Dépouillement en cours en Zambie après un vote calme pour la présidentielle
La Zambie attendait vendredi les résultats de l’élection présidentielle qui s’est déroulée jeudi dans le calme malgré une campagne tendue entre les deux favoris, le sortant Edgar Lungu et son rival Hakainde Hichilema, dans un pays reconnu pour sa stabilité politique. L’élection s’est déroulée sans incident majeur selon un journaliste de l’AFP et ce malgré des semaines d’affrontements parfois violents entre les supporters du Front Patriotique (PF) de M. Lungu et les opposants du Parti uni pour le développement national (UPND) de M. Hichilema. Les premiers résultats sont attendus vendredi soir ou samedi et la proclamation officielle dimanche. VOA
Soudan du Sud: combats dans le sud du pays, afflux de réfugiés vers l’Ouganda
Au Soudan du Sud, les accrochages continuent vers la frontière ougandaise, entre différents groupes armés, après les violents combats qui ont éclaté dans la capitale Juba début juillet entre les forces gouvernementales du président Salva Kiir, et celles de l’ancien vice-président Riek Machar. La situation humanitaire inquiète les Nations unies et la Croix-rouge, particulièrement dans le sud du pays, tant pour les populations locales, qui font face aux combats, que pour les réfugiés qui passent la frontière afin de rejoindre l’Ouganda par milliers. Selon le Comité international de la Croix-Rouge, la situation humanitaire se normalise peu à peu à Juba mais pas dans l’Etat de l’Equateur oriental, où les violences continuent. « C’est une région qui était peu touchée par les combats et on a des rapports qu’il y a des accrochages très violents au sud de Juba, dans les équateurs, comme on les appelle », commente Yurg Eglin est le chef de délégation du CICR au Soudan du Sud. « Il y a très peu d’humanitaires sur place, souligne-t-il. On est en train de faire une première mission dans une ville qui s’appelle Yei vers la frontière ougandaise pour apporter les premiers soins. Il y a beaucoup de gens qui ont quitté leurs villages, les petites villes. » RFI/AfricaTime
L’ONU réclame une enquête en Éthiopie
La requête du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme fait suite aux manifestations réprimées ce week-end, en Oromia et Amhara. Le Haut commissariat des Nations unies pour les droits de l’Homme prévoit d’envoyer des observateurs indépendants en Ethiopie pour enquêter sur la répression sanglante des manifestations du week-end dernier. Le dernier bilan provisoire fait état d’une cinquantaine de personnes tuées dans les régions Oromia (Centre ouest ) et Amhara (Nord). Le gouvernement éthiopien n’a pas encore réagi sur cette requête, mais certains analystes déplorent les violations graves des droits humains en Ethiopie. DW
Nigeria : Un nouveau groupe armé revendique une attaque contre un oléoduc
Un nouveau groupe armé nigérien dénommé «Niger Delta Greenland Justice Mandate (NDGJM), a revendiqué dans un communiqué publié mercredi soir, l’explosion d’un important oléoduc dans le sud du Nigeria, mettant en garde qu’il ne s’agit que de la première d’une longue série d’attaques similaires. L’oléoduc d’Urhobo, dans l’Etat du Delta, a été détruit mardi. Il traverse la localité d’Isoko et appartient à la compagnie nationale NPDC (Nigerian Petroleum Development Company). Une source proche des forces de sécurité locales, a indiqué que l’explosion a été causée par de la dynamite. Les communautés des alentours du lieu de l’explosion souffrent en plus de la pollution engendrée par l’écoulement du brut des conduites endommagées. Sahel-Intelligence
Nigéria : deux cas de polio signalés, les premiers en deux ans, selon l’OMS
11 août 2016 – Après plus de deux ans sans virus de la polio au Nigéria, le gouvernement a annoncé jeudi que deux enfants ont été paralysés par la maladie dans l’Etat de Borno, au nord du pays, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Le gouvernement du Nigéria collabore avec l’OMS et d’autres partenaires de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite afin de réagir rapidement et d’éviter que d’autres enfants soient paralysés », a précisé l’agence onusienne dans un communiqué de presse. Cela inclut des campagnes de vaccination à grande échelle et le renforcement des systèmes de surveillance. Ces activités sont également renforcées dans les pays voisins. ONU
