Le président Macky Sall réélu au premier tour avec 58,27%
Le président sénégalais sortant Macky Sall a été réélu dès le premier tour de l’élection présidentielle en recueillant 58,27% des suffrages lors du scrutin du 24 février, a annoncé jeudi la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), dont les résultas sont susceptibles de recours. Macky Sall, au pouvoir depuis 2012, devance l’ancien Premier ministre Idrissa Seck (20,50%), le député « antisystème » Ousmane Sonko (15,67%), le président d’université privée Issa Sall (4,07%) et l’ancien ministre Madické Niang (1,48%), a déclaré le président de la CNRV, le magistrat Demba Kandji. VOA
Sénégal – Election : « Nous ne ferons aucun recours », dit Idrissa Seck
« Nous rejetons fermement et sans aucune réserve ce résultat », a déclaré Idrissa Seck, candidat de la coalition Idy 2019, arrivé deuxième, selon les résultats publiés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV). Il ajoute toutefois qu’il ne déposera pas de recours devant le Conseil constitutionnel. Macky Sall, président sortant, a été donné vainqueur de l’élection présidentielle sénégalaise avec 58,27 % des votes, selon les résultats officiels provisoires. BBC
Sénégal-Election : à Paris, les Sénégalais entre joie et colère
Selon le consul général du Sénégal à Paris, Amadou Diallo, Macky Sall est arrivé en tête des voix de la diaspora de France avec près de 49 % des suffrages. Il est suivi d’Ousmane Sonko, qui a obtenu près de 40 %. Idrissa Seck arrive en troisième position avec près de 10 %. « C’est une excellente nouvelle ! Il a fait une excellente campagne. Politiquement, je pense que le président peut se satisfaire d’une réélection au premier tour, ce qui le met dans une situation politique confortable pour pouvoir mener ses réformes », réagit Doro Sy, un partisan de Macky Sall et cadre de la compagnie d’électricité française EDF. BBC
Somalie: au moins 10 morts dans une attaque des shebab à Mogadiscio
Au moins dix personnes ont été tuées dans l’explosion d’un véhicule piégé jeudi soir suivie d’affrontements à l’arme automatique vendredi entre un commando des islamistes radicaux shebab et forces de sécurité à Mogadiscio, a appris de l’AFP de source sécuritaire somalienne. « Nous n’avons pas le chiffre exact mais d’après les informations que nous avons, en l’état, plus de 10 personnes ont été tuées tandis que les opérations de secours sont toujours en cours », a déclaré à l’AFP un officier de la sécurité nationale, Abdirahman Ali Ce dernier a toutefois averti qu’il s’agissait d’un bilan provisoire et que d’autres victimes pouvaient se trouver dans les gravats. La zone était toujours bouclée et des coups de feu sporadiques se faisaient encore entendre à la mi-journée. VOA
Exclusif : le jihadiste Amadou Koufa, annoncé mort au Mali, est toujours en vie
C’est une information exclusive. France 24 a obtenu une vidéo d’une durée de 19 minutes 23 secondes dans laquelle le chef jihadiste Peul, Amadou Koufa, dément sa propre mort face à deux personnes qui le questionnent en arabe et en anglais. Le chef de la composante Peul du groupe jihadiste JNIM, dépendant d’AQMI et d’Al-Qaeda centrale, avait été annoncé mort par les autorités françaises et maliennes le 23 novembre 2018. Sa mort avait été démentie au préalable par certaines sources locales, comme par le commandement d’AQMI. Cette vidéo serait « la première preuve de vie » d’Amadou Koufa. L’intéressé dément sa propre mort dans un document audio. France 24
Sahel : l’armée française a « neutralisé » plus de 600 djihadistes depuis 2015
L’armée française a « neutralisé » plus de 600 djihadistes au Sahel depuis 2015, dont un tiers en 2018, selon un bilan dévoilé par Florence Parly. « En quatre ans, en liaison avec les forces partenaires, nous avons mis hors de combat plus de 600 terroristes », a déclaré la ministre des Armées lors d’une audition le 20 février devant la commission de Défense du Sénat, dont le contenu a été rendu public mercredi. « En 2018, nous avons remporté d’importants succès : nous avons neutralisé de nombreux chefs terroristes et plus de 200 combattants », a ajouté Florence Parly. Le 21 février, les militaires français ont encore tué au Mali le numéro deux de la principale alliance djihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda, l’Algérien Djamel Okacha, alias Yahya Abou El Hamame. Une quinzaine de djihadistes du Front de libération (ou katiba) du Macina ont aussi été « mis hors de combat » samedi dans une frappe de Mirage 2000 français au centre du Mali. Le Point
En Libye, le Premier ministre et le maréchal Haftar s’accordent sur l’organisation d’élections
