Protégé d’Alassane Ouattara, il était l’un des favoris pour l’élection présidentielle, qui doit se tenir fin octobre en Côte d’Ivoire. Le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, est mort, mercredi 8 juillet, à l’âge de 61 ans, a annoncé le chef de l’Etat. Le chef du gouvernement s’est senti mal pendant le conseil des ministres et a été évacué vers un hôpital, où il est décédé. Transplanté cardiaque en 2012, il avait quitté la Côte d’Ivoire le 2 mai pour un « contrôle médical » en France, malgré la fermeture des frontières en raison de la pandémie de Covid-19. Le premier ministre s’était fait poser un stent durant les premiers jours de son évacuation en France, avant de subir, début juin, une seconde hospitalisation, à la Pitié Salpêtrière, à Paris. Il était finalement rentré dans son pays, le 2 juillet, assurant être « de retour en forme ». Le Monde avec AFP et Reuters
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, dauphin désigné d’Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre, est décédé brutalement ce mercredi à Abidjan. Réactions des responsables politiques ivoiriens et africains. Les réactions se succèdent depuis l’annonce de la mort d’Amadou Gon Coulibaly, survenue ce mercredi 8 juillet. Le Premier ministre, candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) est décédé après avoir été victime d’un malaise en conseil des ministres et évacué vers la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (PISAM), à Abidjan. Jeune Afrique avec AFP
Au moins vingt-trois soldats ont été tués dans une embuscade des terroristes islamistes au nord-est du Nigeria, selon de sources sécuritaires. Les militaires ont été attaqués mardi à une quarantaine de kilomètres à Bulabulin, près de la ville de Maiduguri. Plusieurs soldats sont portés disparus. L’armée nigériane a confirmé l’embuscade, mais a affirmé dans un communiqué que seulement deux soldats avaient été tués et quatre blessés, et que 17 insurgés avaient été abattus pendant les combats. Cette attaque est attribuée aux groupes terroristes de Boko Haram. Sahel Intelligence
Au moins huit soldats tchadiens ont été tués mercredi et une dizaine blessés dans l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule à Kalam, dans la région du lac Tchad en proie au conflit contre Boko Haram, selon des sources sécuritaires et une autorité locale. « Un véhicule de l’armée tchadienne à sauté mercredi sur une mine à Kalam », proche de la frontière avec le Nigeria, « et a fait 8 morts et 21 blessés », a déclaré à l’AFP un haut responsable de l’armée tchadienne, sous couvert d’anonymat. « Le véhicule de la gendarmerie se rendait à Kalam quand il a sauté sur une mine, l’attaque a fait 9 morts et 11 blessés », a indiqué pour sa part à l’AFP une autorité locale. Le bilan de neuf soldats tchadiens tués dans l’explosion d’une mine a été confirmé à l’AFP par une source sécuritaire au Nigeria. AFP
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé, mercredi 8 juillet, une « interférence étrangère ayant atteint des niveaux sans précédent » en Libye, avec « la livraison d’équipements sophistiqués et le nombre de mercenaires impliqués dans les combats ». S’exprimant lors d’une visioconférence ministérielle du Conseil de sécurité, Antonio Guterres a notamment exprimé son inquiétude sur le regroupement de forces militaires autour de la ville de Syrte, située à mi-chemin entre Tripoli à l’ouest et Benghazi à l’est. … « Nous sommes très préoccupés par la concentration militaire alarmante autour de la ville et le haut niveau d’interférence étrangère directe dans le conflit en violation de l’embargo sur les armes décrété par l’ONU, les résolutions du Conseil de sécurité et les engagements pris par les Etats membres à Berlin » en janvier, a insisté Antonio Guterres. Le Monde avec AFP
Le 4 juin dernier en Libye, les troupes du maréchal Haftar ont été expulsées de la banlieue sud de Tripoli, leur dernier bastion. En se retirant, ses troupes auraient laissé des mines antipersonnel et des engins explosifs qui continuent de tuer de nombreux civils et militaires. Au point que des démineurs turcs et italiens ont été appelés en renfort pour les traquer. « J’étais entrain de surveiller mon troupeaux de moutons. L’un d’eux a piétiné une mine qui a explosé. J’ai été grièvement blessé aux jambes », raconte Mohamed Saleh, un jeune berger, victime d’un des engins. Pour répondre à ce fléau, le ministère libyen de la Santé a créé des hôpitaux de campagne spécialement dédiés à ces victimes. Selon un décompte de l’ONU, ces mines auraient fait déjà fait 138 victimes, parmi lesquelles une majorité de civils. France24
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a ouvert la voie, mercredi soir 8 juillet, à un réexamen d’une décision rendue par la Cour constitutionnelle sur les résultats des législatives et considérée comme un déclencheur de la crise politique traversée par le pays en guerre. Dans une allocution télévisée prononcée avec plusieurs heures de retard, M. Keïta a évoqué ce qu’il a appelé un « remembrement » rapide de la Cour constitutionnelle, c’est-à-dire la nomination de nouveaux juges. Il a laissé entendre que la Cour nouvellement formée pourrait réexaminer la décision prise par cet organe après les législatives de mars-avril et invalidant une trentaine de résultats initialement proclamés. Le Monde avec AFP
En raison des attaques jihadistes qui frappent le pays, le Parlement burkinabé a recommandé mercredi 8 juillet le report d’un an des élections législatives tout en préconisant de maintenir la présidentielle, deux scrutins prévus le 22 novembre. « Nous avons demandé qu’en fonction de ce que nous avons dans la Constitution du Burkina Faso, nous puissions reporter les élections législatives et maintenir la présidentielle », a déclaré le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé, à l’issue d’une audience avec le président Roch Marc Christian Kaboré. Alassane Bala Sakandé avait présenté au chef de l’État le rapport d’une tournée, réalisée courant juin, d’élus nationaux dans les cinq régions touchées par des attaques jihadistes, afin de « prendre le pouls de la situation sécuritaire ». Jeune Afrique avec AFP
