Les forces antijihadistes entrent dans Syrte, fief de l’EI en Libye
Des combats se déroulaient jeudi dans le centre de Syrte, le fief du groupe Etat islamique (EI) en Libye, après l’entrée des forces progouvernementales qui espèrent faire tomber la ville dans les prochains jours. La perte de Syrte représenterait un énorme revers pour l’EI alors que le groupe ultra-radical fait face à une vaste offensive soutenue par les Américains et les Russes en Irak et en Syrie, les deux pays où il est le mieux implanté. Les forces loyales au gouvernement d’union (GNA) libyen « avancent rapidement contre l’EI en Libye et ont commencé à entrer dans son bastion de Syrte », a salué dans un tweet Brett McGurk, l’envoyé spécial du président Barack Obama auprès de la coalition anti-EI. Cette offensive contre la ville portuaire située à 450 km à l’est de Tripoli est menée à la fois par des forces terrestres, aériennes et maritimes. RTBF
Algérie : L’ANP capture un terroriste à Médéa, opération toujours en cours (MDN)
Un terroriste a été capturé jeudi à Médéa par un détachement de l’Armée nationale populaire(ANP), dans une opération qui est toujours en cours, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). « Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de l’Armée nationale populaire a capturé un terroriste, dans l’après-midi d’aujourd’hui 09 juin 2016, dans la zone de Rouakeche, prés de la commune de Baâta, wilaya de Médéa (1ère RM), et a saisi un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, une paire de jumelles nocturnes, cinq (05) chargeurs pour munitions et sept (07) téléphones portables. Et ce, en continuité de l’opération menée le 08 juin 2016 dans la même zone ayant permis la neutralisation de quatre (04) terroristes et la récupération de quatre (04) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov et une quantité de munitions. L’opération est toujours en cours », a précisé le communiqué. Maghreb Emergent
Réforme constitutionnelle en Côte d’Ivoire: Ouattara rencontre la société civile
Dans le cadre de ses consultations sur la réforme constitutionnelle, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a rencontré ce jeudi les organisations de la société civile, les femmes, la jeunesse. Entamée depuis quelques jours déjà, cette démarche a pour but de recueillir les avis de toutes les couches de la société dans l’élaboration de la nouvelle Constitution. Ils étaient nombreux jeudi matin au palais présidentiel à Abidjan. Les membres de la société civile ont d’entrée marqué leur adhésion à l’élaboration d’une nouvelle Constitution. Sur la question du mandat présidentiel, ils sont favorables à la limitation des mandats : un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Un point sur lequel insiste Lucien Tape Mambo, président de la plateforme de la société civile : « Ce que nous retenons, c’est la limitation des mandats. Il faut faire ne sorte que l’alternance politique en Afrique soit permanente à tous les niveaux. Et nous la société civile, nous veillerons à cela ». RFI
Gambie: l’ambassade américaine fermée
L’ambassade américaine à Banjul a fermé ses portes jeudi, après que les autorités gambiennes ont retiré leurs policiers chargés de protéger l’édifice. Seuls les services essentiels resteront ouverts dans la capitale gambienne, a expliqué l’ambassade. Aucune explication n’a été donnée pour l’heure sur cette décision du gouvernement du président Yahya Jammeh. Les Etats-Unis avaient fait part de leur inquiétude à la Gambie à propos du retrait de ces policiers. Cette décision des autorités gambiennes intervient alors qu’une citoyenne américaine de 45 ans, venue visiter sa famille dans le pays, est en détention. Fanta Darboe Jawara, américaine d’origine gambienne, a été arrêtée le 16 avril après une manifestation de l’opposition. BBC
Bissau: les ministres limogés libèrent leurs bureaux
Les membres du gouvernement limogé en mai en Guinée-Bissau ont mis fin à l’occupation de leurs bureaux. Ils refusaient de les quitter, depuis une dizaine de jours, pour protester contre la nomination d’un nouveau Premier ministre. Des chefs religieux, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’ONU ont pesé de tout de leurs poids pour obtenir ce dénouement. Après une dizaine de jours de protestation les ministres limogés ont mis fin à l’occupation de leurs bureaux. Ils ont consenti finalement à libérer les locaux. Tout s’est passé dans le calme et sans heurts selon des témoins. On n’ignore pour l’instant les concessions faites par chacune des parties. BBC
