Le programme traite de la nature changeante des tactiques et des stratégies de l’extrémisme violent, des implications pratiques et des avantages à adopter la prise en compte systématique des problèmes liés au sexisme afin de lutter contre l’extrémisme. Un ensemble croissant de preuves montre que lorsque le concept de sécurité et les groupes assurant la sécurité sont suffisamment répandus pour prendre en compte les sexospécificités, les populations sont plus protégées. Boko Haram, par exemple, cible les femmes et les adolescents pour des raisons stratégiques, pas simplement pour porter atteinte au maximum aux civils. Généraliser la position d’une institution pour la prise en compte systématique des sexospécificités est difficile. Il est impératif d’aborder la question de manière stratégique et réfléchie concernant le contexte de l’organisation.