Les points marquants du 32e sommet de l’UA
En Ethiopie, le 32e sommet de l’UA a été marqué par le passage de relais entre le président rwandais Paul Kagame et l’Egyptien Abdel Fattah al- Sissi. Ce poids lourd en quête d’influence sur le continent africain, soupçonné de vouloir freiner l’élan intégrationniste lancé par Kagame, s’est voulu rassurant sur ses intentions au sein de l’Union africaine. Ce sommet a également été l’occasion de désigner le prochain président de l’UA, en 2020. Il s’agira de l’Afrique du Sud. Pour son premier discours, l’Egyptien Abdel Fattah al-Sissi a dévoilé les trois axes de sa présidence : développer les infrastructures, accélérer l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC), créer des emplois aussi pour la jeunesse du continent. RFI
Kagame, UE… L’offensive diplomatique de Félix Tshisekedi au sommet de l’Union africaine
Le nouveau président congolais Félix Tshisekedi a poursuivi lundi son offensive diplomatique en rencontrant le président du Rwanda Paul Kagame, qui avait émis de “sérieux doutes” au sujet de sa victoire à l‘élection du 30 décembre 2018. * “Pendant près de deux heures, les deux chefs d’Etat ont passé en revue les questions de bon voisinage et de franche coopération entre leurs Etats”, en marge du sommet de l’Union africaine (UA) à Addis Abeba, a indiqué à l’AFP l’entourage du président congolais Président en exercice sortant de l’UA, M. Kagame avait demandé le 17 janvier à la Cour constitutionnelle de la RDC la “suspension” de la proclamation des résultats, le temps d’envoyer une délégation à Kinshasa. Africa News
RDC: Tshisekedi rencontre Kagame qui avait mis en cause son élection
Le nouveau président congolais Félix Tshisekedi a poursuivi lundi son offensive diplomatique en rencontrant le président du Rwanda Paul Kagame, qui avait émis de « sérieux doutes » au sujet de sa victoire à l’élection du 30 décembre 2018. « Pendant près de deux heures, les deux chefs d’Etat ont passé en revue les questions de bon voisinage et de franche coopération entre leurs Etats », en marge du sommet de l’Union africaine (UA) à Addis Abeba, a indiqué à l’AFP l’entourage du président congolais Président en exercice sortant de l’UA, M. Kagame avait demandé le 17 janvier à la Cour constitutionnelle de la RDC la « suspension » de la proclamation des résultats, le temps d’envoyer une délégation à Kinshasa. TV5
Martin Fayulu propose à l’UA d’organiser un nouveau scrutin en RDC
Dans une lettre aux dirigeants de l’Union africaine (UA), Martin Fayulu , candidat de la coalition Lamuka, accuse la commission électorale congolaise d’avoir « tout simplement fabriqué les résultats qu’elle a publiés ». L’opposant ne désarme pas dans son combat pour se faire reconnaître comme le président élu de la RDC. Il propose « la création d’un comité spécial de l’Union africaine pour la vérification de la vérité des urnes » dans ce pays. D’après certains médias, Martin Fayulu serait le réel vainqueur de l’élection présidentielle. Une position adoptée dans un premier temps par la France, qui a ensuite félicité Félix Tshisekedi, déclaré vainqueur de l’élection, selon les résultats officiels. BBC
Libye : le maréchal Khalifa Haftar s’empare du plus important champ pétrolier
Le Rwandais Paul Kagame a cédé son siège de président en exercice de l’Union africaine (UA) à son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, lors de la session d’ouverture du 32e sommet à Addis-Abeba. L’Afrique du Sud a été désignée pour lui succéder en 2020. Lors de son premier discours, l’Égyptien a dévoilé les trois « piliers » de sa présidence : le développement des infrastructures, l’accélération de l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) et la création d’emplois pour la jeunesse du continent. Il a aussi insisté sur la lutte contre le terrorisme et la reconstruction des sociétés post-conflit. Jeune Afrique
Libye: le nouveau président de l’UA, Abdel Fattah al-Sissi, joueur et arbitre ?
