Mali : une vingtaine de jihadistes tués ou capturés par l’armée française
Les forces françaises de l’opération Barkhane ont « neutralisé » une vingtaine de jihadistes ce week-end près de Gao, dans le sud-ouest du Mali. Les soldats français de l’opération Barkhane ont a tué ou capturé une vingtaine de jihadistes ce week-end au sud-ouest de Gao, au Mali, a annoncé dimanche 30 avril l’armée française dans un communiqué. France 24
Nomination de nouveaux chefs militaires au Burkina Faso
Les burkinabés se sont réveillés ce matin avec de nouveaux chefs militaires aux postes stratégiques du commandement militaire national. Au total, six institutions ont connu des changements selon les décrets signés samedi par le président de la République dans le cadre de la réorganisation du commandement des forces armées national. Roch Marc Christian Kaboré a procédé à d’importants changements dont le plus emblématique est le départ du patron de la gendarmerie nationale, Tuandaba Coulibaly qui avait joué un rôle central lors de l’insurrection populaire d’octobre 2014, remplacé ainsi à la tête de la maréchaussée par le Colonel Marie Omer Tapsoba. VOA
Burkina faso : l’opposition se réveille face au pouvoir en place
Près de 5 000 personnes se sont réunies samedi à la Maison du peuple de Ouagadougou pour le premier grand rassemblement de l’opposition burkinabè recomposée depuis l’accession au pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré à la présidence en décembre 2015. Prenant la parole devant les manifestants, le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, a déclaré qu' »après plus d’un an, après leur arrivée au pouvoir, notre désillusion est totale et notre découragement est sans pareil. Le Burkina Faso se porte très mal et le peuple est déçu. » Avant de poursuivre : « Notre opposition est nouvelle, elle est plurielle (…) Elle comprend des libéraux, des sociaux-démocrates, des sankaristes (du nom de l’ancien président Thomas Sankara), des centristes, des communistes, et des gens sans appartenance politique (…) Nous ne sommes pas d’accord sur tout, mais nous tous sommes d’accord sur quelque chose : c’est que le MPP (Mouvement du peuple pour le Progrès, au pouvoir) gère mal le Burkina Faso », a lancé le chef de l’opposition Zephyrin Diabré, soulevant les acclamations de la foule. Le Point
Mali: l’état d’urgence prorogé de six mois jusqu’à fin octobre
L’état d’urgence en vigueur au Mali, et qui devait expirer ce samedi, a été prorogé de six mois, jusqu’au 31 octobre par l’Assemblée nationale, a appris l’AFP auprès d’une source au Parlement. Réunie vendredi, l’Assemblée nationale a prorogé « l’état d’urgence jusqu’au 31 octobre 2017 sur l’ensemble du territoire », le projet de loi « a été voté à l’unanimité des députés présents », a dit cette source, sans plus de détails. Cette mesure d’exception a été instaurée à plusieurs reprises dans le pays depuis l’attaque jihadiste contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako le 20 novembre 2015 (20 morts, outre deux assaillants tués). TV5
Tunisie : clash entre l’armée et des djihadistes
De violents combats ont éclaté dimanche entre les forces de sécurité et un groupe de djihadistes présumés à Sidi Bouzid, dans le centre de la Tunisie. Au moins un combattant a été abattu, et un second aurait péri en faisant exploser sa ceinture d’explosifs. Des informations font état d’un troisième djihadiste présumé qui s’est retranché dans un appartement encerclé par les forces de sécurité. Aucune victime n’a été signalée parmi le personnel de sécurité, selon des sources officielles. BBC
Alternance au Togo : préoccupation majeure des politiques
Le 27 avril dernier, les Togolais ont célébré le 57e anniversaire de l’indépendance de leur pays. En 57 ans, le Togo a été dirigé entre autres par Gnassingbé Eyadema, décédé en février 2005 après 38 ans passés à la tête du pays. Faure Gnassingbé qui a succédé à son père totalise à ce jour 12 ans de règne. En marge de cette célébration nationale, la question de l’alternance du pouvoir a davantage été soulevée. Pourtant, la Commission vérité justice et réconciliation a recommandé des discussions sur ce sujet sensible pour la classe politique togolaise. Pour cette commission, l’alternance à la tête du pays est une condition nécessaire à la consolidation de l’Etat de droit au Togo. BCC
RDC: la grogne monte contre les prix qui augmentent sans cesse
En République démocratique du Congo (RDC), c’est la valse des prix sur le marché de Kinshasa. C’est l’une des conséquences de la chute vertigineuse de la valeur du franc congolais. Il y a encore quelques mois, un dollar américain valait à peine 1 000 francs, aujourd’hui il en vaut 1 500 et les prix du quotidien s’en font très concrètement ressentir. La ménagère a vu son panier diminuer de volume. Il faut parler désormais du « sachet de la ménagère », s’indigne une femme rencontrée au grand marché de Kinshasa. RFI
Afrique du Sud: des figures de l’ANC déjà en campagne pour la tête du parti
En Afrique du Sud, les candidatures se précisent dans la course pour prendre la présidence de l’ANC, le parti au pouvoir, en fin d’année. L’ancien trésorier du parti majoritaire, Mathews Phosa, vient de se déclarer officiellement candidat. Critique vis-à-vis des dérives du leadership du parti au pouvoir, il entend défendre la démocratie sud-africaine contre «la dictature». Les candidatures à la présidence du Congrès national africain (ANC) s’ouvriront officiellement en juin, mais plusieurs figures du parti ont déjà commencé leur campagne, plus ou moins officiellement. RFI
