Gabon :Ali Bongo déclaré vainqueur
La commission électorale du Gabon a déclaré Ali Bongo Ondimba vainqueur de l’élection présidentielle de samedi dernier, avec 49,80 % des voix, une victoire confirmée par le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet-Boubeya. Jean Ping, le principal adversaire d’Ali Bongo Ondimba, a obtenu 48,23 % des suffrages, selon la CENAP. Il revendiquait la victoire depuis dimanche, lendemain de l’élection présidentielle. BBC
Crise post-électorale au Gabon: l’opposition gabonaise affirme que 6 de ses leaders ont été arrêtés
Il s’agit de René Ndemezo Obiang, directeur de campagne de Jean Ping ; de Paul-Marie Gondjout, commissaire de la Commission électorale et de sa femme Michèle Myboto ; de Zacharie Myboto, président de l’Union nationale ; de Didjob Divungi Di Ndinge ex-vice-président du Gabon et de Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement Héritage et Modernité. Selon François Ondo Edou, vice-président du parti d’opposition Union nationale, ces personnes auraient été arrêtées vers 6h du matin au quartier général de campagne du candidat de l’opposition Jean Ping. RFI
Gabon : l’Assemblée nationale incendiée à Libreville
Immédiatement après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle, qui donnent Ali Bongo Ondimba gagnant avec à peine 5 000 voix de plus que son adversaire Jean Ping, des manifestants ont pris d’assaut les rues de Libreville. Il n’aura fallu que quelques minutes après la proclamation des résultats pour que les quartiers populaires de la capitale s’embrasent. Les partisans de Jean Ping se sont lancés dans des manifestations de rue, réprimées par la police. Et, en fin de journée, ont fini par se diriger vers l’Assemblée nationale, qui a fini dans les flammes. Jeune Afrique
Gabon : le QG de l’opposant Jean Ping attaqué, deux morts selon son camp
Au lendemain de la réélection d’Ali Bongo au Gabon, les tensions restent très vives à Libreville, la capitale du pays. L’opposant Jean Ping a affirmé que son QG avait été pris d’assaut par les militaires et que deux personnes avaient été tuées. L’opposant gabonais, Jean Ping, a affirmé jeudi 1er septembre que son QG avait été pris d’assaut par les forces de sécurité à Libreville dans la nuit de mercredi à jeudi. « Vers 1h du matin, mon QG a été bombardé par hélicoptères, et cerné au sol par des troupes de la garde présidentielle, de la police et des mercenaires », a déclaré Jean Ping à France 24. « Nous enregistrons deux morts et plusieurs blessés ». France 24
Gabon: Ping annonce 2 morts, plusieurs blessés
Gabon : le président Ali Bongo réélu pour un deuxième septennat «Il y a deux morts et plusieurs blessés de source sûre», a dit Jean Ping en évoquant un premier bilan de l’assaut, donné quelques heures après les violences ayant secoué la capitale à la suite de la proclamation des résultats donnant la victoire du président sortant Ali Bongo Ondimba. Jean Ping, qui a fédéré autour de lui des poids lourds de l’opposition gabonaise pour la présidentielle tenue samedi, a accusé les forces de sécurité d’empêcher les services de secours de prendre en charge les blessés alors que l’assaut, lancé en milieu de nuit, était toujours en cours au petit matin. La Garde républicaine a chargé le batiment abritant le QG de campagne de M. Ping à la recherche de «criminels» responsable de l’incendie dans l’après-midi du siège de l’Assemblée nationale à Libreville, avait auparavant indiqué le porte-parole du gouvernement. La Voix du Nord
Présidentielle au Gabon : « On a vu des scènes de guérilla urbaine à Libreville »
Le quartier général de Jean Ping, le principal opposant qui revendiquait la victoire depuis plusieurs jours, a été pris d’assaut par des bérets verts de la garde républicaine dans la nuit de mercredi 31 août à jeudi. Jean Ping affirme qu’au moins deux personnes ont été tuées et dix-neuf autres blessées. L’envoyé spécial du Monde au Gabon, Christophe Châtelot, fait le point sur la situation. Le Monde
L’UE appelle les Gabonais « au calme » après les violences postélectorales
La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a qualifié jeudi 1er septembre la situation postélectorale au Gabon de « crise profonde ». « Il est important que tous les acteurs rejettent la violence et appellent au calme. Toute contestation doit se faire avec des moyens pacifiques afin d’éviter l’embrasement du pays », a déclaré la vice-présidente de l’Union européenne dans un communiqué. Plus tôt jeudi, le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, avait exprimé sa « plus vive préoccupation » face aux violences ayant éclaté dans la nuit. « Dans le cadre d’un processus électoral, il n’y a aucune place pour la violence », a ajouté le ministre des affaires étrangères, qui a appelé « toutes les parties à la plus grande retenue, afin d’éviter de nouvelles victimes. Le Monde
Gabon. Le hold-up électoral d’Ali Bongo