Un dialogue inter-libyen début juillet prochain à Addis Abeba en vue d’élections générales en octobre: c’est le projet de l’Union africaine à l’issue de son 32ème sommet qui s’est achevé hier, lundi 11 février, dans la capitale éthiopienne. Autrement dit, après plusieurs années d’absence, les Africains veulent reprendre la main sur le dossier libyen. Le coup de gueule du commissaire paix et sécurité Ismaïl Chergui contre le représentant de l’ONU Ghassan Salamé – c’était samedi dernier sur Rfi –, a porté ses fruits. António Guterres, le patron de Ghassan Salamé, a promis, ici, à Addis Abeba, que l’ONU ne ferait plus cavalier seul sur le terrain libyen. RFI
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, n’exclut pas un troisième mandat
« C’est très clair, je peux me représenter si je le souhaite » à un troisième mandat en 2020, a déclaré le président ivoirien lors d’une interview accordée lundi à Radio France Internationale. Il a par ailleurs défendu un bilan « inattaquable ». En route vers un troisième mandat ? Après avoir longtemps laissé planer le doute sur son intention de briguer un troisème mandat en 2020, le président ivoirien, Alassane Ouattara, élu pour la première fois en 2011, semble avoir avancé dans sa réflexion : « Je peux me représenter si je le souhaite. C’est une nouvelle Constitution (depuis 2016). Tous les avis juridiques que j’ai consultés me confirment. Je donnerai ma réponse en 2020. Je peux prendre une décision jusqu’au 28 juillet 2020 », a-t-il déclaré, lundi 11 février, au micro de Radio France International. France 24
Présidentielle nigériane: le duel des dinosaures
Plus de 84 millions d’électeurs nigérians sont appelés aux urnes le 16 février 2019 pour élire -entre autres- leur président. Au total, 72 candidats sont en lice pour la magistrature suprême. Mais la véritable bataille pour Aso Rock se joue entre les candidats des deux principaux partis : le président sortant Muhammadu Buhari pour le All Progressive’s Congress (APC) et Atiku Abubakar, candidat du parti d’opposition, le People’s Democratic Party (PDP). Un scrutin qui s’annonce très serré entre deux vieux routiers de la politique. RFI
Cinq morts dans des règlements de compte politiques
Cinq personnes ont été tuées dans le sud-est du Nigeria après des affrontements entre partisans des deux principaux partis politiques du géant ouest-africain, à quelques jours des élections générales, a-t-on appris lundi auprès de la police. Selon le porte-parole de la police de l’Etat du Delta, Andrew Aniamaka, les victimes, membres du parti au pouvoir au Nigeria, le Congrès des progressistes (APC), ont été tuées dimanche dans leur appartement d’Effurun, près de la ville pétrolière de Warri. « Les victimes ont été abattues dans ce qui ressemble à des représailles menées par des personnes soupçonnées d’appartenir à des partis politiques de l’opposition », a déclaré M. Aniamaka, ajoutant que « des hommes armés avaient tiré dans leur appartement depuis l’extérieur » un peu avant minuit. VOA
La communauté musulmane exige la démission du Premier ministre malien
Au Mali, la communauté musulmane exige la démission du Premier ministre, c’était hier au cours d’un rassemblement de prière et de bénédictions pour la paix et de réconciliation. La rencontre a été organisée par le Haut conseil islamique du Mali au Stade du 26 mars de Bamako. Lors de ce meeting, les leaders ont déploré la situation de conflit intercommunautaire au centre, l’insécurité généralisée au Mali et la mauvaise gouvernance. Très tôt le matin, les gradins du Stade du 26 mars étaient pris d’assaut par les fidèles musulmans, ils ne voulaient pas rater ce meeting Mamadou Diamoutany secrétaire général du Haut conseil islamique du Mali. VOA
Désarmement d’ex-rebelles toubou après leur reddition dans le nord
Les autorités du Niger ont présidé lundi dans le Nord une cérémonie de désarmement de rebelles de l’ethnie minoritaire toubou, qui ont négocié leur reddition la semaine passée, selon les autorités locales. « La cérémonie de remise d’un important arsenal de guerre est actuellement en cours à Dirkou (nord) et concerne une bonne centaine de combattants du Mouvement pour la justice et la réhabilitation du Niger (MJRN) », a dit à l’AFP un haut fonctionnaire de la région d’Agadez (nord). Le maire de Dirkou, Boubakar Jérôme, a confirmé que « la cérémonie était en cours », en présence de responsables civils, chefs militaires nigériens et ex-combattants du MJRN. « Un moment, les éléments du MJRN ont semé l’insécurité dans le Ténéré nigérien, puis se sont repliés en Libye » voisine, mais « aujourd’hui que la Libye est devenue une grande menace pour tout le monde, ils ont négocié leur retour tranquillement à la maison », a expliqué un élu d’Agadez. VOA
