L’explosion a retenti lors du passage de son convoi près d’un pont de Khartoum, ce lundi matin. Selon son chef de cabinet, le Premier ministre n’a pas été touché. Il aurait été placé en lieu sûr. L’attentat, qui n’a pas encore été revendiqué, n’a pas fait de victime. L’explosion a eu lieu vers 9 heures ce lundi matin, alors que le convoi du Premier ministre Abdalla Hamdok se dirigeait vers les bureaux de ce dernier, près de l’un de ponts de la capitale. L’attentat n’a heureusement pas fait de victime. Abdalla Hamdok aurait été immédiatement évacué vers un lieu sûr, comme l’a indiqué son chef de cabinet Ali Bakhit via Facebook, et comme l’ont ensuite confirmé des membres de la famille du Premier ministre à des journalistes soudanais. Sur Twitter, Abdalla Hamdok a enfin confirmé qu’il se portait bien et qu’il entendait poursuivre la politique menée depuis son arrivée au pouvoir en août 2019. RFI
Cinq membres des forces de sécurité et quatre civils ont été tués samedi et dimanche dans l’ouest du Cameroun dans une attaque et un attentat à la bombe perpétrés par des groupes séparatistes anglophones, a annoncé le gouvernement. Les provinces du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où vivent la plus grande partie de la minorité des Camerounais anglophones, sont le théâtre depuis trois ans d’un conflit très meurtrier entre des groupes armés séparatistes anglophones et les forces de l’ordre. Samedi soir, une cinquantaine de « terroristes sécessionnistes lourdement armés » ont attaqué une gendarmerie et un commissariat de police à Galim, dans la province de l’Ouest, à majorité francophone et qui jouxte celle du Nord-Ouest, a assuré le gouvernement dimanche soir dans un communiqué lu sur les ondes de la Cameroon Radio Television, la radio-télévision d’Etat. AFP
Un employé centrafricain de la mission de maintien de la paix de l’ONU en Centrafrique a été assassiné et son corps retrouvé ce samedi criblé de balles dans le nord où s’affrontent des groupes armés, a annoncé l’organisation. La victime a été tuée à Ndélé, chef-lieu de la préfecture de Bamingui-Bangoran, théâtre depuis mardi de nouveaux combats entre deux des nombreux groupes armés qui déchirent, depuis sept ans, ce pays parmi les plus pauvres du monde. « Le corps sans vie, criblé de balles, du fonctionnaire a été retrouvé tôt samedi dans la brousse par la population. Les circonstances de sa mort ne sont pas encore connues », écrit la Minusca (Mission des Nations unies en Centrafrique) dans un communiqué. « Cet assassinat révoltant ne restera pas impuni. Le ou les responsables seront recherchés et poursuivis devant les juridictions compétentes », promet Mankeur Ndiaye, représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Centrafrique, cité dans le communiqué. AFP
L’Égypte a annoncé, dimanche 8 mars, le premier décès en Afrique lié au nouveau coronavirus dans le sud-est du pays. Dans le même temps, un bateau de croisière sur lequel 45 cas avaient été détectés a été évacué à Louxor dans le Sud. L’homme décédé est un ressortissant allemand âgé de 60 ans. Il avait été admis à l’hôpital public de Hurghada le 6 mars et testé positif au nouveau coronavirus le lendemain. Il est mort dimanche, a indiqué Khaled Megahed, porte-parole du ministère de la Santé, dans un communiqué. Arrivé d’Allemagne il y a une semaine, le touriste « avait refusé d’être placé dans une unité d’isolement », avant que son état ne se détériore samedi avec « une pneumonie aiguë », a souligné le ministère. Son cas ne faisait pas partie des 48 enregistrés au total en Égypte, parmi lesquels figurent 45 personnes contaminées sur un bateau de croisière, dont les passagers et membres de l’équipage ont été débarqués dimanche à Louxor, selon un correspondant de l’AFP. Samedi, la ministre égyptienne de la Santé, Hala Zayed, avait annoncé que 33 touristes avaient été contaminés par le virus, ainsi que 12 membres d’équipage, à bord du bateau A-Sara. Le Point
Huit pays africains font désormais face au coronavirus. Aucun mort n’est pour l’instant à déplorer, mais 26 cas sont à l’isolement dans des hôpitaux du continent. Pour la plupart, il s’agit de ressortissants étrangers, résidents ou voyageurs de retour d’un déplacement dans l’un des pays à risque comme l’Italie ou la France. Mais l’épidémie s’insinue aussi, de façon plus virulente, sur les réseaux sociaux, démultipliant la crainte des populations du continent. Au Sénégal, où un quatrième cas a été détecté mercredi 4 mars, Twitter et YouTube sont en pleine ébullition. Une déferlante de messages paniqués pointe des doigts accusateurs vers l’origine des personnes infectées. « Un Français atteint par le coronavirus introduit celui-ci au Sénégal et les Occidentaux sont contents », affirme un commentateur. « Ils veulent à tout prix contaminer notre continent, surenchérit un deuxième. La France n’a qu’à envoyer un avion les chercher svp. On ne veut pas de virus ici. » Le Monde
