Malgré son cout exorbitant et son usage de plus en plus répandu en Afrique, la biométrie électorale n’a pas permis d’organiser des élections plus transparentes et crédibles dans les 36 pays d’Afrique qui y ont eu recours pour créer des listes électorales. En effet, s’il n’est pas certain qu’elle permette d’éviter qu’un électeur inéligible ne vote, elle contribue peut-être à diminuer la participation, rend les scrutins de plus en plus chers et pourrait permettre de compromettre les commissions électorales chargées de choisir les entreprises (pour la plupart françaises) qui proviennent cette technologie.
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