armée du Soudan du Sud, Paul Malong, a donné l’ordre aux forces gouvernementales de se retirer des zones de combat. Salva Kiir a manifesté l’intention de poursuivre la mise en œuvre de l’accord de paix signé en 2015 avec son vice-président Riek Machar, a assuré son ministre de l’Information, Michael Makuei. Selon son secrétaire général, Ban Ki-moon, l’ONU pourrait renforcer l’effectif de ses quelque 13 500 casques bleus déployés au Soudan du Sud, pour assurer la sécurité des civils. Il a aussi appelé les Etats producteurs d’armes à ne plus en vendre à ce pays confronté à une guerre civile depuis deux ans et demi. BBC
Soudan du Sud: les hommes clés derrière les combats à Juba
Lundi 11 juillet, après quatre jours de combats dans la capitale sud-soudanaise, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé le Conseil de sécurité à renforcer militairement sa mission au Soudan du Sud et à décréter un embargo sur les armes. Il a également eu des mots très fermes envers les dirigeants sud-soudanais, mais aussi leurs chefs militaires. Il a explicitement prévenu que la chaîne de commandement des deux armées allait devoir rendre des comptes. Car les violences de ces derniers jours ne sont pas seulement la conséquence de la rivalité du président Salva Kiir et de son premier vice-président Riek Machar. RFI
Soudan du Sud: Juba toujours sous les bombes
Réveil brutal ce lundi matin pour les habitants de Juba avec des explosions, des tirs d’armes automatiques dans plusieurs quartiers de la capitale du Soudan du Sud. De violents combats qui ont éclaté de nouveau entre les forces loyales au président Salva Kiir et les ex-rebelles du vice-président Riek Machar, malgré l’appel au calme lancé par le Conseil de sécurité de l’ONU réuni en urgence à New York. Les hostilités ont repris jeudi et gagnent en intensité des milliers de personnes ont fui la ville. Le président sud-soudanais a ordonné lundi soir à ses troupes de cesser le feu et s’est déclaré prêt à coopérer avec son vice-président. RFI
Burundi: deuxième round des discussions pour sortir de la crise à Arusha
Les discussions sur l’avenir du Burundi reprennent ce mardi 12 juillet à Arusha pour essayer de sortir le Burundi de la crise. Pour cette deuxième session, l’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa réunit le pouvoir, l’opposition restée au Burundi, et certains acteurs de la société civile. Le mouvement en exil Cnared, lui, n’est pas invité. Certaines formations ont été conviées, mais pas le mouvement en tant que tel. RFI
Le président nigérien plaide pour une force régionale de lutte contre le terrorisme
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a appelé lundi à Niamey à la création d’une « force multinationale mixte » d’Afrique de l’Ouest contre le terrorisme, sur le modèle de celle opérant dans la région du lac Tchad. Le président s’exprimait à l’ouverture d’un sommet des présidents du Conseil de l’Entente (Cinq Etats), crée en 1959, et dont il est le président en exercice. Mali Actu
Echanges de tirs vers le palais présidentiel du Mali, à la base il y avait l’arrestation d’un ancien militaire malien.
Cet ancien militaire se trouve impliqué dans le trafic de drogues et d’armes, et il avait été radié de l’armée pour les mêmes raisons. Son arrestation a créé beaucoup de panique dans le quartier de Koulouba où se trouve le palais présidentiel. Dépêche du correspondant de VOA Afrique à Bamako Kassim Traoré : « Mamadou Koné est un ancien élément de la garde nationale, il est de la classe 1993, radié pour vol d’armes il y a quelques années. La police le soupçonne de vols à main armée, trafic d’armes et de drogues. C’est ainsi que des policiers du 8ème arrondissement ont été envoyés pour l’arrêter. VOA
Mali: un élu local « abattu »
L’adjoint au maire de la commune de Wouro-Mody, région de Mopti, dans le centre du pays a été « abattu » lundi dans son champ par des « terroristes », selon des sources concordantes. Un habitant, ayant « peur pour sa vie », a affirmé avoir vu le corps de Kola H. Dia, « criblé » de balles. Un élu de la commune de Wouro-Mody, une localité à 35 kilomètre à l’Ouest de Mopti, a confirmé la mort de son collègue, M. Dia, estimant qu’il est « urgent » de renforcer la sécurité des populations dans cette partie du Mali. BBC
L’Ethiopie bloque les réseaux sociaux pendant les examens d’entrée à l’université
L’Ethiopie bloque depuis samedi les réseaux sociaux pour empêcher les fuites de sujets des examens d’entrée à l’université qui doivent se tenir la semaine prochaine. « C’est une mesure temporaire, jusqu’à mercredi », a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement Getachew Reda, ajoutant que les réseaux sociaux représentent « une distraction » pour les étudiants. Le mois dernier, la fuite de sujets d’examens de fin d’année postés sur les réseaux sociaux avait provoqué un scandale national et conduit à l’annulation des épreuves. VOA
Afrique du Sud : des islamistes planifiaient de faire exploser l’ambassade américaine et des institutions juives
Des frères jumeaux sud-africains islamistes, arrêtés pour activités terroristes ce week-end en Afrique du Sud, planifiaient de faire exploser l’ambassade des Etats-Unis à Pretoria et des institutions juives, a indiqué lundi la police. Brandon-Lee et Tony-Lee Thulsie, âgés de 23 ans, « sont soupçonnés d’avoir voulu poser des bombes contre l’ambassade des Etats-Unis et des établissements juifs dans le pays », a déclaré à l’AFP Hangwani Mulaudzi, porte-parole de l’unité d’élite de la police sud-africaine des Hawks. Le mois dernier, les Etats-Unis et le Royaume-Uni avaient mis en garde contre le risque d’attaques menées par des islamistes en Afrique du Sud. VOA