Niger : Les troupes tchadiennes en renfort contre Boko Haram
Suite à une requête du président, nigérien Mahamadou Issoufou, des troupes tchadiennes sont arrivées dans le sud-est du Niger pour renforcer les troupes nigériennes dans leur lutte contre les islamistes de Boko Haram. Selon une source militaire tchadienne, quelque 2 000 soldats de l’armée tchadienne ont quitté la région du lac Tchad, frontalier avec le Niger, où ils menaient des opérations contre les islamistes nigérians depuis plusieurs mois, et faisaient mouvement hier mercredi vers le Niger voisin. Les premiers éléments avaient hier déjà atteint Bosso. Il semble que la jonction entre les soldats nigériens et tchadiens se soit faite vers 17h heure locale. Les militaires tchadiens sont lourdement équipés et disposent notamment de blindés, de lance-roquettes et de véhicules «tout-terrain» équipés de mitrailleuses 12/7. Leur mission, une fois sur place, est de traquer partout les combattants de Boko Haram. Toute la journée de mardi et hier mercredi, les hélicoptères de l’armée nigérienne ont survolé Diffa et Bosso, pour sécuriser la zone, rassurer les populations et préparer cette jonction. Sahel Intelligence
Opération de la force multinationale « dans les plus brefs délais » contre Boko Haram
Le Niger et le Tchad vont lancer, en coordination avec le Nigeria et le Cameroun, une contre-offensive pour prendre « en tenaille » le groupe islamiste nigérian Boko Haram, auteur d’une attaque meurtrière dans le sud-est du Niger, a annoncé le ministre nigérien de la Défense. Un contingent de 2.000 soldats tchadiens fait actuellement mouvement vers le Niger dans le cadre de cette offensive. « Nous préparons dans les plus brefs délais avec le Tchad une opération d’intervention au nord Nigeria, ça se prépare et ça s’accélère », a affirmé le ministre Hassoumi Massaoudou lors d’une conférence de presse à Niamey. VOA
Amnesty accuse l’armée nigériane d’avoir abattu des manifestants non armés
Amnesty International a accusé vendredi les forces de l’ordre nigérianes d’avoir abattu des militants indépendantistes non armés avant et pendant une manifestation marquant l’anniversaire du début de la guerre civile du Biafra. Selon la police, 10 personnes ont été tuées -cinq dans la ville d’Onitsha, dans l’Etat d’Anambra, et cinq dans la ville d’Asaba, dans l’Etat voisin de Delta, dans le sud-est du Nigeria- au cours de violences liées à ces commémorations, lundi 30 mai. Le mouvement Peuple indigène du Biafra (IPOB), un groupe indépendantiste à l’origine de ces commémorations, soutient de son côté qu’au moins 35 de ses membres ont été tués à Onitsha. Au cours de visites dans des hôpitaux et des morgues, Amnesty a établi un bilan de 17 morts et 50 blessés à Onitsha, mais « le chiffre réel est sans doute plus important », prévient l’organisation de défense des droits de l’homme dans un communiqué. RTBF
RFI demande la libération de son correspondant en langue hausa au Cameroun
La direction de RFI demande la libération de son correspondant en langue hausa au Cameroun. Ahmed Abba a comparu une nouvelle fois ce mercredi 8 juin devant la justice camerounaise à Yaoundé. Ahmed Abba, correspondant de RFI hausa à Maroua, a comparu une nouvelle fois ce mercredi 8 juin devant la justice camerounaise à Yaoundé. La direction de RFI prend acte du changement dans la composition du tribunal, dont le président et le commissaire du gouvernement sont désormais des magistrats civils et non plus des militaires. Elle note également la prise en compte de la demande des avocats d’Ahmed Abba concernant la tenue d’une session spéciale pour mettre fin à la succession de renvois qui laissent son correspondant en prison, sans jamais étudier les faits. Depuis 10 mois, aucun élément n’est venu étayer les accusations de complicité et de non-dénonciation d’acte terroriste. Le rapport d’enquête préliminaire, qui sert de base à l’accusation, ne contient aucun élément de preuve. En outre, la production d’Ahmed Abba diffusée sur RFI Hausa atteste de l’impartialité de son travail de journaliste. Plus de dix mois après son arrestation, il est devenu évident qu’Ahmed Abba est innocent. RFI
Centrafrique : que faire face au retour de Noureddine Adam ?