Deux corps extraits d’une rivière au cours des recherchent du journaliste disparu au Burundi
La police burundaise promet de terminer l’identification de deux corps vendredi. Les deux cadavres ont été découverts jeudi dans une rivière de la rivière Mubarazi au centre du Burundi pendant que la famille, la police et les journalistes du groupe de presse I Wacu recherchaient Jean Bigirimana porté disparu depuis quelques jours. Il a fallu plus d’une heure à la police burundaise pour extraire de la rivière. Un des deux corps, en mauvais état, était décapité avec une chaussette sur une des jambes. L’autre corps, à moitié nu, portant un tricot de couleur noire, était ligoté au niveau des deux jambes. Quelques jeunes ont affirmé reconnaitre un des cadavres. Aucune information ne permet, pour l’heure, de confirmer qu’il s’agissait de la dépouille du journaliste Jean Bigirimana. VOA
Burundi: fermeture de bureaux de change et arrestation de cambistes
A Bujumbura, 15 bureaux de change ont été fermés et 12 agents de changes arrêtés ces derniers jours selon le porte-parole de la police. La raison ? Ils ne respectent pas le taux officiel fixé par la Banque centrale à 1 600 FBU pour 1 dollar alors que dans la rue, le dollar s’échange entre 2700 et 2800 FBU en raison d’une très forte demande et de la pénurie de devises étrangères. La Banque centrale du Burundi accuse les cambistes de spéculer sur la monnaie et donc d’être à l’origine de l’augmentation des prix. Fermeture des bureaux de change et arrestation des agents, la mesure est pour le moins drastique. Le mois dernier, la Banque centrale du Burundi avait déjà convoqué les cambistes accusés de spéculer sur la monnaie et d’être ainsi à l’origine de la hausse des prix. Mais rien à faire : le dollar et l’euro sont trop rares au Burundi et il faut donc mettre le prix pour s’en procurer au marché noir. RFI
Réfugiés burundais au Rwanda : « un cocktail de personnes de tout âge et de toute profession »
Au moins 50 bébés naissent chaque semaine dans le camp Mahama abritant les réfugiés burundais au Rwanda. Et un millier d’enfants manquent d’accompagnement dans une population de plus de 53.000 réfugiés. Même si ces réfugiés vivent dans des conditions difficiles, ils ne perdent pas espoir. « Une mer de tentes », c’est l’image que le camp Mahama abritant les réfugiés burundais au Rwanda, donne aux visiteurs, aux passans et aux voisins du camp. Plus de 53.000 burundais y sont regroupés. VOA
Sénégal : un fichier électoral controversé
L’assemblée nationale sénégalaise a adopté un projet de loi portant refonte partielle du fichier électoral, malgré le désaccord entre la majorité et les députés de l’opposition. Ces deux camps ont eu une divergence profonde de vues sur le projet de loi défendu devant eux par le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo. Après deux heures de discussion, les députés n’ont pas pu arriver à un consensus autour des inscriptions sur les listes électorales surtout, l’un des points du texte. Selon le projet de loi restant à promulguer par le président de la République, au moment de son inscription en vue de l’obtention de la carte nationale d’identité biométrique, chaque électeur peut dire aux services du ministère de l’Intérieur s’il s’est inscrit ou pas sur les listes électorales. Les députés de l’opposition dénoncent cette disposition du texte, en faisant valoir qu’un citoyen n’est pas obligé de faire le point de son inscription sur les listes électorales en demandant une carte nationale d’identité. BBC
Choléra : alerte maximale à Bangui