La capitale rwandaise Kigali a décidé dimanche soir de suspendre jusqu’à nouvel ordre tous les rassemblement publics – concerts, pèlerinages, rassemblements de masse – comme mesure de prévention contre le coronavirus, même si aucun cas n’est enregistré dans le pays, a-t-on appris de source officielle lundi. La ville de Kigali informe la population que tous les spectacles de divertissement, les rassemblements et tous les événements qui rassemblent beaucoup de monde (…) sont officiellement interdits à compter du 8 mars et jusqu’à nouvel ordre », écrit le conseil municipal de Kigali dans un communiqué diffusé dimanche soir. « Ceux qui avaient préalablement reçu la permission de mener ces activités sont invités à respecter ces nouvelles règles dans le but de combattre ce virus », poursuit le conseil municipal, qui invite les bars, restaurants, hôtels, club de sports et discothèques à adopter de « bonnes mesures d’hygiène ». Africa News
Une position de l’armée nigérienne a été violemment attaquée samedi par des combattants du groupe jihadiste Boko Haram à Chétima Wangou, dans le sud-est du pays proche du Nigeria, a appris dimanche l’AFP de sources locales. « La base militaire de Chétima Wangou a été attaquée par des éléments lourdement armés des BH (Boko Haram) venus à bord de véhicules. Il y a eu des blessés parmi nos soldats qui ont été admis à l’hôpital de Diffa pour des soins d’urgence », a indiqué à l’AFP un journaliste local. « L’attaque a bien eu lieu mais nous n’avons pas de bilan », a confirmé une source sécuritaire à l’AFP. Cette attaque survient après une accalmie depuis fin 2019 dans la région de Diffa ciblée depuis 2015 par des islamistes de Boko Haram. Une source humanitaire a expliqué à l’AFP que l’attaque a surtout été favorisée par « l’étiage partiel » des eaux de la Komadougou (rivière frontière entre le Niger et le Nigeria), qui empêchent habituellement les incursions des jihadistes. AFP
Une trentaine de personnes interpellées par la police lors d’une marche antirégime samedi 7 mars à Alger ont été relâchées dimanche, mais la garde à vue a été prolongée pour une figure de la contestation, Samir Benlarbi, et le journaliste Khaled Drareni. Ils devraient être présentés devant un procureur lundi dans la journée. Le premier est un militant de la société civile et le second un journaliste indépendant, correspondant en Algérie de l’ONG Reporters sans frontières (RSF) qui a réclamé sa libération. Ils avaient été interpellés samedi après-midi pour « attroupement non armé », en compagnie de Toufik Hassani, un ancien policier pro-Hirak, et d’une trentaine d’opposants, alors qu’ils participaient à une marche de protestation à Alger. « Vingt-sept personnes ont été libérées et convoquées pour le 26 avril, date de leur procès », a précisé à l’AFP Me Noureddine Benissad, président de la Ligue algérienne des droits de l’homme (LADDH) et membre du collectif de défense. Près de 300 manifestants avaient tenté de défiler samedi dans le centre de la capitale, mais ils avaient été dispersés par la police, selon un journaliste de l’AFP. Le Monde
Les Etats-Unis ont annoncé, dimanche 8 mars, la nomination de leur premier émissaire pour le Sahel, Peter Pham, qui s’occupait jusqu’ici de l’Afrique des Grands Lacs. Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, « est heureux de désigner Peter Pham comme le tout premier émissaire pour la région africaine du Sahel afin d’y soutenir les efforts diplomatiques américains pour la sécurité et la stabilité », a tweeté la porte-parole du département d’Etat, Morgan Ortagus. Sur Twitter, le nouvel émissaire s’est dit « reconnaissant » d’avoir « l’honneur » d’être le premier à occuper ce poste et impatient de s’attaquer avec ses collègues et partenaires internationaux aux « défis sécuritaires et humanitaires » de la région. … Lors d’une récente tournée en Afrique, Mike Pompeo avait assuré que les Etats-Unis veilleraient à faire « ce qu’il faut », en partenariat avec leurs alliés, au sujet de la réduction ou non de leur présence militaire sur le continent, notamment au Sahel, confronté à des violences djihadistes. Le Monde avec AFP