Le retour en Centrafrique de Noureddine Adam, l’ancien numéro deux de la Séléka, a provoqué un début de polémique. Les mois passent, les autorités changent et le problème reste le même, sans solution : que faire d’un homme dont les supposés crimes demanderaient qu’il soit mis hors d’état de nuire, mais dont l’arrestation pourrait paradoxalement mettre en péril la fragile stabilité d’un pays encore très vulnérable ? Alors qu’il séjournait à N’Djamena depuis plusieurs semaines, Noureddine Adam a choisi de revenir en Centrafrique, au moment où son influence sur l’ex-rébellion Séléka déclinait. Dans la nuit du 24 au 25 août, l’ancien numéro deux de la Séléka a regagné Ndélé (Nord de la RCA) avant de rejoindre son village natal pour y passer la période du ramadan. Inscrit sur la liste des personnes sous sanctions de l’ONU, ses avoirs sont gelés et il est, en théorie, interdit de voyager. Jeune Afrique
À Bangui, musulmans et chrétiens ont tourné la page
En République centrafricaine, la cohésion devient une réalité après la crise qui a secoué le pays. Longtemps divisés, les habitants chrétiens et musulmans du 3ème arrondissement de la capitale vivent de nouveau ensemble. Au fur et à mesure que les mois passent, la crise semble s’éloigner de plus en plus. Chrétiens et musulmans ne se regardent plus en chiens de faillance. Fini le repli sur soi et la peur de l’autre. Écoutez le reportage de notre correspondant Benjamin Baramoto. DW
Les policiers burundais quitteront Bangui à la fin du mois de juillet
Les Nations unies ont décidé de rapatrier, au 31 juillet 2016, le contingent de la police burundaise en mission de maintien de la paix en Centrafrique. … « La décision a été prise », dit la note référencée. La nouvelle n’est autre que le rapatriement « des unités de police constituées burundaises actuellement déployées au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA). La note précise que l’opération se fera lors de leur « rotation, le 31 juillet 2016 ». Mais une source bien informée qui a requis l’anonymat a dit à VOA Afrique que cette décision unilatérale est liée à plusieurs raisons. La plupart de ces unités burundaises n’ont pas reçu leurs salaires « depuis quatorze ou neuf mois ». Les forces burundaises sont aussi pointées du doigt dans des « cas de viols » commis sur « des enfants » non encore dévoilés mais dont l’ONU aurait couvert depuis longtemps. Il faut aussi ajouter le « dysfonctionnement au Burundi » qui aurait également motivé la décision onusienne de ne plus accepter dans ses rangs « des unités burundaises » malgré leur appréciation sur les nombreuses tâches déjà accomplies. VOA
Dialogue inter-burundais: Mkapa rencontre les membres de l’opposition en exil
C’est un pas en avant dans le dialogue inter-burundais. L’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa, à la tête de la facilitation, est en ce moment à Bruxelles pour rencontrer les membres de l’opposition Burundaise exilée en Europe. Une rencontre est prévue ce 10 juin avec la plateforme du Cnared. L’enjeu est de taille car la présence du Cnared à la table des négociations est la ligne rouge posée par le pouvoir de Bujumbura. Cette rencontre a donc été minutieusement préparée par l’opposition. Le facilitateur en avait fait la promesse fin mai après avoir relancé le dialogue inter-burundais. C’est aujourd’hui qu’il doit rencontrer les membres du Cnared, la plateforme qui regroupe l’essentiel de l’opposition en exil. RFI
Darfour : la CPI dénonce l’inaction du Conseil de sécurité face à l’impunité
La Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a demandé jeudi au Conseil de sécurité de l’ONU de mettre fin à son inaction concernant les crimes commis au Darfour, au Soudan. En 2009, la CPI a émis des mandats d’arrêt contre le Président du Soudan Omar Al-Bachir et d’autres hauts responsables accusés de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre au Darfour, qui n’ont toujours pas été exécutés. « Quel message envoyons-nous si ceux qui sont visés par des mandats d’arrêt peuvent se déplacer librement ? », a demandé Mme Bensouda dans un discours devant les membres du Conseil. La Procureure s’est étonnée que les cas signalés par la Cour de non coopération de pays en vue de l’exécution de ces mandats d’arrêt n’aient pas incité le Conseil à agir. « Le Conseil ne doit pas et ne peut pas rester silencieux », a-t-elle dit. ONU