Côte d’Ivoire: les dissidents du FPI de Laurent Gbagbo fêtent «la liberté» à Akouré
Malgré une interdiction préfectorale, des partisans de Laurent Gbagbo se sont bien réunis dimanche 30 avril pour leur traditionnelle « fête de la liberté ». Ceux qu’on surnomme les «Gbagbo ou rien», la frange dissidente du Front populaire ivoirien (FPI), ont tenu meeting à Akouré, un village situé à une cinquantaine de kilomètres d’Abidjan. Une réunion qui devait relancer l’opposition, mais qui a aussi fait ressurgir les dissensions au sein des partisans de l’ancien président ivoirien. RFI
Libye: deux pétroliers et leurs cargaisons illégales saisis
Les autorités libyennes ont saisis deux pétroliers étrangers au large des côtes ouest du pays pour chargement illégal de carburant et leurs équipages ont été ramenés et retenus samedi à Tripoli, selon un porte-parole de la marine. Les deux pétroliers se trouvaient au large de la ville côtière de Zouara, à près de 160 km à l’ouest de Tripoli, lorsqu’une patrouille de la marine libyenne les a interceptés dans la nuit de jeudi à vendredi. « Les garde-côtes libyens ont arraisonné vendredi deux tankers, l’un battant pavillon ukrainien, le Ruta, et l’autre, le Stark, battant pavillon congolais, alors qu’ils se trouvaient à deux kilomètres au large de Sidi Saïd à l’ouest du port de Zouara », a indiqué samedi à l’AFP le général Ayoub Qassem, porte-parole de la marine libyenne. La Croix
Tanzanie: le président se débarrasse de 10000 fonctionnaires pour faux diplômes
Le président tanzanien John Magufuli a licencié vendredi 28 avril près de 10 000 fonctionnaires après un rapport gouvernemental révélant que leurs diplômes et leurs qualifications étaient des faux. Il leur a été demandé de démissionner immédiatement. Après avoir reçu le rapport final de l’enquête gouvernementale lancée en octobre 2015, le président tanzanien a simplement déclaré que les fonctionnaires concernés devaient démissionner, sous peine d’être poursuivis pour des faits passibles de sept ans de prison minimum. 9 932 membres du service public sont concernés. RFI
Sahara occidental : le Maroc satisfait de la résolution de l’ONU
Le Maroc s’est félicité samedi de la résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, adoptée la veille à l’unanimité, disant rester « vigilant » quant au retrait du Front Polisario d’une zone contestée. « Le Maroc se félicite de la résolution du Conseil. (…) Aujourd’hui, il y a une dynamique », a déclaré samedi à la presse le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Le Conseil de sécurité a adopté vendredi une résolution de soutien à une reprise de négociations sur le conflit au Sahara occidental. Ce texte prolonge également jusqu’au 30 avril 2018 le mandat de la mission de maintien de la paix de l’ONU sur place (Minurso). Jeune Afrique
Nigeria: libération d’un leader indépendantiste biafrais
Le principal leader indépendantiste biafrais, incarcéré depuis octobre 2015, a été remis en liberté sous caution, après plusieurs décisions de justice en sa faveur rejetées par le gouvernement, a annoncé son avocat samedi. « Nnamdi Kanu a rempli les conditions de sa libération. Il est sorti de prison », a déclaré son avocat, Ifeanyi Ejiofor, à l’AFP. Chef de file du mouvement indépendantiste pour les peuples indigènes du Biafra (Ipob), une région située dans le sud-est du Nigeria, Nnamdi Kanu était poursuivi aux côtés de trois autres membres de l’Ipob, notamment pour trahison, accusation qu’il dément. TV5
Au Cameroun, les leaders anglophones toujours emprisonnés
La défense de l’avocat Félix Nkongho Agbor, du professeur Fontem Neba et de l’animateur radio Mancho Bibixy, alias BBC, avait déposé une demande de mise en liberté provisoire qui devait être examinée jeudi 27 avril. Mais les juges du tribunal militaire de Yaoundé, où se tient le procès de ces trois leaders de la crise qui secoue le Nord-Ouest et Sud-Ouest, les deux régions anglophones du Cameroun depuis le 21 novembre 2016, ne se sont pas prononcés et ont renvoyé l’affaire au 24 mai. Ces trois militants sont poursuivis entre autres, avec 25 jeunes arrêtés à Buéa, Bamenda et Kumba, pour « terrorisme, rébellion, crime et délits d’opinion ». Ecroués à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé, capitale du Cameroun, depuis plus de trois mois, ils encourent la peine de mort. Tous plaident non coupables. Le Monde
Législatives en Algérie : la population se passionne pour l’élection… française
Les Algériens sont appelés aux urnes le 4 mai pour des législatives mais beaucoup trouvent plus d’intérêt dans la présidentielle française. Ils redoutent les conséquences de l’élection de Marine Le Pen sur la communauté algérienne de France. L’Algérie et la France sont en pleine campagne électorale. Mais si les Algériens sont appelés à choisir leurs députés le 4 mai, c’est davantage la présidentielle française qui les intéresse. France 24
Libéria: la maladie mystérieuse n’est pas Ebola
Une enquête épidémiologique est en cours pour identifier une maladie mystérieuse qui provoquait de la fièvre, des vomissements, des maux de tête et de la diarrhée. Les tests préliminaires confirment qu’il ne s’agit pas du virus Ebola. Les autorités libériennes et l’OMS, craignaient que ce ne soit encore la fièvre hémorragique d’Ebola, dont une épidémie a sévi dans le pays et en Afrique de l’Ouest entre 2013 et 2016. La maladie mystérieuse a affecté au total 19 personnes et 11 sont déjà mortes. Cinq malades étaient encore hospitalisées vendredi, dont deux dans un état grave. D’autres ont quitté l’hôpital après des soins appropriés. BBC