Répondre à l’essor de l’extrémisme violent au Sahel
Inverser l'escalade de la violence des groupes islamistes militants au Sahel nécessitera une présence sécuritaire renforcée accompagnée d'un engagement plus soutenu avec les communautés locales.
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Inverser l'escalade de la violence des groupes islamistes militants au Sahel nécessitera une présence sécuritaire renforcée accompagnée d'un engagement plus soutenu avec les communautés locales.
Ansaroul Islam, le premier groupe islamiste militant du Burkina Faso, a connu des revers importants, révélant ainsi les faiblesses de ces groupes extrémistes violents qui manquent de soutiens locaux importants et sont soumis à des pressions soutenues.
L’État islamique dans le Grand Sahara s’est efforcé de privilégier l’extension de son champ d’action, plutôt que l’enracinement durable dans ses zones d’action. Cela explique en partie sa montée en puissance rapide le long des frontières du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
L’augmentation des attaques des groupes terroristes au Sahel, couplée aux défis transfrontaliers tels que le trafic de drogues, le trafic d’êtres humains, les migrations et les déplacements de population, ont provoqué un ensemble de réponses sécuritaires tant régionales qu’internationales.
De manière opportuniste, le Front de Libération du Macina a joué sur les peurs et les perceptions de marginalisation ethnique, économique, religieuse et politique pour devenir l’un des groupes djihadistes les plus actifs au Mali.
La lutte pour l’institutionnalisation de démocraties légitimes et résilientes en Afrique est étroitement liée aux élections de 2019, avec des conséquences directes sur la sécurité.
Dans une interview avec le Centre d’études stratégiques de l’Afrique, Simon Mulongo, le représentant adjoint à la Commission de l’Union africaine à Mogadishu, a déclaré qu’AMISOM n’aurait pu obtenir le succès qu’elle a eu si elle avait continué à utiliser le modèle traditionnel du maintien de la paix.
Le Mali fait face à de nombreux défis sécuritaires qui requièrent une légitimité et une capacité renforcée de l’État. Sur la base d’élections crédibles, la stabilisation requiert de répondre aux besoins de communautés marginalisées, la réconciliation et d’étendre la présence efficace de l’État.
Le G5 Sahel accroît sa force conjointe de sécurité afin de répondre à la menace posée par les groupes de militants islamistes au Sahel. La force est en train de devenir le point central des efforts de sécurité transnationale dans la région.
Fin 2016, Abu Bakr al-Baghdadi, leader de l’État islamique en Irak et en Syrie, annonçait que le groupe avait « étendu et orienté une part de notre commandement, nos moyens et nos richesses sur l’Afrique ».
Abdisaid M. Ali examine l'intégration de l'idéologie salafiste en Afrique de l'Est et l'impact de polarisation de cette interprétation plus exclusiviste de l'Islam.
Trajectoires de la violence contre les civils par les groupes islamistes militants d’Afrique Par Anouar Boukhars, 18 février 2022 La violence des groupes extrémistes contre les civils est motivée par des facteurs spécifiques au contexte – griefs des exogroupes, intimidation pour contrôler un territoire et réaction à des mesures de sécurité brutales – qui nécessitent... Continuer la lecture