Cameroun : comment les terroristes de Boko Haram se sont convertis à l’import-export
Iza n’a pas l’allure d’une contrebandière en zone de guerre. Et pourtant cette frêle dame d’une quarantaine d’années, avec ses cheveux tressés et son piercing dans le nez typique de l’ethnie kanouri se déplace avec aisance de part et d’autre de la frontière, entre le nord-est du Nigeria et l’extrême nord du Cameroun. Même si la région est infestée par Boko Haram et ses affidés, petits et grands bandits, simples éleveurs, commerçants, flics ou chefs traditionnels. « C’est ma vie, Boko Haram n’y change rien, dit-elle. Il faut faire les affaires avant la saison des pluies. » Le Monde
Tchad: l’opposition demande à la communauté internationale de reconnaître « la nature dictatoriale » de Deby
L’opposition tchadienne a exhorté dimanche la communauté internationale à reconnaître « la nature dictatoriale » du régime du président Idriss Deby Itno au pouvoir depuis 1990, qualifiant de « passage en force » sa réélection en avril, un mois avant son investiture le 8 août. « L’opposition démocratique attire l’attention de la communauté internationale sur le danger que court actuellement le Tchad à cause de (son) refus de reconnaître la nature dictatoriale et répressive du régime d’Idriss Deby », indique le Front de l’Opposition pour la République, le Changement et l’Egalité(Force), réuni vendredi et samedi à N’Djamena, dans une déclaration reçue dimanche par l’AFP. Force se présente comme « une coalition de 15 partis » ayant soutenu l’adversaire d’Idriss Deby, Saleh Kebzabo, à l’élection présidentielle du 10 avril. TV5
Nouvelle flambée de violence : à qui la faute ?
Cela fait une semaine que les combats se sont intensifiés à Juba, capitale du Soudan du Sud, dans l’indifférence générale. Les premiers bilans font état de 272 morts en un week-end, selon les médias locaux. Mais, pour l’heure, impossible de vérifier ces chiffres tant la confusion règne sur place. Ce que l’on sait parfaitement en revanche, c’est que les combats ont repris entre les soldats du président Salva Kiir et les hommes de son rival, l’ex-chef rebelle et actuel vice-président Riek Machar. Et c’est bien le retour de ce dernier en avril 2016, dans le cadre d’un accord de partage du pouvoir obtenu au forceps – et signé en août 2015 –, qui a relancé les violences. Pourquoi ? Riek Machar n’est pas revenu seul, il était accompagné d’un fort contingent d’hommes armés, ravivant les conflits ethniques dans ce pays indépendant depuis seulement cinq ans. Le Point
Vidéo : Le récit de la progressive mise au ban du Tchadien Hissène Habré
Hissène Habré, président du Tchad entre 1982 et 1990, a été condamné en mai 2016 à la prison à perpétuité pour « crimes contre l’humanité, torture, crimes de guerre et viols ». Retour sur le parcours de ce dirigeant africain qui a été pendant longtemps un allié précieux des Occidentaux. Ce documentaire, qui mêle séquences judiciaires, images d’archives et témoignages des principaux responsables politiques de l’époque, est signé Magali Serre. France 24
Les Indiens du Kenya, une diaspora qui pèse
En visite d’Etat au Kenya les dimanche 10 et lundi 11 juillet, le premier ministre indien, Narendra Modi, est en terrain conquis. La communauté indienne du pays, estimée à 100 000 membres (sur 42 millions d’habitants), est l’une des plus importante d’Afrique. Une des plus riches aussi, à la tête de la plupart des grandes entreprises, banques et supermarchés du pays. « Leur poids dans l’économie est écrasant, rappelle Michel Adam, auteur de L’Afrique indienne (2009, IFRA-Karthala). Au moins les deux tiers des industries leur appartiennent. » L’histoire des Indiens du Kenya a plus d’un siècle d’âge. « Avant la colonisation britannique, il existait déjà depuis longtemps un commerce florissant entre l’Inde et la côte orientale de l’Afrique, avec de grands marchands musulmans, très fortunés », raconte Sana Aiyar, auteure de Indians in Kenya : The Politics of Diaspora (Harvard University Press, 2015, non-traduit). Le Monde
Jacob Zuma dans la Somme pour commémorer la bataille du bois Delville
Le président Jacob Zuma est en visite officielle en France et il participe au centenaire de la bataille de la Somme, l’une des batailles les plus sanglantes de la Première Guerre mondiale, qui opposa Britanniques et Français aux Allemands. Jacob Zuma sera ce mardi 12 juillet à Longueval où a eu lieu la bataille du bois Delville à laquelle ont participé des soldats sud-africains qui combattaient parmi les troupes de l’Empire britannique. RFI
L’Angola réduit de 6 milliards de dollars son budget 2016
Le gouvernement angolais a abaissé ses prévisions de croissance pour l’année 2016 à 1,3 %, contre 3 % annoncés auparavant. Le budget a été réduit de 6 milliards de dollars. L’économie angolaise est dans une situation critique. C’est ce qui transparaît de la série de mauvaises nouvelles annoncées ce lundi 11 juillet par le ministère des Finances de ce pays pétrolier, durement affecté par le recul des cours de l’or noir. Le gouvernement a ainsi réduit drastiquement sa prévision de croissance du PIB de l’Angola pour 2016, ramenée à 1,3 %, contre un taux de 3 % annoncé plus tôt cette année. C’est le plus faible taux de croissance de l’économie angolaise depuis le début des années 2000. Jeune Afrique