La mesure d’isolement commence ce jeudi 9 juillet, jour où l’UDPS appelle à une marche pour dénoncer la désignation de Ronsard Malonda à la tête de la Céni. La journée s’annonce à haut risque après les affrontements d’hier. Bataille rangée devant le bureau du PPRD dans la commune de Lubumbashi. Mercredi 8 juillet, dans la matinée, des jeunes de cette formation politique et de l’UDPS, le parti présidentiel, se sont affrontés à l’arme blanche. Bilan : plusieurs blessés de part et d’autre, des motos appartenant à des partisans de l’UDPS calcinées et d’autres confisquées, selon des témoins. Des barricades ont également été érigées par des manifestants en plusieurs endroits à l’aide des pneus brûlés, ont encore rapportés les mêmes témoins. D’après nos informations, les forces de l’ordre sont intervenues timidement pendant ce désordre qui a provoqué une grande débandade dans le centre-ville. RFI
Le vice-ministre de la Santé en République démocratique du Congo a dénoncé des « réseaux mafieux » au sein même de son ministère pour « détourner » des sommes allouées à la lutte contre l’épidémie de Covid-19, selon un document consulté mercredi par l’AFP. « Au ministère de la Santé, il existe des solides réseaux mafieux créés à dessein pour détourner ces fonds », écrit le vice-ministre de la Santé Albert M’Peti Biyombo dans un « Mémorandum » de trois pages adressé au Premier ministre Sylvestre Ilunga. « Ces réseaux mafieux exigent des rétro-commissions jusqu’à hauteur de 35% auprès des structures bénéficiaires de ces fonds », ajoute le texte. Ce document est authentique, ont indiqué à l’AFP une source dans l’entourage du Premier ministre et une source parlementaire. Classé « très confidentiel », il a fuité sur les réseaux sociaux sur fond de crise politique au sein de la coalition au pouvoir. AFP
L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a refusé la lettre le convoquant jeudi 9 juillet devant une commission d’enquête parlementaire, laissant supposer qu’il ne s’y rendra pas, a indiqué mercredi une source parlementaire proche du dossier. Le président de la commission d’enquête, Habib Ould Diaye, a écrit il y a quelques jours à l’ex-chef de l’État pour qu’il se présente devant cette commission constituée en janvier afin de faire la lumière sur les années passées par Mohamed Ould Abdel Aziz au pouvoir, de 2008 à 2019. Jeune Afrique avec AFP
L’Organisation des Nations Unies (ONU) a été contrainte de réduire son assistance à des millions de réfugiés en Afrique en raison d’un manque de financement. Elle a alerté jeudi à Genève sur cette situation alors que ces personnes font elles-mêmes face à des difficultés d’approvisionnement, à l’augmentation des prix et à des pertes de revenus liés à la pandémie. « Des millions de réfugiés en Afrique s’appuient actuellement sur une aide régulière pour satisfaire leurs besoins alimentaires », explique le Haut commissaire pour les réfugiés Filippo Grandi. Environ la moitié sont des enfants. Sans une action urgente, la malnutrition aiguë et la famine devraient augmenter. Plus de 60% des enfants des camps de réfugiés en Ethiopie font face à des difficultés. Les réfugiés ont besoin de « notre soutien », insiste le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM) David Beasley. Belga
Vidéos caustiques, échanges belliqueux et caricatures: depuis un mois, des internautes éthiopiens, égyptiens et soudanais ferraillent sur les réseaux sociaux au sujet du grand barrage controversé du Nil. Appelé à devenir la plus grande installation hydroélectrique d’Afrique, le Grand barrage de la Renaissance (Gerd), construit par l’Ethiopie, constitue depuis une décennie une source de tensions avec Le Caire et Khartoum. A plusieurs reprises, Le Caire et Addis Abeba ont adopté une rhétorique offensive, évoquant la possibilité d’une guerre de l’eau dans le bassin du Nil. L’Ethiopie considère le barrage comme indispensable à son développement. Mais le Soudan et l’Egypte craignent qu’il ne restreigne leur accès à l’eau. Le Caire tire du Nil 97% de ses besoins en eau. AFP
Sur son compte Instagram, Raymond Hushpuppi exhibe sa réussite : voitures de sport, montres bling-bling, jets privés, résidence à Dubaï… Rien n’est trop luxueux pour celui qui dit avoir fait fortune dans l’immobilier. Mais le millionnaire est soupçonné de longue date d’être à la tête d’un réseau de cybercriminels. Le mois dernier, la police émiratie interpelle l’influenceur dans son appartement. Pendant la perquisition, plus de 40 millions de dollars en liquide sont saisis ainsi que du matériel informatique. Les forces de l’ordre y découvrent les coordonnées de près de deux millions de personnes dont il aurait usurpé les identités. Hushpuppi est ensuite extradé vers les États-Unis. Là-bas, le FBI le recherche pour blanchiment d’argent. Selon les enquêteurs américains, Ramon Abbas est également derrière une cyberattaque contre une banque de Malte l’an dernier. RFI
Les candidatures ont toutes été déposées en temps et en heure mercredi 8 juillet pour la présidence de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Six candidats se sont déclarés, dont la moitié sont des Africains. Qui sont-ils? Alors que l’Union africaine envisageait initialement une candidature unique pour le continent afin de maximiser ses chances, elle en a été empêchée par la précipitation de la procédure. Le départ anticipé du directeur actuel le Brésilien Roberto Azevedo a pris tout le monde de court. On compte actuellement trois profils de grande envergure pour lui succéder…. RFI