Les mythes sur la traite des êtres humains en Afrique
La traite des êtres humains consiste à prendre le contrôle de personnes par la ruse ou par la force en vue de leur exploitation ou pour en tirer des avantages économiques.
À tout moment, 3,5 millions d’Africains sont victimes de la traite des êtres humains.
Plusieurs aspects de la traite des êtres humains en Afrique sont mal compris…
99% des victimes découvertes en Afrique de l’Ouest sont trafiquées dans leur propre pays ou région
83% en Afrique du Nord
90% en Afrique de l’Est
62% en Afrique australe
17% des victimes découvertes en Afrique du Nord sont originaires d’Afrique de l’Ouest
7% des victimes découvertes en Afrique de l’Est sont originaires d’Afrique de l’Ouest
31% des victimes découvertes en Afrique australe sont originaires d’Afrique de l’Est
Le mythe : Les victimes de la traite des êtres humains sont ciblées à cause des leurs caractéristiques physiques.
Les faits : Les trafiquants ciblent les personnes les plus vulnérables, y compris celles qui sont en transit comme les migrants économiques ou les personnes déplacées de force.
Il y a actuellement 12 pays africains en proie à des conflits armés.
Ces conflits ont entraîné le déplacement de 25 millions de personnes qui sont particulièrement vulnérables à la traite des êtres humains.
Le mythe : Seules les jeunes africaines sont trafiquées et ce, en vue de les contraindre au travail sexuel.
Les faits : La plupart des victimes africaines sont contraintes au travail forcé, souvent dans des domaines comme l’agriculture, le travail domestique ainsi que le secteur industriel.
Les faits : Il existe des différences régionales frappantes quant à l’âge et au genre des victimes.
Il y a plus de femmes que d’hommes trafiquées en Afrique
Les garçons comptent pour la majorité des enfants trafiqués en Afrique du Nord, essentiellement comme mendiants.
Les filles sont plus souvent trafiquées pour le travail domestique (notamment en Afrique de l’Ouest).
Plus de 50 % des victimes de la traite des êtres humains en Afrique sub-saharienne sont des enfants (en majorité en Afrique de l’Ouest).
Parmi les victimes découvertes en Afrique, l’on compte plus d’hommes trafiqués jusqu’à l’âge de 18 ans. Au-delà de cet âge, le rapport est inversé.
En plus: trafic illicite