D’intenses combats au Soudan du Sud
Des armes lourdes ont été utilisées et des explosions ont été entendues à Juba, ce matin, a déclaré à la BBC un reporter basé dans la ville. Des hélicoptères de combat ont survolé la capitale, tirant en direction de la résidence du vice-président Riek Machar, selon des journalistes se trouvant à Juba. Les combats auraient fait plus de 200 morts, entre vendredi et lundi. Deux casques bleus chinois ont été tués et plusieurs autres blessés. Des dizaines de milliers de personnes ont quitté leur lieu de résidence pour trouver refuge dans les locaux de la mission des Nations unies à Juba. Les vols en direction et au départ de la capitale du Soudan du Sud ont été suspendus. BBC
Des dizaines de morts au Soudan du Sud
Au Soudan du Sud des dizaines de personnes, principalement des soldats, ont été tuées dans des affrontements entre factions rivales de l’armée dans la capitale Juba. Selon un journaliste dans la ville, les combats se sont poursuivis jusqu’aux premières heures du matin, et les habitants de Juba sont confinés dans leurs domiciles. Les combats entre les partisans du président Salva Kiir et de son ancien rival le vice-président Riek Machar, ont commencé jeudi. BBC
Soudan du Sud: des milliers d’habitants fuient d’intenses combats à Juba
Des milliers d’habitants de la capitale sud-soudanaise Juba fuyaient dimanche les combats intenses opposant les forces régulières et les ex-rebelles, les deux camps s’accusant mutuellement d’être responsables de ces nouvelles violences. Ces affrontements, qui ont fait au moins 270 morts depuis deux jours selon des médias locaux, mettent en péril un fragile accord de paix signé l’année dernière dans le plus jeune Etat du monde, qui fêtait samedi ses cinq ans d’indépendance. Le Soudan du Sud est déchiré depuis décembre 2013 par un conflit féroce qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts et près de trois millions de déplacés. TV5
Soudan du Sud : tirs, peur et confusion à Juba
De nouveaux tirs nourris ont retenti, dimanche 10 juillet à Juba, la capitale du Soudan du Sud, deux jours après de très violents combats entre l’armée sud-soudanaise et les ex-rebelles. Ces violences ont causé la mort de 272 personnes, dont 33 civils, selon un nouveau bilan donné dimanche par une source proche du ministère de la santé. Vendredi, l’étincelle parfaite pour mettre le feu à Juba est apparue en fin d’après-midi, à la veille du cinquième anniversaire du pays neuf qui ne sait s’il existera encore l’an prochain. Des tirs ont retenti quelques heures après la mort de cinq soldats, dans des heurts entre partisans du président Salva Kiir et de l’ancien chef rebelle Riek Machar, devenu premier vice-président dans le cadre d’un processus de paix fragile. Le Monde
Brahim Ghali élu président du Polisario
Le front Polisario a élu samedi à sa tête Brahim Ghali, un ancien représentant à Alger du mouvement indépendantiste. Il succède au dirigeant historique du Polisario, Mohamed Abdelaziz, décédé fin mai des suites d’un cancer. Ghali était seul candidat en lice et a été également élu président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD, proclamée par le Polisario) par près de 2.300 délégués. La réunion a eu lieu à Dakhla dans les camps de réfugiés sahraouis dans la région de Tindouf. BBC
Zambie : la campagne électorale suspendue
Les rassemblements des partis politiques sont interdits dans la capitale et dans une autre circonscription électorale du pays, en raison des violences. La mesure a été prise par la commission électorale nationale après qu’une femme a été tuée par balle, vendredi, lorsque la police est intervenue pour disperser un rassemblement de l’opposition. Selon les leaders de l’opposition, les autorités ont suspendu la campagne en raison de l’impopularité du président Edgar Lungu. Ils affirment que le chef de l’Etat, candidat à sa propre succession pour la présidentielle du 11 août, est incapable de mobiliser les électeurs pour sa campagne. BBC
Mali: que veut vraiment le général touareg El Hadj Ag Gamou?
