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Veuillez vous présenter.
Mme Alice E. William (AW): Je suis Alice E. Williams, actuellement ministre adjointe chargée des ressources extérieures et de la gestion de la dette au ministère des Finances et du Développement du Liberia. J’ai des dizaines d’années d’expérience professionnelle dans le domaine du développement du secteur public, de la comptabilité, de l’analyse budgétaire, de la planification du développement, de la coordination des donateurs, de la planification et de la gestion avec le gouvernement du Liberia et des partenaires internationaux. Auparavant, j’ai occupé les fonctions de directrice de l’unité de Gestion et de Coordination de l’aide, directrice du développement humain et examinatrice du budget. J’ai réussi à naviguer dans des politiques et des paysages financiers complexes, à élaborer des stratégies de gestion durable de la dette et à entretenir des relations positives avec des partenaires internationaux.
Que signifie être un ancien auditeur du CESA ?
AW: Le fait d’être une ancienne auditrice du CESA me donne accès à une plate-forme de connaissances pour la recherche, les programmes universitaires et l’échange d’idées dans le but d’améliorer et de renforcer l’efficacité et la responsabilité des institutions chargées de la politique africaine. Cette plate-forme sert d’opportunité pour l’apprentissage entre pairs d’une manière efficace et efficiente.
Avez-vous noué des liens particuliers pendant le programme MSRA au Togo que vous n’auriez pas noués autrement ?
AW: Oui, pendant mon court séjour au programme de Lomé, au Togo, j’ai noué des liens avec de nombreux généraux distingués de l’armée, des animateurs professionnels, des panélistes et d’autres membres du personnel de soutien. Il s’agit du colonel (à la retraite) Jerome Bouadi, du Dr Willene A. Johnson, du Dr Joel Amegboh, d’autres facilitateurs et participants du Nigeria, du Ghana, du Mali, etc. Mon équipe m’a choisi pour être la présidente de notre groupe de travail. Les interactions ont été gratifiantes et ont servi de révélateur et d’impulsion à mon parcours de développement professionnel.
Êtes-vous toujours en contact avec les anciens auditeurs de votre programme ?
AW: Oui, je suis toujours en contact avec d’autres participants au programme, par l’intermédiaire de la plate-forme du groupe WhatsApp et de la revue de presse « Daily Media Review ».
Comment avez-vous perçu l’amélioration des ressources africaines en matière de sécurité au cours des 25 dernières années ?
AW: En tant que citoyen d’un pays sortant d’un conflit, sachant ce que les interventions internationales et régionales ont fait pour garantir et maintenir la paix et la sécurité, j’apprécie le rôle crucial que des organismes tels que le CESA doivent jouer dans le maintien de la sécurité. Depuis 25 ans, le CESA partage stratégiquement ses connaissances et contribue au renforcement des capacités en Afrique et dans le monde entier en luttant contre le blanchiment d’argent, en réduisant les risques de conflits internes, en aidant à la mise en place de signes d’alerte précoce pour atténuer les effets du changement climatique, etc.
Comment prévoyez-vous l’évolution des défis liés aux ressources de sécurité en Afrique au cours des 25 prochaines années ?
AW: Grâce à des efforts tels que ceux déployés par le CESA par le biais d’un renforcement massif des capacités, de discussions entre pairs, d’une prise de conscience et du développement d’une force unie parmi les pays frontaliers, La diminution des fléaux qui compromettent la paix et la sécurité régionales, tels que le blanchiment d’argent et le terrorisme, sera considérablement amoindrie, voire éradiquée, au cours des deux prochaines décennies.
Nous réfléchissons à notre mission et à la déclaration de notre vision à l’occasion de notre 25e anniversaire ; comment le CESA atteint-il ses objectifs ?
AW: À première vue, non seulement le Centre a atteint l’objectif pour lequel il a été créé, mais il semble également prêt à relever les défis futurs en répondant aux attentes des pays et des populations qui aspirent à une paix et à une stabilité durable. Le CESA devrait orienter ses discussions et ses initiatives davantage vers les besoins des individus, afin de consolider les progrès réalisés et d’œuvrer en faveur d’une amélioration future.