Rwanda: 15 juillet
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La détérioration apparemment rapide de la sécurité dans l’est de la RDC et la résurgence du M23 sont le résultat de rivalités régionales de longue date entre le Rwanda et l’Ouganda.
La longue rivalité qui règne entre Yoweri Museveni et Paul Kagame a exacerbé les tensions à la frontière et a entraîné un risque sérieux de conflit armé entre les deux pays.
Tandis que les atrocités de masse ne cessent de se répéter en Afrique, Samantha Lakin, chercheuse, examine les leçons à retenir des 23 années écoulées depuis le génocide du Rwanda ; ces leçons pourraient contribuer à éviter de futures atrocités.
Le dialogue intercongolais qui a mis fin à la deuxième guerre du Congo offre un cadre pratique pour répondre à la crise actuelle en République démocratique du Congo.
La résolution du conflit au Soudan nécessitera d’augmenter les coûts financiers et de réputation pour les acteurs régionaux qui alimentent le conflit. Simultanément, il faudra garantir que les intérêts de chacun soient reconnus dans un Soudan unifié et souverain.
La possibilité d’une nouvelle guerre multinationale au Congo augmente avec la régionalisation de la crise. Elle nécessitera une réponse robuste de la part de l’Afrique.
Les morts et les événements violents liés aux groupes islamistes militants en Afrique se sont maintenus à un niveau presque record. 79 % des morts qui leurs sont imputables se sont produites au Sahel et en Somalie.
L'évolution du calcul politique des parrains du groupe rebelle M23 risque de déclencher une nouvelle guerre dans la région des Grands Lacs, ce qui souligne l'importance pour les médiateurs africains et les partenaires mondiaux d'agir rapidement pour endiguer les combats.
Alors même que les pays africains se positionnent de manière à exercer une plus grande influence sur leurs partenariats extérieurs, ils cherchent aussi à recalibrer leurs partenariats stratégiques avec la Chine afin de promouvoir leurs propres intérêts.
L’exploitation non réglementée des forêts tropicales du bassin du Congo menace de compromettre les moyens de subsistance de millions de foyers dans la région, de renforcer les réseaux transnationaux du crime organisé ainsi que d’accélérer considérablement le réchauffement climatique.
Le nombre de réfugiés africains, de personnes déplacées et de demandeurs d'asile a augmenté de 14 % au cours de l'année écoulée, pour atteindre plus de 45 millions de personnes.