Pour certains dirigeants africains, l’élection de Trump n’est pas une mauvaise nouvelle
Les Etats-Unis ont ce mercredi 9 novembre un nouveau président: Donald Trump. Une victoire arrachée sur sa rivale Hillary Clinton, la candidate démocrate, à la surprise générale. De loin, l’accession de l’iconoclaste magnat de l’immobilier à la Maison-Blanche n’est pas vraiment une bonne nouvelle pour le continent africain. Lors d’un discours donné à l’université de Wichita au Kansas, lors de la primaire républicaine en janvier 2016, Donald Trump avait notamment déclaré: «Pour rendre sa grandeur aux Etats-Unis, nous devons expulser les musulmans, les Mexicains et les Africains, spécialement les Nigérians. Ils prennent nos emplois, les emplois des honnêtes américains qui travaillent dur». Slate
Election de Trump : « C’est une bonne nouvelle pour les présidents africains contestés »
Bien que très peu présente durant la campagne présidentielle américaine, l’Afrique scrute avec intérêt l’élection surprise de Donald Trump. En 2008, l’arrivée de Barack Obama, fils d’un Kényan, avait suscité une vague d’espoir. Huit ans après, la donne a changé. Nombre de présidents africains, souvent contestés, accueillent avec enthousiasme l’élection du conservateur Donald Trump. Comment ce séisme politique est-il vu du continent africain ? Quelles conséquences sur les relations entre l’Afrique et les Etats-Unis ? L’analyse du journaliste nigérien Seidik Abba. Le Monde
Que fera Donald Trump des programmes africains de Barak Obama ?
Au cours des huit années de présidence Obama, l’aide au développement accordée par les Etats-Unis au continent africain a augmenté de 70 %, passant de 5 milliards de dollars en 2007 à 8,5 milliards de dollars par an en moyenne par la suite. L’Afrique est ainsi devenue, à partir de 2011, la première région bénéficiaire de l’aide américaine devant l’Asie, selon les chiffres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Dans le top dix des pays bénéficiaires, cinq sont Africains : le Kenya arrive en troisième place puis à partir de la septième place figurent l’Ethiopie, la Tanzanie, le Soudan du Sud et le Nigeria. Le Monde
Quelle sera la politique africaine de Donald Trump?
L’Afrique a été la grande absente des débats et des discours des deux candidats à la présidentielle américaine. Parmi ses conseillers sur la politique étrangère, Donald Trump n’a pas de spécialiste du continent. De quoi susciter quelques inquiétudes sur les grandes lignes de sa politique africaine. RFI
États-Unis : la victoire de Donald Trump, quelles conséquences pour l’Afrique ?
L’un des rares points communs entre le programme de Hilary Clinton et celui de Donald Trump était le peu de place qu’ils accordaient à l’Afrique. Mais du côté républicain, au manque d’intérêt s’ajoute une ignorance outrancière du continent – et de la politique internationale en général. Pendant sa campagne, Donald Trump a multiplié les analyses géopolitiques farfelues – au mois d’août il accusait Obama d’être le fondateur de Daesh – et avait même parfois du mal à prononcer le nom de certains pays comme la Tanzanie. L’ex-candidat républicain n’a cependant cessé de dénoncer la politique interventionniste américaine au Maghreb et au Moyen Orient. Jeune Afrique
Le Kenya débute le retrait de ses Casques bleus au Soudan du Sud
Le Kenya a débuté mercredi le rapatriement de ses Casques bleus déployés au Soudan du Sud, en réponse au limogeage du commandant kényan de la mission onusienne dans ce pays en guerre (Minuss). Ce dernier avait été démis de ses fonctions début novembre après qu’une enquête de l’ONU eut accablé les Casques bleus pour leur inaction lors des violences de juillet à Juba ayant opposé les forces du président sud-soudanais, Salva Kiir, à celles de l’ex-chef rebelle et alors vice-président du pays, Riek Machar. « Nous avons entamé notre retrait du Soudan du Sud conformément aux directives du président Uhuru Kenyatta », a déclaré le général Benjamin Biwott à l’aéroport international de Nairobi, où un premier groupe d’un centaine de soldats a atterri peu après la mi-journée. Les autres soldats doivent être rapatriés dans les prochains jours. Slate
Nigéria : Shell ferme un de ses sites
Le géant pétrolier anglo-néerlandais, Shell, indique avoir fermé une de ses stations dans la région du Delta du Niger, dans le Sud-Est du Nigeria, suite à des manifestations de populations devant le site. Les manifestants rassemblés devant la station d’Escravos ont déclaré que c’était leur huitième jour de protestation contre le manque de bonnes routes, d’électricité et d’approvisionnement en eau. Le groupe rebelle des Vengeurs du Delta du Niger (NDA), qui exige une plus grande part de la richesse pétrolière du Nigeria, a attaqué plusieurs pipelines appartenant à des compagnies ces derniers jours. BBC