Vingt-quatre heures seulement après l’annonce de l’épidémie, la capitale Bangui vit au rythme de la crainte d’une éventuelle propagation de la maladie. Malgré la mobilisation des autorités et de l’Organisation Mondiale de la Santé, la psychose gagne de plus en plus la population. Selon un bilan fourni à l’issue d’une réunion d’urgence tenue ce Jeudi à Bangui, au moins 46 personnes en sont déjà affectées et 13 autres en sont déjà mortes. Plusieurs cas sont aussi recensés à Bangui ainsi que dans la commune de Bimbo. La crainte et l’inquiétude gagnent du terrain dans la capitale. VOA
Le Tchad enregistre plus de 6.000 nouveaux réfugiés centrafricains
Dans le sud du Tchad, il y a maintenant plus de 6.000 réfugiés enregistrés par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui ont fui les violents affrontements dans le nord de la République centrafricaine depuis le 12 juin 2016, annonce le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Tchad dans son bulletin publié en milieu de semaine. « En ligne avec la politique d’alternative au camp du HCR, leur réinstallation volontaire dans le village de Diba 1 situé plus loin de la frontière (à 45 km) a commencé le 15 juillet. Au 18 juillet, quelque 229 personnes avaient été transférées à Diba 1 dans quatre convois », précise l’OCHA Tchad. … Plus de 91.000 réfugiés centrafricains ont été accueillis ces dernières années dans des camps au sud du Tchad. On y dénombre également des dizaines de milliers de personnes d’origine tchadienne ayant fui les violences en Centrafrique en 2013 et 2014. Xinhua/AfricaTime
Mali: GATIA et HCUA en conclave à Bamako
Sur invitation du Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, Mahamadou Diagouraga, les leaders du GATIA, membre de la Plateforme, et du HCUA, principal groupe armé de la CMA, se réuniront en conclave à Bamako ce vendredi 12 août 2016. L’objectif des autorités maliennes, à l’origine de cette rencontre, est de mettre fin aux violents combats qui opposent les deux groupes armés dans la région de Kidal, pour son contrôle. En toile de fond, ce sont les communautés Ifoghas et Imghads qui s’affrontent, étant respectivement majoritaires au sein du HCUA et du GATIA. Les derniers reprochent aux premiers de vouloir conserver une main mise sur les autres communautés, pourtant majoritaires dans la région. Journal du Mali
Zimbabwe: le pasteur et leader de la contestation ira aux Etats-Unis
Le pasteur Evan Mawarire, devenu le chef de file de la fronde citoyenne au Zimbabwe contre le président Robert Mugabe, a annoncé jeudi qu’il allait se rendre aux Etats-Unis pour y chercher des soutiens. Initiateur de la campagne de protestation baptisée « CeDrapeau », le pasteur Mawarire s’était enfui en Afrique du Sud le mois dernier après avoir été arrêté au Zimbabwe, puis relâché de manière inattendue par la justice. « Je vais aux Etats-Unis. Je vais rencontrer des citoyens là-bas… et réfléchir à ce que sera ma prochaine action », a déclaré Evan Mawarire dans une vidéo postée sur Facebook. « Notre pouvoir c’est notre unité, notre pouvoir c’est que chaque Zimbabwéen a décidé de se lever », dit-il. TV5
L’eau sévèrement rationnée au Swaziland à cause de la sécheresse
Le Swaziland a annoncé jeudi de sévères restrictions d’eau pour sa capitale Mbabane à cause de la sécheresse qui frappe le pays, comme toute l’Afrique australe. A partir de vendredi, les habitants seront privés d’eau courante quatre jours par semaine et devront se ravitailler à des réservoirs mobiles, a indiqué la compagnie des eaux du pays, la Swaziland Water Services Corporation (SWSC). Cette mesure se prolongera sans doute jusqu’à l’arrivée des pluies de l’été austral, en octobre. Le niveau du lac de barrage de Hawane qui ravitaille la capitale a terriblement baissé ces dernières semaines, jusqu’à seulement 9% de sa capacité, « à cause de la sécheresse », a expliqué la porte-parole de la compagnie des eaux, Nomahlubi Matiwane. Comme les pays voisins, le Swaziland subit les conséquences du phénomène climatique El Nino qui perturbe le régime des pluies. Ses ressources en eau ont diminué de moitié et les récoltes ont été réduites. AFP/AfricaTime