Ouattara remplace ses chefs de l’armée, de la police et de la gendarmerie
Le président ivoirien Alassane Ouattara a démis lundi ses chefs de l’armée, de la gendarmerie et de la police de leurs fonctions, a annoncé la présidence ivoirienne. Le président a signé « trois décrets mettant fin aux fonctions du général Soumaïla Bakayoko, en qualité de Chef d’Etat-major général des forces Armées de Côte d’Ivoire, du général Gervais Kouakou kouassi, commandant Supérieur de la gendarmerie nationale, et du directeur général de la police Bredou M’Bia », souligne, sans précisions, un communiqué lu à la télévision par le secrétaire général sortant de la présidence ivoirienne. Ces chefs sont respectivement remplacés par le général Sékou Touré, nouveau chef d’état-major des forces armées de Côte d’Ivoire, du général Nicolas Kouadio Kouakou pour la Gendarmerie et du commissaire Youssouf Kouyaté pour la police, selon le communiqué. VOA
Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara choisit Daniel Kablan Duncan pour le poste de vice-président
Ce mardi à l’Assemblée nationale, le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, a désigné Daniel Kablan Duncan vice-président. Celui-ci était auparavant Premier ministre, il avait remis la veille sa démission et celle de son gouvernement. « La personnalité sur laquelle mon choix s’est porté pour occuper les fonctions de vice-président de la République est monsieur Daniel Kablan Duncan », a déclaré le chef de l’État devant les députés mardi 10 janvier, avant que les applaudissements ne retentissent dans l’hémicycle. « Mon choix s’est porté sur l’un des vôtres. Il s’agit d’une personnalité d’expérience, un grand serviteur de l’État qui a fait la preuve de ses qualités personnelles et professionnelles à toutes les hautes fonctions qu’il a occupées, c’est un travailleur infatigable, un collaborateur loyal, un homme de dévouement, un patriote, un grand serviteur de l’État qui aime profondément notre pays », avait déclaré le chef de l’État quelques instants plus tôt. Jeune Afrique
Gambie : recours examiné en mai
En Gambie, la Cour Suprême gambienne a annoncé que le recours de Yahya Jammeh contre les résultats de l’élection présidentielle de décembre 2016 ne pourra se faire qu’en mai 2017 en raison de l’indisponibilité du président de la Cour suprême. L’audience s’est ouverte il y a moins d’une heure à Banjul. Selon notre envoyé spécial Claude Foly, neuf personnes se sont réunies au siège de la Cour suprême Elles ont informé le représentant de Yahya Jammeh de l’absence du président de la Cour suprême qui ne sera disponible qu’en mai et lui ont demandé s’il confirme la plainte du président sortant à cette date. Ce dernier a répondu par l’affirmative. BBC
Gambie : les dirigeants ouest-africains à Banjul pour remettre la pression sur Jammeh
Alors que la Cour suprême gambienne doit examiner le recours du parti de Yahya Jammeh concernant les résultats contestés de la présidentielle, une nouvelle mission des États d’Afrique de l’Ouest est attendue mercredi à Banjul. Les États d’Afrique de l’Ouest, qui appellent Yahya Jammeh à céder le pouvoir en Gambie, ont annoncé, lundi 9 janvier, l’envoi d’une nouvelle mission à Banjul, où Jammeh a limogé 12 ambassadeurs gambiens qui avaient félicité le président élu Adama Barrow. France 24
Tunisie : le « cerveau » des attentats de 2015 identifié
Dans les documents obtenus par l’émission « Panorama » de la BBC, Chamseddine al-Sandi y est dépeint comme le « cerveau » des attaques du Musée du Bardo en mars 2015, puis de l’Hotel Imperial de Sousse. Des aveux obtenus lors d’auditions de suspects ayant des liens avec ces attaques le désignent comme étant le commanditaire de deux attentats. Seifeddine Rezgui a ouvert le feu sur la plage de l’Hotel Imperial de Sousse en juin 2015. Rezgui a été tué sur les lieux du crime mais les documents obtenus par l’émission d’investigation ‘Panorama’ de la BBC indiquent qu’il a été recruté et a suivi les instructions d’Al-Sandi. Basé sur ces aveux, les documents évoquent une cellule dirigée par Al-Sandi qui aurait organisé les attentats revendiqués par le groupe l’Etat Islamique (EI). BBC
Ouganda : Museveni nomme son fils haut conseiller
Le président ougandais Yoweri Museveni a nommé son fils, le général Muhoozi Kainerugaba, à un poste de haut conseiller pour les opérations spéciales. Muhoozi Kainerugaba a été le chef des forces spéciales de l’armée, et a rapidement grimpé les rangs. Il était également responsable de la sécurité de son père. Le président a, dans le passé, déjà été critiqué pour avoir nommé des membres de sa famille à des postes clés. Son frère, Salim Saleh, est également conseiller présidentiel et son épouse, Janet Museveni, est ministre de l’Education. Yoweri Museveni est âgé de 72 ans, il est au pouvoir depuis 1986. BB
La politique africaine de Barack Obama: quel héritage?
