Quels sont les prérequis pour une stabilité durable au Soudan du Sud ?
L’accord de 2015 sur la résolution des conflits au Soudan du Sud (ARCSS) identifie la réforme du secteur de la sécurité (RSS) comme l’une des questions les plus essentielles à traiter si le Sud‑Soudan veut recouvrer la paix. La priorité accordée à la RSS dans l’accord ARCSS est illustrée par le fait qu’elle vient immédiatement après les dispositions relatives à l’établissement du gouvernement d’union nationale de transition (TGoNU). À titre d’élément fondamental de la RSS, l’ARCSS précise qu’une revue stratégique de défense et de sécurité nationale (RSDS) soit entreprise par un Conseil multipartites en charge de la revue stratégique de défense et de sécurité nationale (CRSDS).1 Le processus de la revue RSDS doit produire un plan‑cadre global de RSS, qui, après sa mise en œuvre, transformera radicalement le secteur de la sécurité du Soudan du Sud. Centre d’études stratégiques de l’Afrique
Soudan du Sud : des rebelles rejettent l’accord rétablissant Machar
Les rebelles du Soudan du Sud ont rejeté lundi un plan de paix censé rétablir le chef insurgé Riek Machar dans ses fonctions de vice-président, estimant que cette mesure, en soi, n’entame en rien la mainmise du président Salva Kiir sur le pouvoir. Riek Machar était le vice-président de Salva Kiir jusqu’en 2013, année au cours de laquelle leurs désaccords politiques ont dégénéré en une guerre civile ouverte, qui a ensanglanté le pays jusqu’à maintenant. L’accord faisant de nouveau de Machar le premier vice-président a été trouvé à Entebbe en Ouganda, lors de discussions sous la médiation du président ougandais, Yoweri Museveni. Le pacte a été annoncé dimanche par la présidence sud-soudanaise. Reuters
Putsch raté au Burkina: le récit du major chargé de l’arrestation des autorités
Accusé par les autres sous-officiers comme étant le chef des opérations pendant l’arrestation des autorités de la transition, l’adjudant-chef major Eloi Badiel a fait face au tribunal ce lundi 9 juillet. Pendant plusieurs heures, le sous-officier a expliqué comment il a reçu l’instruction d’arrêter le président de la transition et sa stratégie pour que la mission se déroule sans aucun coup de feu, avec la participation de sous-officiers expérimentés. RFI
Rwanda: un ex-chef d’état-major français s’explique sur l’opération Turquoise
Au Rwanda, pourquoi la France n’a-t-elle pas arrêté les génocidaires pendant l’opération Turquoise ? La question plane toujours plus de 20 ans après. Le 25 juin dernier, le journal français La Croix publiait le témoignage accusateur d’un officier français. Ce lundi 9 juillet, c’est l’amiral Lanxade qui s’exprime dans les colonnes du quotidien. Il a été chef d’état-major particulier du président François Mitterrand de 1989 à 1991 puis chef d’état-major des armées de 1991 à 1995. RFI
Le MLC ne voit pas « d’entrave » à la candidature de Bemba pour la présidentielle en RDC
Le parti de l’opposant congolais Jean-Pierre Bemba a estimé à Kinshasa qu’il n’y a « aucune entrave » à sa candidature à la présidentielle prévue le 23 décembre en République démocratique du Congo censée élire un successeur au président Joseph Kabila. « Le Mouvement de libération du Congo (MLC) tiendra son congrès les 12 et 13 juillet à Kinshasa. Parmi les points inscrits à l’ordre du jour : investiture des candidatures aux élections présidentielle et législatives mais également d’autres questions internes au fonctionnement du parti », a déclaré à l’AFP Alexis Lenga Wa Lenga, président du groupe parlementaire du MLC à l’Assemblée nationale. VOA
Présidentielle au Nigeria: une trentaine de partis d’opposition font alliance
Trente-huit partis politiques nigérians ont rejoint lundi le principal parti de l’opposition pour faire blocage à la candidature de Muhammadu Buhari à sa propre succession, en vue de la présidentielle de février 2019. L’idée est de « se rassembler, et de présenter un candidat commun, qui ‘dégagera’ le gouvernement incompétent du président Muhammadu Buhari », a déclaré à l’AFP Kola Ologbodiyan, porte-parole du Parti Populaire Démocratique (PDP), principal parti de l’opposition. Les représentants des 39 partis se sont rassemblés lundi autour d’un Protocole d’accord (Memorandum of Understanding, MoU), nom de cette nouvelle alliance. TV5