Algérie: Bouteflika candidat, les jeux sont faits, constatent les médias
Avec l’officialisation de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à la présidentielle, les jeux sont faits, estiment les médias locaux. Mais si la plupart en restent à ce constat, certains ne masquent pas leur « peur » d’un mandat « de trop » face à la « soif de changement » des Algériens. Après des mois de spéculations autour de ses intentions, M. Bouteflika a annoncé dimanche sa candidature à un cinquième mandat dans un « message à la Nation » diffusée par l’agence officielle APS. Âgé de 81 ans et au pouvoir depuis deux décennies, le chef de l’Etat est cloué dans un fauteuil roulant depuis un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013 qui a également affecté son élocution. TV5
Algérie – Abdelaziz Bouteflika : une santé extrêmement précaire
Depuis plus de dix ans, le président algérien aujourd’hui octogénaire a fait montre d’une santé extrêmement précaire à travers la multiplication des séjours hospitaliers, notamment en France. Dimanche, l’agence officielle Algérie Presse Service a annoncé que M. Bouteflika briguerait un cinquième mandat lors de la présidentielle du 18 avril. Au pouvoir depuis 1999, Abdelaziz Bouteflika a été très affaibli par un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013, qui a affecté sa mobilité et son élocution. Il se déplace en fauteuil roulant et ne fait plus que de très rares apparitions publiques. Le Point
Sénégal : ces néo-politiciens qui mettent la pression aux « professionnels »
Le 24 février 2019, la confrontation entre les cinq candidats retenus par la Cour constitutionnelle ne se fera pas seulement au niveau des programmes, elle se fera certainement sur le terrain de la conception de faire la politique qui aura le mieux séduit au point d’emporter le vote des électeurs. Il faut dire que dans l’esprit du public, Ousmane Sonko et El Hadj Issa Sall qui viennent de débarquer dans l’arène politique sont perçus comme des novices contrairement à leurs trois autres concurrents, qui ont plutôt l’image de politiciens professionnels forts des postes ministériels qu’ils ont occupés dans différents cabinets, et même de la présidence de l’Assemblée nationale et de la magistrature suprême pour le cas de Macky Sall. Le Point
Sénégal: appels au calme après un mort dans la campagne présidentielle
Les responsables politiques et la société civile au Sénégal appelaient au calme lundi soir après le premier mort signalé depuis le début de la campagne présidentielle lors de heurts entre militants du parti au pouvoir et de l’opposition. Le Sénégal, qui a connu deux alternances, en 2000 et en 2012, et aucun coup d’Etat, est présenté comme un modèle de démocratie en Afrique, mais les campagnes électorales y sont souvent émaillées d’accusations de corruption, de trafic d’influence, de désinformation et de violences. Face au président Macky Sall, quatre candidats, dont l’ex-Premier ministre Idrissa Seck, entendent bien le frustrer de son ambition affichée de réélection au premier tour le 24 février. TV5
Présidentielle au Sénégal : #SunuDébat aura lieu le 21 février
La campagne #SunuDébat, lancée début janvier par quelques citoyens sénégalais sur les réseaux sociaux, a fini par se concrétiser : un débat télévisé entre les candidats à la présidentielle aura lieu le jeudi 21 février. Seul Macky Sall refuse encore d’y participer. Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, un débat télévisé opposera les candidats à l’élection présidentielle. La chaîne de télévision privée 2STV, la radio Iradio et le site Seneweb ont accepté de diffuser l’émission #SunuDébat, qui aura lieu le jeudi 21 février au soir, 72 heures avant le premier tour de la présidentielle du 24 février. Les quatre candidats de l’opposition – El Hadji Issa Sall, Madické Niang, Ousmane Sonko et Idrissa Seck – ont confirmé leur présence à ce débat, contrairement au président sortant, Macky Sall. Jeune Afrique