Les Africains reprochent à Barack Obama de ne pas s’être davantage impliqué dans les questions africaines pour en faire l’une des priorités de la politique étrangère américaine. Toutefois, le bilan de la politique africaine du premier président américain noir n’est peut-être pas aussi négatif qu’on ne le dit. Ses échecs en matière de promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance ont été contrebalancés par des initiatives majeures favorisant le commerce et le partenariat économique est susceptible d’avoir un impact positif sur le continent. RFI
Assassinat du ministre de l’Environnement au Burundi: des doutes sur le mobile
Au Burundi, l’assassinat du ministre de l’Eau et de l’Environnement Emmanuel Niyonkuru, alors qu’il rentrait chez lui dans la nuit du réveillon du Nouvel An, continue de susciter des interrogations. Beaucoup de flou subsistent autour du mobile et des auteurs de ce crime alors que six personnes, dont ses veilleurs de nuit et deux serveurs qui l’avaient servi dans le restaurant dans la soirée sont aux mains de la justice qui les déteint dans les cachots des services secrets burundais. La justice ne semble plus privilégier la piste d’un crime politique alors que c’était celle qui avait été mise en avant par les autorités burundaises lorsque la nouvelle était tombée. RFI
Un général belge remplace un Français à la tête de la mission de l’UE en Centrafrique
L’Union européenne a nommé mardi un général de brigade belge en remplacement d’un Français à la tête de sa mission de formation de l’armée centrafricaine (EUTM-RCA), a annoncé le Conseil de l’UE, qui représente les 28 pays membres. Herman Ruys, 55 ans, qui a servi pour l’Otan en Afghanistan et était depuis juin 2015 en poste au QG de l’Eurocorps à Strasbourg, remplacera à Bangui le général français Eric Hautecloque-Raysz à compter du 16 janvier, précise le Conseil dans un communiqué. VOA
Les enlèvements en mer au plus haut depuis dix ans
Les enlèvements en mer ont un atteint en 2016 un plus haut depuis dix ans, les eaux séparant le sud des Philippines et la Malaisie devenant de plus en plus dangereuses, a indiqué mardi le Bureau maritime international (BMI). Alors que le nombre d’actes de piraterie a baissé ces dernières années, 62 personnes ont été enlevées contre des demandes de rançons l’an passé, après seulement 19 enlèvements en 2015 et neuf en 2014, a précisé le BMI, basé à Kuala Lumpur. « L’enlèvement d’équipages de navires marchands dans la mer de Sulu et leur transfert dans le sud des Philippines représente une augmentation notable dans les attaques », a ajouté cette institution dans un rapport. Le BMI recommande aux armateurs d’éviter la mer de Sulu, située entre l’est de la Malaisie et le sud des Philippines, de passer par l’ouest de l’île de Bornéo. Jeune Afrique
Le Maroc interdit la fabrication et la vente de la burqa
Mettant en avant des raisons sécuritaires, les autorités marocaines ont interdit la fabrication et la vente de la burqa, ce voile intégral musulman à l’afghane rarement porté par des femmes au Maroc. Selon la presse locale, le ministère de l’Intérieur a diffusé une circulaire à ses agents en charge des commerces dans les villes leur enjoignant de ne plus autoriser la confection et la commercialisation des burqas à compter de cette semaine. Aucune annonce officielle ou communication publique sur le sujet n’a cependant été faite par ce ministère. Le port de la burqa reste un phénomène extrêmement marginal au Maroc, pays tiraillé entre modernité et conservatisme, dont le roi Mohammed VI se veut le chantre d’un islam modéré, et où une majorité de femmes portent le simple hijab (qui ne couvre que les cheveux). TV5
CAN 2017 : « Carton rouge pour Ali Bongo ! »
Samedi 14 janvier débutera la 31e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) au Gabon. Pendant trois semaines, la grand-messe du foot africain se déroulera dans un pays dont le président a tordu le bras des institutions pour se maintenir au pouvoir. La Confédération africaine de football (CAF) aurait dû retirer l’organisation de ce rendez-vous continental à un Etat dont le chef n’a cure de l’expression de ses concitoyens. Ali Bongo, soucieux de se donner une image lisse et moderne, pourra bien se pavaner lors des festivités marquant le début de la CAN. Mais les Gabonais et les progressistes africains, dans leur majorité, n’oublieront pas le scandale du décompte des voix dans la province du Haut-Ogooué. Pour rappel, le président sortant avait engrangé 95 % des voix dans cette province avec un taux de participation fantaisiste de 99,3 % lors de la présidentielle d’août 2016. Le ridicule à son comble. Le Monde
Au Cameroun, plusieurs villes anglophones font journée « ville morte »
Ils avaient menacé de débuter un mouvement général si le gouvernement continuait d’ignorer leurs revendications. Ils l’ont finalement fait. Le lundi 9 janvier était jour de rentrée scolaire pour le compte du deuxième trimestre au Cameroun. Après deux semaines de congés, élèves et enseignants devaient regagner les salles de classes. Seulement, au Nord-Ouest et Sud-Ouest, les deux régions anglophones du pays en crise depuis plus d’un mois, les salles de classes sont restées vides pour cause de « ville morte », décrétée par les syndicats d’enseignants et d’avocats. Le Monde
Tchad: le procès en appel de Hissène Habré s’est ouvert à Dakar
Le procès en appel du président tchadien déchu Hissène Habré s’est ouvert en son absence lundi à Dakar, sept mois après sa condamnation à perpétuité par un tribunal spécial africain, un jugement censé servir d’exemple pour le continent. Hissène Habré, 74 ans, a été condamné le 30 mai pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, tortures et viols par les Chambres africaines extraordinaires (CAE), créées en vertu d’un accord entre l’Union africaine (UA) et le Sénégal, où il s’est réfugié après avoir été renversé en décembre 1990 par l’actuel président tchadien Idriss Déby Itno. Il a ensuite été condamné en juillet à payer jusqu’à 20 millions de francs CFA (plus de 30.000 euros) par victime. TV5