Un accord a été conclu entre le chef du gouvernement d’union nationale Fayez al-Sarraj et son rival, le maréchal Khalifa Haftar sur l’organisation d’élections en Libye. L’annonce a été faite jeudi par la Mission d’appui des Nations unies en Libye. Le chef du Gouvernement d’union nationale Fayez al-Sarraj et son rival, le maréchal Khalifa Haftar, « se sont entendus sur la nécessité de mettre fin à la période de transition à travers des élections générales », a déclaré la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) sur son compte Twitter. Après la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye a plongé dans le chaos, déchirée par des luttes d’influence entre de nombreuses milices. Le pays est aujourd’hui dirigé par deux autorités rivales : à Tripoli est basé le GNA, dirigé par Fayez al-Sarraj et soutenu par la communauté internationale, et dans l’Est libyen, un cabinet parallèle est appuyé par l’Armée nationale libyenne (ANL), autoproclamée par Khalifa Haftar. Parmi les institutions divisées figure également la banque centrale. France 24
Liberia : soupçonné de corruption, le fils de l’ex-présidente Johnson Sirleaf arrêté
La situation se complique pour Charles Sirleaf, le fils de l’ancienne présidente du Liberia, Johnson Ellen Sirleaf. Il faisait partie des responsables de la Banque centrale arrêtée dans la soirée de jeudi à Monrovia, dans le cadre d’un vaste scandale sur des présumés fonds disparus des caisses de la banque. Le brouillard se dissipe peu à peu sur la controverse qui a frappé la Banque centrale du Liberia en septembre dernier. Un rapport indépendant fourni par le cabinet Kroll a conclu que des billets de dollars libériens imprimés à l‘étranger pour un montant de 15,5 milliards de dollars libériens (89 millions d’euros ou 102 millions de dollars américains) ont bien été réceptionnés par la Banque centrale du Liberia. Africa News
Moïse Katumbi récupère enfin son passeport congolais
L’opposant congolais en exil Moïse Katumbi a récupéré son passeport auprès de l’ambassade de la République démocratique du Congo en Belgique. Accusé d’usurpation d’identité par le régime sortant de Joseph Kabila, il lui était interdit d’obtenir un passeport valide. Son porte-parole a indiqué mercredi que l’opposant s’était rendu à l’ambassade de la RDC à Bruxelles pour entamer les démarches en vue de récupérer son passeport » congolais. La RDC a un nouveau président depuis les élections du 30 décembre dernier. Le nouveau Chef d’Etat, Félix Tshisekedi, a déclaré mercredi, à Windhoek en Namibie, où il était en visite, que tous les exilés devraient rentrer librement au pays. VOA
RDC : un nouveau centre de traitement du virus Ebola attaqué et incendié
Un centre de traitement du virus Ebola de nouveau pris pour cible dans l’est de la RDC. Incendié, ce centre a reçu jeudi la visite du ministre congolais de la Santé Oly Ilunga Kalenga, et des responsables de l’Organisation mondiale de la Santé qui ont réitéré le soutien des autorités aux populations. Le scénario se répète à l’Est, région instable de la République démocratique du Congo. Des hommes armés non identifiés prenant d’assaut un centre de traitement du virus Ebola tenu par l’ONG Médecin sans frontières (MSF), alors que l‘épidémie y sévit depuis des mois. Cette fois, c’est dans la ville de Butembo que le centre a été attaqué avant d‘être incendié lors d’une riposte de l’armée qui a entrainé des échanges de tirs entre les deux camps. Africa News
Des malades d’Ebola portés disparus en RDC
Le nouveau président congolais a affirmé, lors d’une rencontre avec des Congolais de la diaspora à Windhoek (en Namibie), qu’un gouvernement pourra être formé dans un avenir proche mais il a souligné qu’il refusait d’être un simple président protocolaire. « Il y a un groupe qui prétend être la majorité, on attend de l’identifier comme il se doit pour confirmer cette majorité-là, ensuite nous irons dans des discussions parce que le président que je suis n’acceptera pas d’être juste un président qui règne mais qui ne gouverne pas, » a déclaré Félix Tshisekedi. VOA
Soudan: les manifestants anti-Béchir bravent une nouvelle fois l’état d’urgence
Au Soudan, les protestataires ont bravé une nouvelle fois l’état d’urgence qui interdit tout rassemblement, en manifestant ce jeudi à Khartoum la capitale et à Oum Darman. Ils ont réclamé, comme ils le font depuis plus de 70 jours : liberté, démocratie et le départ du président, qui dirige le pays depuis 30 ans et qui est tenu responsable de la mauvaise situation politique et économique dans laquelle se trouve le pays. Les forces de l’ordre ont dispersé les centaines de manifestants, à coups de gaz lacrymogène. Ces défilés, baptisés désormais « les cortèges de défis » n’ont pas cessé, une semaine après le décret de la loi d’urgence dans le pays. Ce jeudi, le gouvernement a appelé les citoyens à s’éloigner des « positions des activités destructrices », désignant ainsi les lieux des manifestations. RFI
Canada: la société SNC-Lavalin a-t-elle versé des pots-de-vin à Saadi Kadhafi?