En d’autres circonstances, on aurait été ulcéré par le fait que la France et l’Union européenne exigent de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) de publier les résultats de l’élection gabonaise du samedi dernier, bureau de vote par bureau de vote. Car dans cette exigence, il y a un peu du paternalisme colonialiste et condescendant. Mais à voir le hold-up électoral que tente d’imposer le camp d’Ali Bongo, ce sentiment souverainiste n’a plus sa raison d’être. Le camp du président sortant, en essayant de voler les suffrages des Gabonais, ne mérite ni compassion, ni indulgence. Au contraire, l’attitude de Bongo fils, manquant d’humilité et écornant au passage l’image du continent, se doit d’être dénoncée et condamnée. Courrier International
Plus de 200 pillards arrêtés au Gabon après les émeutes
Plus de 200 pillards ont été arrêtés depuis mercredi à Libreville, a annoncé jeudi à l’AFP le commandant de la police nationale gabonaise, suite aux émeutes qui ont éclaté après l’annonce de la victoire du sortant Ali Bongo Ondimba à la présidentielle, contestée par son rival Jean Ping. « Nous avons arrêté plus de 200 pillards depuis hier soir. Ils sont dans les locaux de la police judiciaire mais aussi dans les commissariats de la ville. Les pillages continuent maintenant dans les quartiers populaires », a affirmé à l’AFP le commandant en chef de la police nationale, Jean-Thierry Oye Zue. « Six policiers ont été blessés », a-t-il ajouté. Parmi les civils, « il a très vraisemblablement des blessés vu la violence avec laquelle ils nous ont assaillis », a ajouté M. Oye Zue. Il n’a toutefois pas pu confirmer s’il y avait des morts : « Je ne peux pas vous le dire ». VOA
L’ONU s’inquiète d’une possible reprise des hostilités au Sahara occidental
Selon une note de l’ONU, l’accord de cessez-le-feu au Sahara occidental, signé entre le Front Polisario et le Maroc, est violé par les deux parties. Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, a dit sa préoccupation après les derniers évènements à la frontière avec la Mauritanie. Tout a commencé le 16 août quand le Maroc a annoncé une opération sécuritaire dans la zone tampon située à Guerguerat, au sud du Sahara occidental et à la frontière avec la Mauritanie. Durant plusieurs jours, les policiers et douaniers marocains se sont déployés dans cette zone sensible qui connaît toutes sortes de trafics, notamment de voitures volées. Plus de 600 véhicules ont ainsi été saisis. RFI
Burundi – Rwanda : Pierre Nkurunziza joue avec le feu
Arrêt des exportations et des transports, outrances verbales… Le régime burundais durcit encore sa position vis-à-vis de son voisin rwandais. Si toute confrontation directe paraît exclue pour l’instant, l’inquiétude monte au sein de la communauté internationale. «On a appuyé sur la touche “pause”, on n’en parle même pas au bureau. » À Kigali, les outrances antirwandaises du régime burundais laissent de marbre, comme en témoigne une source diplomatique. « Zéro attention, zéro réaction », confirme un proche du président Paul Kagame. « Il s’agit d’une tentative désespérée de faire diversion, indique la même source. Les autorités burundaises sont à la recherche d’une cause externe à leurs problèmes, c’est ce qui les conduit à multiplier les provocations à notre égard. » Le Monde
Le Nigeria s’enfonce dans la récession
C’est un géant malade. Le Nigeria a glissé dans la récession, les derniers chiffres de croissance montrant que l’économie s’est contractée de 2,06 % entre avril et juin, selon la BBC. Le pays a connu deux trimestres successifs de baisse de la croissance, définition usuelle de la récession. Son industrie pétrolière vitale a été touchée par des prix mondiaux plus faibles, selon le Bureau nigérian des statistiques (BES). Le pétrole brut représente 70 % des revenus du gouvernement. Mais ce dernier reste confiant, précisant qu’il y a eu une forte croissance dans d’autres secteurs, comme l’agriculture et les secteurs miniers. Néanmoins, la chute de la naira, la devise nationale, a déstabilisé le pays, provoquant une hausse des prix à l’importation, ce qui freine l’économie et fait bondir l’inflation. Le gouvernement veut promouvoir les industries locales pour importer moins. Le Monde
Climat: le Maroc mobilise l’Afrique en prévision de la COP22
Le Maroc a commencé à mobiliser les pays d’Afrique en prévision de la prochaine Conférence mondiale sur le climat, la COP22, qui se tiendra à Marrakech du 7 au 18 novembre. Les ambassadeurs africains en poste au Maroc se sont réunis mercredi à Rabat dans le cadre des préparatifs de la COP22, ont indiqué les autorités marocaines et des organisations internationales dans un communiqué transmis jeudi à l’AFP. Organisée notamment par la Banque africaine de développement (BAD), cette rencontre a permis de « présenter les enjeux de la COP22 pour l’Afrique, préparer la participation des pays et soutenir les efforts en cours pour une participation coordonnée du continent à cet évènement mondial », explique ce communiqué. VOA