Le président de la Commission électorale nationale indépendante a demandé, jeudi, la destitution du vice-président de cette institution à la Haute Cour constitutionnelle. Mais loin d’apaiser les tensions, cette décision redonne du grain à moudre à l’opposition qui a persisté ce week-end dans sa demande d’annulation de toutes les élections organisées depuis 2018. La requête de destitution du vice-président de la Céni pour « faute grave et violation de serment » déposée par le président de cette institution Hery Rakotomanana a suscité l’étonnement. Quelle faute grave Thierry Rakotonarivo a-t-il commis ? Est-ce une violation de serment de rapporter qu’un peu plus d’un million d’électeurs possèdent les mêmes numéros de carte d’identité ? Ce dimanche, aucun des deux n’a donné suite à nos appels. Hery Rakotomanana avait pourtant pris la défense de son second mercredi indiquant que les numéros identiques de CIN ne remettent pas en cause les élections et que cette anomalie est connue depuis plusieurs années RFI
De 10.000 à 20.000 personnes ont manifesté samedi à Ouagadougou pour protester contre l’imposition des primes des fonctionnaires, a constaté un journaliste de l’AFP. Rassemblés à la bourse du travail, les agents de la fonction publique, soutenus par des travailleurs du privé, ont arpenté les artères de Ouagadougou, entonnant l’hymne national et scandant « Pain et liberté pour le peuple », « Trop d’impôt tue l’impôt ». Le gouvernement burkinabè a étendu en février l’impôt unique sur le traitement des salaires (IUTS) aux primes et indemnités des fonctionnaires. Selon les autorités, il s’agit de « corriger une injustice et d’établir une équité » avec les travailleurs du privé déjà assujettis à cet impôt. Sur les quelque 200.000 agents de la fonction publique, 190.000 ont vu leur salaire de février diminuer de montants compris entre 1.000 et 5.000 FCFA (1,5 et 7,5 euros). AFP
Dans le but de venir en aide aux déplacés internes occasionnés par les attaques terroristes, un comité mis en place le 7 février dernier lançait le concept : «Célébrons le 8-Mars autrement». A jour-j moins trois, dans la matinée du jeudi 5 mars 2020 à Ouagadougou, nous avons rencontré Rita Sawadogo, initiatrice et présidente du comité d’organisation. Selon elle, l’initiative est un appel citoyen à tous les Burkinabè à laisser parler leur cœur. A la date du 4 mars, le comité a pu engranger plus de 3 millions de F CFA avec des dons en nature. La collecte est prolongée jusqu’au 31 mars sur toute l’étendue du territoire national. Une stratégie de collecte de proximité avec des tickets de 100 à 10 000 F CFA ainsi que des sites pour recevoir les dons en nature a été mise en place. Plus de détails dans l’interview que la présidente du comité nous a accordée. L’Observateur Paalga
La nuit des Nyéleni est un événement né durant la crise de 2012. Porté par N’Diagne Mariam Koné, journaliste à l’époque à InfoMatin et Présidente de l’association des Journalistes pour la promotion des arts et de la culture (JOURNAC), Nyéleni magnifie la femme journaliste au Mali dans son travail ardu. Le qualificatif Nyéleni puise sa source dans l’histoire d’une jeune femme battante, qui était une grande agricultrice et qui représente un symbole très fort de la souveraineté alimentaire. La première Nyéléni, fille et enfant unique de ses parents, ce qui relevait de la malédiction en Afrique alors, souffrit dans sa jeunesse de toutes les sortes de moqueries dont ses parents faisaient l’objet. Elle a donc nourri la résolution secrète de laver cet affront des hommes en les battant sur leur propre terrain, c’est à dire l’agriculture et les travaux de la terre. Depuis, l’expression Nyéleni représente les femmes fortes, qui ont su s’affirmer dans des environnements qui ne leur étaient pas favorables au départ. Journal du Mali
A l’occasion de la Journée mondiale des femmes qui est célébrée chaque année le 8 mars, ONU info vous propose de découvrir 25 femmes leaders africaines qui œuvrent aux Nations Unies en faveur d’un monde meilleur. … Amina J. Mohammed est la numéro deux du Secrétariat des Nations Unies depuis janvier 2017. A 58 ans, elle aide à gérer les opérations du Secrétariat, à promouvoir le rôle des Nations Unies dans les domaines économique et social et à renforcer l’Organisation en tant que centre de la politique et de l’assistance pour le développement. Elle a occupé auprès du précédent Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, les fonctions de Conseillère spéciale pour la planification du développement après 2015 et a, à ce titre, joué un rôle déterminant dans l’élaboration du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et, en particulier, des Objectifs de développement durable (ODD). Avant d’être nommée Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Mme Mohammed a été Ministre de l’environnement du Nigéria de novembre 2015 à décembre 2016. « Ma fiche de poste est simple : construire un monde où chaque fille et chaque garçon dispose des outils et de l’appui pour faire de ses rêves une réalité », a-t-elle déclaré en 2017. ONU Info