Cartographie de la vague de désinformation en Afrique
Les campagnes de désinformation visant à manipuler les systèmes d’information africains ont presque quadruplé depuis 2022, entraînant des conséquences déstabilisantes et antidémocratiques.
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Les campagnes de désinformation visant à manipuler les systèmes d’information africains ont presque quadruplé depuis 2022, entraînant des conséquences déstabilisantes et antidémocratiques.
Un nouveau record a été établi l'année dernière puisque les morts imputables à la violence des islamistes militants ont augmenté de 20 % pour atteindre plus de 23 000. Plus de 80 % des décès se sont produits au Sahel et en Somalie.
Poursuivant une tendance de dix ans, le nombre d’Africains déplacés de force a augmenté l’année dernière et s’élève aujourd’hui à plus de 40 millions.
L’année dernière, le nombre de décès liés aux groupes islamistes militants au Sahel et en Somalie a augmenté de 50 %, dépassant le précédent record de 2015, lorsque Boko Haram était dans sa phase la plus meurtrière.
Continuant une tendance à la hausse sur la dernière décennie, les évènements violents impliquant les groupes islamistes en Afrique ont augmenté de 22 % cette année, alors même que les décès ont augmenté de 48 %.
Les conflits continuent à engendrer des niveaux records de déplacement de population en Afrique où les 36 millions de personnes déplacées sur le continent représentent 44 % des déplacés de force dans le monde.
La violence des groupes extrémistes contre les civils est motivée par des facteurs spécifiques au contexte – griefs des exogroupes, intimidation pour contrôler un territoire et réaction à des mesures de sécurité brutales – qui nécessitent une réponse renforcée au niveau communautaire et un professionnalisme militaire.
En 2021, l’Afrique a subi un nouveau niveau record de violence islamiste, propulsé par une augmentation de 70 % de la violence liée aux groupes islamistes militants au Sahel.
En réponse aux coups d’État, aux conflits et aux autres déraillements des processus démocratiques de ces dernières années, les élections africaines de 2022 constituent, en grande partie, un effort pour redresser le navire démocratique sur le continent.
Le risque de militarisation de la technologie des drones en Afrique représente un nouvel outil asymétrique que des acteurs non étatiques violents pourraient déployer pour étendre la portée de leur coercition, remodelant ainsi le champ de bataille africain.
Une poussée d’événements violents par des groupes islamistes militants en Afrique, menée par des escalades au Sahel et dans le bassin du lac Tchad, établit des records et aggrave l’instabilité.
Depuis dix ans, l’activité des groupes militants islamistes en Afrique n’a presque qu’augmenté, même si son centre géographique a évolué au fil du temps. Au cours de l’année écoulée, l’augmentation la plus importante d’activité violente a été recensée par les groupes militants au Sahel, dans le bassin du Lac Tchad, et au Mozambique.