Général au sein de l’armée malienne ou chef militaire du Gatia, le Groupe d’autodéfense des touaregs de la tribu des Imghads et alliés ? Les faits et les déclarations de ce général touareg sèment un peu le doute. Il vient encore une fois de prendre la parole à travers les réseaux sociaux en s’adressant à sa tribu. RFI
«La coopération indo-africaine n’est pas toujours gagnant-gagnant»
Jean-Joseph Boillot est spécialiste des économies émergentes et l’auteur notamment de Chindiafrique (Odile Jacob, 2013), L’Inde pour les nuls (First, 2014) et L’Afrique pour les nuls (First, 2015). A l’occasion de la tournée qu’effectue depuis le 7 juillet le Premier ministre indien Narendra Modi en Afrique australe, RFI l’a interrogé sur l’évolution des relations indo-africaines et sur les objectifs géostratégiques poursuivis par l’Inde sur le continent noir. RFI
L’Ethiopie bloque les réseaux sociaux pendant les examens d’entrée à l’université
L’Ethiopie bloque depuis samedi les réseaux sociaux pour empêcher les fuites de sujets des examens d’entrée à l’université qui doivent se tenir la semaine prochaine. « C’est une mesure temporaire, jusqu’à mercredi », a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement Getachew Reda, ajoutant que les réseaux sociaux représentent « une distraction » pour les étudiants. Le mois dernier, la fuite de sujets d’examens de fin d’année postés sur les réseaux sociaux avait provoqué un scandale national et conduit à l’annulation des épreuves. VOA
Israël: Netanyahu reçoit le chef de la diplomatie égyptienne
Le ministre égyptien des Affaires étrangères a rencontré dimanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour tenter de relancer les négociations de paix israélo-palestiniennes, à l’occasion de la première visite d’un chef de la diplomatie égyptienne en Israël depuis 9 ans. « C’est une période charnière pour le Moyen-Orient », a déclaré Sameh Choukri avant la rencontre à Jérusalem. Sa visite, inédite à un tel niveau depuis 2007, fait suite à la proposition faite en mai par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi d’aider à relancer le processus de paix israélo-palestinien, au point mort depuis plus de deux ans. TV5
Tchad: l’opposition demande à la communauté internationale de reconnaître « la nature dictatoriale » de Deby
L’opposition tchadienne a exhorté dimanche la communauté internationale à reconnaître « la nature dictatoriale » du régime du président Idriss Deby Itno au pouvoir depuis 1990, qualifiant de « passage en force » sa réélection en avril, un mois avant son investiture le 8 août. « L’opposition démocratique attire l’attention de la communauté internationale sur le danger que court actuellement le Tchad à cause de (son) refus de reconnaître la nature dictatoriale et répressive du régime d’Idriss Deby », indique le Front de l’Opposition pour la République, le Changement et l’Egalité(Force), réuni vendredi et samedi à N’Djamena, dans une déclaration reçue dimanche par l’AFP. Force se présente comme « une coalition de 15 partis » ayant soutenu l’adversaire d’Idriss Deby, Saleh Kebzabo, à l’élection présidentielle du 10 avril. TV5
Ali Bongo et ses adversaires à couteaux tirés à deux mois de la présidentielle au Gabon
Ali Bongo Ondimba accusé d’inéligibilité, un opposant poursuivi en justice, une presse déchaînée… A moins moins de deux mois de la présidentielle au Gabon, pouvoir et opposition multiplient les escarmouches, laissant craindre une campagne tendue chez une partie des 1,8 million de Gabonais. Samedi, partisans du chef de l’Etat et militants d’opposition ont prévu de manifester à Libreville à quelques centaines de mètres les uns des autres, à trois jours de la date-butoir du dépôt des candidatures pour l’élection à un tour du 27 août. Près d’une vingtaine de candidats se sont déclarés, dont le président Bongo, 57 ans, élu en 2009 après la mort de son père Omar Bongo. TV5
La Suisse, coffre-fort du pouvoir érythréen
Depuis le début 2016, plus d’un millier d’Erythréens se sont exilés en Suisse. Dans ce pays, ils représentent la première nationalité des demandeurs d’asile, devant les Irakiens et les Syriens. La Confédération helvétique n’est pas seulement un refuge pour les migrants démunis. Elle est également prisée des Erythréens plus aisés, des dignitaires proches du pouvoir, qui viennent y fréquenter ses places financières pour gérer les affaires du président Issayas Afeworki, au pouvoir depuis 1993. Le Monde
Au Congo-Kinshasa, la guerre des visas aura bien lieu
Minute après minute, heure après heure, la matinée s’étire dans la salle d’attente décrépite de l’ambassade de la République démocratique du Congo (RDC) à Paris. Et les chaises se remplissent. Un léger brouhaha anime la pièce. Sous l’œil bienveillant de Joseph Kasa Vubu, Joseph Désiré Mobutu et Laurent Désiré Kabila, les trois chefs d’Etat passés, les demandeurs de visa prennent leur mal en patience, guettant l’arrivée d’un officiel porteur de documents. Alors le silence s’installe, religieux, pour la liste des heureux élus dont le dossier a abouti, lue d’un ton bougon. Le bruit revient immédiatement, pour demander des explications, un passe-droit, ou tenter de comprendre pourquoi le précieux sésame est encore en souffrance. Le Monde
RDC : l’opposition lance un ultimatum pour la convocation des élections le 19 septembre
Kinshasa, Goma, Bukavu, Kisangani. Le Front citoyen a organisé le 8 juillet des conférences de presse dans plusieurs grandes villes de la République démocratique du Congo. Sur les banderoles affichées, un ultimatum : la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est appelée à convoquer la présidentielle le 19 septembre, afin que le scrutin puisse être organisé le 27 novembre, comme prévu par le calendrier initial. A Kisangani, dans le nord-est du pays, la rencontre avec la presse a tourné court. L’ANR, l’Agence nationale de renseignement, a arrêté l’un des cadres locaux du Front, Jean de Dieu Kilima, menacé des journalistes et aurait arrêté le propriétaire de l’hôtel ayant abrité la conférence. La Mission de l’ONU (Monusco) et des ONG suivent le dossier du militant, qui restait détenu en début de soirée. Le Monde