Somalie : une attaque, plusieurs bilans
Le ministre somalien de la Sécurité, Abdirisak Omar Mohamed, a annoncé la mort de neuf soldats de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM). Un bilan donné après l’attaque d’une base militaire par des islamistes shebab, à Hagan, dans le centre du pays, jeudi matin. Six autres soldats de la force militaire africaine dans ce pays d’Afrique de l’Est ont été blessés dans cette attaque, selon lui. Le ministre somalien annonce aussi la mort de 240 combattants shebab, concernant le bilan de la même attaque. L’AMISOM déclare avoir tué au moins 110 combattants d’Al-Shabbaab, un groupe islamiste somalien lié à Al-Qaïda. Elle affirme qu’aucun de ses soldats n’a été tué dans l’attaque de la base de Hagan. Les islamistes soutiennent, pour leur part, avoir tué 60 soldats éthiopiens faisant partie de la Mission de l’Union africaine en Somalie. Sept civils ont été tués et 11 autres blessés dans l’attaque, selon des habitants de Hagan. BBC
Attaque de l’Amisom: une nouvelle étape dans la stratégie des shebabs en Somalie
Les shebabs somaliens ont mené ce jeudi 9 juin une attaque éclair contre une base éthiopienne de l’Amisom, la force de l’Union africaine en Somalie. Il s’agit de la dernière en date après celles contre les contingents burundais, ougandais et kényans. Si par sa violence, cette attaque constitue une escalade dans le conflit en Somalie, elle est la suite logique de la stratégie suivie par les shebabs depuis qu’ils ont été chassés de Mogadiscio en 2011 : des attaques isolées, très violentes, destinées à surprendre, à détruire autant que possible, et surtout à démoraliser l’adversaire. Dépassés par la puissance de feu de l’armée éthiopienne, qui les a poussés hors de la capitale, les jihadistes frappent aujourd’hui la force africaine de maintien de la paix avec les moyens dont ils disposent et sur le territoire où ils circulent le plus facilement. Ce territoire, c’est surtout la brousse, l’arrière-pays somalien, qui est très difficile à contrôler, avec des savanes, des forêts et des montagnes, et peu de routes. RFI
Brazzaville réclame l’accélération de la procédure judiciaire contre le général Mokoko et une procédure contre Ntumi
Le ministre congolais de la Justice a demandé jeudi au procureur de la République d’accélérer la procédure engagée contre le général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars, mis en cause dans une vidéo tournée en 2007 visant à chasser le président Denis Sassou Nguesso du pouvoir. « Monsieur le procureur de la République [André Ngakala Oko, ndlr], il faut activer la procédure judiciaire qui avait été déjà ouverte contre le général Mokoko Jean-Marie Michel », a déclaré Pierre Mabiala, ministre de la Justice, lors d’une conférence de presse. « Je vous le demande parce que les procédures judiciaires pénales ne doivent pas être rangées dans les tiroirs de la justice », a-t-il insisté sans donner d’autres explications. « C’est une demande politique au regard de l’envergure politique du général Mokoko », a déclaré à l’AFP Me Yvon Ibouanga, avocat du général, ajoutant qu’il n’y a rien qui puisse « justifier » cette requête. VOA
Le conclave de Bruxelles exige l’organisation de l’élection présidentielle en RDC avant la fin de l’année