Nigeria: l’armée libère 183 enfants soupçonnés de liens avec Boko Haram (Unicef)
L’armée nigériane a libéré 183 enfants soupçonnés de complicité avec Boko Haram, a annoncé lundi le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) dans un communiqué. Ils ont été libérés à Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno (nord-est), après avoir été lavés des soupçons qui pesaient sur leurs liens supposés avec les jihadistes. « Ces 8 filles et 175 garçons sont avant tout des victimes du conflit en cours et leur libération est une étape importante du long chemin vers leur rétablissement », a déclaré Mohamed Fall, représentant de l’Unicef au Nigeria. Les enfants recevront des soins médicaux et un soutien psychologique avant de pouvoir retrouver leurs familles, a ajouté le communiqué, sans préciser depuis combien de temps ils étaient détenus. Slate
Cameroun : l’élection présidentielle fixée au 7 octobre
L’élection présidentielle au Cameroun aura lieu le 7 octobre prochain, a annoncé ce 9 juillet le président Paul Biya. Le président camerounais a signé ce 9 juillet un décret fixant l’élection présidentielle au 7 octobre prochain. Il s’agit d’un scrutin uninominal majoritaire à un tour, qui se tient, selon la loi électorale, 20 jours au moins et 50 jours au plus avant l’expiration des pouvoirs du président de la République en exercice. Jeune Afrique
Regain de violence à Buéa au Cameroun
Au Cameroun, les séparatistes attaque de plus en plus les grande villes alors que ce n’était pas le cas avant. Au moins 4 personnes ont été tuées à Buea, la capitale de la région Anglophone du sud-ouest Cameroun. Les séparatistes armées qui ont décrété des journées villes mortes tous les lundis voulaient contraindre les habitants de cette partie a respecte ce mot d’ordre en s’attaquant en pleine journée se sont aux forces de l’ordre positionner dans la ville. BBC
Migrants: l’Italie et la Libye exhument un accord vieux d’il y a dix ans
L’Italie cherche à fermer ses frontières. Dans ce sens, le nouveau gouvernement vient de réactiver un traité d’amitié signé avec la Libye en 2008. A l’époque, le texte avait permis à Silvio Berlusconi et Mouammar Kadhafi de mettre fin à 40 ans de relations tumultueuses, mais le début de la révolte libyenne, en février 2011, avait enterré l’accord. Le nouveau chef de la diplomatie italienne l’a ressorti lors de sa première visite à Tripoli le week-end dernier, car il permet le refoulement des migrants partis de Libye. RFI
Migrants: le chef du Parlement européen préconise une « liste noire » de passeurs
Le président du Parlement européen Antonio Tajani a souligné lundi lors d’une visite à Tripoli la nécessité d’établir une « liste noire » des principaux passeurs de migrants, en vue de combattre le trafic en Europe et en Afrique. « Il faut établir une liste noire des gros trafiquants (…) pour que les polices et les organisations de lutte contre la criminalité en Afrique et en Europe puissent collaborer ensemble dans un objectif commun », a déclaré M. Tajani au cours d’une conférence de presse. Ces passeurs « sont des terroristes, des trafiquants d’armes et d’être humains », a-t-il ajouté. « Si nous n’arrivons pas à anéantir ces organisations criminelles, il sera très difficile de lutter contre l’immigration clandestine ». TV5
Maroc: les inculpés du Hirak vont tous faire appel, selon leurs avocats
Les 53 activistes du mouvement de protestation qui a agité le nord du Maroc en 2016-2017 vont tous faire appel après leur condamnation à des peines allant jusqu’à 20 ans de prison, ont annoncé lundi leurs avocats. Cette décision intervient après les « efforts » de ces avocats pour convaincre certains détenus qui refusaient initialement d’interjeter appel, selon la même source. Au terme d’un procès-fleuve de neuf mois, des militants formant le noyau dur du mouvement du « Hirak » (« mouvance », en arabe) ont été condamnés le 26 juin à des peines comprises entre un an et 20 ans de prison. Nasser Zefzafi, le leader de ce mouvement qui réclamait davantage de développement économique et social dans la région du Rif, et trois de ses compagnons ont notamment écopé de 20 ans pour « atteinte à la sécurité de l’Etat ». TV5