Ouganda: les réfugiés sud-soudanais chaque jour plus nombreux
Au Soudan du Sud, la reprise du conflit entre Riek Machar et Salva Kiir en juillet continue de faire rage, créant un afflux incessant de réfugiés en Ouganda (plus de 330 000 depuis janvier 2016). Mercredi matin 9 novembre, de nouvelles échauffourées ont éclaté entre les forces loyalistes et les rebelles, et ceci à quelques mètres du poste frontière ougandais d’Oraba, obligeant l’UNHCR et les ONG sur le terrain à stopper leurs activités pendant quelques heures. Reportage. RFI
Les délégués au dialogue font forte pression sur Kabila
Les principales échéances, notamment la formation du gouvernement d’union nationale, ayant volé en éclats, les signataires de l’accord politique du 18 octobre 2016 commencent à perdre leur patience. Ils ignorent les appels de la communauté internationale à un second round des négociations et intensifient la pression sur le chef de l’Etat en vue de la réalisation de leurs ambitions politiques. Le Potentiel
Tunisie : le chef du groupe terroriste Jund al-Khilafa abattu par l’armée
Le ministère tunisien de la Défense, Farhat Horchani, a annoncé mercredi que l’armée avait abattu Talal Saïdi, le chef du groupe terroriste Jund al-Khilafa. Ce groupuscule est notamment lié à l’organisation État islamique (EI), et est responsable entre autres de l’assassinat d’un militaire à son domicile le 5 novembre dans une région montagneuse du centre-ouest du pays. « Les unités militaires ont pu, après avoir pourchassé un groupe armé dans la nuit du 8 novembre au niveau du mont Salloum, abattre le terroriste Talal Saïdi (…), l’émir du groupe Jund al-Khilafa sur le mont Mghilla », a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué. Jeune Afrique
Jean Ping : « Les Français ont torpillé la position de l’Europe sur les résultats de l’élection »
Candidat malheureux à l’élection présidentielle du 27 août face au président sortant Ali Bongo Ondimba à l’issue d’un scrutin qu’il juge frauduleux, Jean Ping a entrepris une tournée en Europe et aux Etats-Unis pour tenter de sensibiliser les autorités occidentales. L’ancien président de la Commission de l’Union africaine se dit convaincu que le résultat de l’élection peut encore être inversé et critique vertement l’attitude de la France. Le Monde
Cameroun: France Télévisions poursuivi par le groupe Bolloré
Le groupe France Télévisions, poursuivi en France par le groupe Bolloré après la diffusion d’un reportage s’intéressant à une société de production d’huile de palme dont Bolloré est actionnaire minoritaire, est également assigné pour diffamation au Cameroun pour ce même magazine, a-t-il indiqué mardi. France Télévisions, sa présidente Delphine Ernotte, le présentateur de l’émission « Complément d’enquête » Nicolas Poincaré et l’auteur du reportage, le journaliste Tristan Waleckx, ont été « assignés par la Socapalm (société camerounaise dont le groupe Bolloré est actionnaire, ndlr) devant le tribunal correctionnel de Douala » (Cameroun), a précisé le groupe audiovisuel, confirmant des informations du site Arrêt sur images. AFP
La Tunisie, démocratie à l’économie malade
« Désobéissance fiscale. » La menace, abrupte, est lancée par les avocats tunisiens, alors que le gouvernement de Tunis est en train de boucler les préparatifs du projet de budget 2017. Et les médecins aussi se cabrent. Drôle d’ambiance en Tunisie : les professions libérales, jusque-là peu fiscalisées, défient ouvertement le premier ministre, Youssef Chahed – en visite à Paris les mercredi 9 et jeudi 10 novembre –, qui tente désespérément de lever de nouvelles recettes afin d’enrayer la grave dérive budgétaire que connaît le pays depuis 2011. Pour rendre acceptables de nouveaux sacrifices aux salariés, le chef de gouvernement essaie aussi de taxer le secteur libéral. Chacun, pourtant, crie à l’« injustice fiscale » et M. Chahed est assiégé par la montée des corporatismes. Le Monde
Des experts médicaux ont mis en garde contre le risque d’une résurgence de la maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest. Les intervenants lors d’une conférence sur la santé, qui se tient au Sénégal, ont averti qu’à défaut d’une vigilance accrue, la maladie pourrait réapparaître à tout moment en Guinée, au Liberia ou en Sierra Leone. Ces trois pays ont été les plus touchés par l’épidémie. Les experts étudient comment le virus est transmis, dans le but de l’éradiquer. BBC