Les délégués de l’opposition et de la société civile réunis en conclave à Genval près de Bruxelles ont exigé l’organisation de l’élection présidentielle avant le 19 décembre 2016. La centaine de délégués à ce forum qui s’est clôturé dans la nuit de jeudi à vendredi a rejeté «le dialogue convoqué par l’ordonnance du président Kabila» depuis samedi 28 novembre 2015. Les forces politiques et sociales de la RDC ont demandé par ailleurs «la mise en œuvre intégrale de la résolution 2277 du Conseil de sécurité de l’ONU sous la modération du facilitateur international renforcée par un panel de représentants des Nations unies, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, de l’Organisation internationale de la Francophonie ainsi que des Etats-Unis». «Le dialogue convoqué par l’ordonnance du président Kabila est rejeté. Donc, le dialogue selon l’esprit de la résolution 2277 est accepté», a déclaré à Radio Okapi au téléphone depuis Genval peu avant la clôture du conclave Oscar Rachidi, président national de la Ligue contre la corruption et la fraude en RDC (Licof). Un document final appelé « Acte d’engagement de Genval» a été adopté à l’unanimité par toutes les délégations. Radio Okapi
Angola: lutter contre le braconnage, la nouvelle guerre
Elias Kawina était lieutenant des forces armées durant la guerre civile qui a ravagé l’Angola de 1975 à 2002. « J’étais un soldat, mais après la paix j’ai été démobilisé et maintenant je suis un ranger, un +soldat de la nature+ comme on se surnomme », explique à l’AFP l’ex-officier de 38 ans, devant les bâtiments du tout nouveau centre d’entraînement des rangers, dans la province reculée de Cuando-Cubango (sud-est). « Pendant la guerre civile, les animaux étaient mangés. A la fin du conflit, le gouvernement a pensé qu’il était aussi temps de laisser les animaux sauvages en paix », ajoute-t-il, béret noir vissé sur le crâne. Devenu soucieux de la protection de la vie sauvage, le gouvernement angolais a fermé certains marchés et promis d’alourdir les peines contre les braconniers. Car l’Angola, voisin des deux Congos, est l’une des plaques tournantes du commerce d’ivoire. Dans certains marchés de la capitale Luanda, les bijoux faits à partir de défenses d’éléphants se trouvent facilement, exposés au grand jour. TV5Monde
Menace d’attentats en Afrique du Sud: Pretoria critique Washington
En Afrique du Sud, les relations sont un peu tendues cette semaine entre le gouvernement et l’ambassade américaine dans le pays. Le week-end dernier, Washington a lancé un avertissement contre de possibles attentats terroristes par des islamistes et a conseillé à ses ressortissants d’éviter notamment les centres commerciaux dans les villes de Johannesburg et du Cap. Une mise en garde qui n’a pas plu au gouvernement sud-africain. Pretoria a très mal pris l’avertissement des Américains. Depuis le début de la semaine, les échanges sont vifs entre le gouvernement et l’ambassade. Le ministère des Affaires étrangères a notamment accusé Washington d’exagérer la menace et de suggérer que Pretoria est incapable d’assurer la sécurité de ceux qui résident dans le pays. RFI
Madagascar : Corruption et rumeurs de coup d’Etat : Omer Beriziky somme le pouvoir de s’expliquer
L’ancien PM interpelle le pouvoir en le sommant de s’expliquer sur les dénonciations faites par les syndicalistes et les opposants. L’ancien Premier ministre estime que le déficit de communication dans la gestion des affaires de l’Etat alimente les rumeurs qui sont à l’origine de l’atmosphère politique délétère actuel. Atmosphère politique délétère qui favorise l’instabilité politique. « Des leaders syndicaux dénoncent des cas de corruption en haut lieu. On ne sait plus la vérité sur l’affaire Lylison. Y a-t-il un mandat d’arrêt ou non. Si oui, pourquoi et qui l’a délivré et pour quelle raison ? », fulmine Omer Beriziky. Avant d’enfoncer le clou : « Désormais, personne n’est à l’abri des perquisitions. Pour mon cas, je l’ai connu à travers la presse. J’ai entendu dire que mon domicile allait être perquisitionné. Le pouvoir doit s’expliquer et faire des démentis si toutes les dénonciations faites jusqu’ici sur la gestion des affaires de l’Etat ne sont pas fondées. » Midi Madagasikara