La police enquête sur des pots-de-vin qu’une entreprise canadienne aurait versés à des proches de Mouammar Kadhafi à l’époque où le dictateur libyen était encore en pouvoir. SNC-Lavalin, géant du BTP basé à Montréal, aurait versé l’équivalent de 32 millions d’euros à des responsables libyens jusqu’en 2011. Un fils du Guide libyen, Saadi Kadhafi, aurait aussi bénéficié de ces dessous de table. L’affaire fait grand bruit au Canada, d’autant plus qu’une ex-ministre de la Justice vient de déclarer que le Premier ministre, Justin Trudeau, a fait pression sur elle pour éviter que l’entreprise ne fasse l’objet d’un procès pour corruption d’agent étranger. RFI
Algérie: nouvelle journée de manifestations attendue ce vendredi
Les Algériens sont de nouveau appelés à manifester aujourd’hui dans plusieurs grandes villes d’Algérie. Comme vendredi dernier, les appels se sont multipliés sur les réseaux sociaux. Ce mouvement mené par les jeunes a été rejoint ces derniers jours par quasiment tous les partis d’opposition, qui dénoncent comme les manifestants la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un cinq mandat à la tête du pays. Les jeunes Algériens qui dénoncent un cinquième mandat espèrent réunir encore plus de monde que vendredi dernier. Faire entendre dans toutes les grandes villes du pays, les mêmes slogans appelant à un renouveau à la tête du pays. Les manifestants souhaitent le départ d’Abdelaziz Bouteflika et la fin d’un système qu’ils jugent corrompu, autoritaire et incapable de relancer l’économie. RFI
Manifestations anti-Bouteflika : « Ouyahia, l’Algérie n’est pas la Syrie ! »
Une semaine après le début de la contestation contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, une nouvelle journée de mobilisation a débuté vendredi, prévue dans plusieurs villes du pays. Répondant à des appels sur les réseaux sociaux, les manifestants dénoncent la candidature du président à la présidentielle du 18 avril. Jeune Afrique
Les Etats-Unis se félicitent des élections « réussies » au Nigeria
Les Etats-Unis se sont félicités jeudi des élections « réussies » au Nigeria, largement remportées par le président sortant Muhammadu Buhari. « Nous félicitons tous les Nigérians qui ont participé pacifiquement aux élections, et condamnons ceux dont les actes de violence ont nui aux Nigérians et au processus électoral », a déclaré le secrétaire d’Etat Mike Pompeo dans un communiqué. « Nous prenons note des estimations des missions d’observation internationales et nationales affirmant que l’élection est globalement crédible malgré des violences et des irrégularités localisées », a-t-il ajouté. Slate
Le Conseil de sécurité renouvelle le mandat de l’opération de consolidation de la paix en Guinée-Bissau
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté jeudi une résolution renouvelant pour un an le mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BINUGBIS). Réaffirmant son plein engagement en faveur de la consolidation de la paix et de la stabilité en Guinée-Bissau, le Conseil de sécurité a décidé, dans sa résolution 2458, de prolonger le mandat du BINUGBIS du 1er mars 2019 au 28 février 2020. Le renouvellement du mandat est intervenu alors que le conseil examinait une proposition du secrétaire général de l’ONU de retirer le BINUGBIS d’ici la fin de 2020. Conformément à la résolution, le BINUGBIS mettra en œuvre le plan de transition pour son retrait progressif et le transfert de ses tâches à l’équipe Pays des Nations Unies (UNCT), au Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) et aux partenaires internationaux, avec pour ambition une perspective d’achèvement d’ici le 31 décembre 2020. Xinhua