Cameroun: des violences ensanglantent la rentrée scolaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest
Au Cameroun, plusieurs attaques ont eu lieu ce mardi 6 septembre dans la partie anglophone du pays. Des violences en pleine semaine de rentrée scolaire, alors que certaines factions séparatistes refusent de voir les élèves retourner en classe. Si dans certaines parties du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les enfants ont pu reprendre le cours comme dans le reste du pays, dans d’autres, les parents ont trop peur de laisser leurs enfants sortir. L’attaque la plus marquante a eu lieu hier mardi dans la région du Sud-Ouest. À Muyuka, sur la route reliant Kumba à Buea, des hommes armés ont tiré sur un minibus qui transportait 14 civils. Selon le gouvernement, l’attaque a fait six morts, dont le conducteur et des passagers, et huit blessés. Tous ont été transportés à l’hôpital régional de Buea. Le ministre de la Communication a dénoncé une « attaque lâche et ignoble », perpétrée « dans le but de semer la terreur » et « compromettre la rentrée scolaire ». Autre incident à signaler, cette fois, à Bamenda III, dans la capitale de la région voisine du Nord-Ouest. Deux habitants ont été blessés par balles mardi en début d’après-midi. Leurs jours ne seraient pas en danger. RFI
Burkina Faso : 9 morts dont 2 soldats lors d’une attaque terroriste dans le nord
Au moins neuf personnes, sept civils et deux soldats, ont été tuées mardi lors de deux attaques terroristes distinctes, qui ont visé des civils et une patrouille militaire, dans le nord du Burkina Faso, selon des sources sécuritaires. La première attaque a eu lieu quand des hommes armés ont fait une incursion, mardi soir, dans le village de Tassiri, dans la commune de Gorom-Gorom, a déclaré une source sécuritaire, précisant que sept personnes, tous des civils, ont été tuées. Dans la même journée, des éléments d’une patrouille sont tombés, dans l’explosion d’un engin artisanal au passage de leur véhicule, à hauteur de Ounobé, une localité sur l’axe Dori-Kaya, deux grandes villes du nord du Burkina, a poursuivi la même source. Ces deux attaques interviennent au lendemain de l’explosion d’un engin artisanal au passage d’un convoi de ravitaillement, entre Djibo et Bourzanga, toujours dans le nord, dans laquelle au moins 35 civils ont été tués et plusieurs autres blessés. Le Burkina Faso est le théâtre des attaques de groupes terroristes jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique. Sahel-Intelligence
Cinq civils tués dans une attaque près de la frontière RDC-Ouganda
Cinq civils ont été tués mercredi la nuit par des membres du groupe Forces démocratiques alliées (ADF) dans une localité de l’est de la République démocratique du Congo près de la frontière avec l’Ouganda, a-t-on appris jeudi de sources militaire et locale. « L’attaque de la commune de Bulungo par les ADF a eu lieu la nuit de mercredi. Après des affrontements avec l’armée, ces jihadistes ont pris la fuite. Malheureusement ils ont exécuté cinq otages civils », a déclaré le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole de l’armée congolaise dans la région de Beni (Nord-Kivu, est). « Côté ennemi, l’armée loyaliste a neutralisé (tué, ndlr) deux terroristes et a récupéré une arme de guerre de type AK47 », a ajouté l’officier. « Pour l’instant l’armée contrôle l’ensemble de la commune de Bulungo et demande à la population d’être calme ». … Les armées congolaises et ougandaises ont annoncé avoir planifié la 4ème phase de leurs opérations après une réunion tenue à Fort Portal en Ouganda fin août. Mais, « ces opérations conjointes se sont arrêtées » depuis quelques mois, assure Ricardo Rupande président de la société civile du secteur de Rwenzori. VOA
Kenya : première session post-électorale pour le Parlement
La session inaugurale de l’Assemblée nationale kényane issue des élections du mois dernier a démarré ce jeudi. Elle intervient après la confirmation par la Cour suprême de la victoire de William Ruto à la présidentielle. Au cours de cette session, les 349 députés de cette chambre vont élire leur président troisième personnalité de l’Etat au Kenya. Pour ce poste, deux candidats de l’Azimio la Umoja One Kenya Coalition du chef de l’opposition Raila Odinga sont en lice. Dans le même temps, le Sénat, l’autre chambre du parlement élira aussi son président. Le duel oppose notamment deux membres de l’Alliance Kenya Kwanza du président élu William Ruto. Le nouveau parlement kényan sera attendu sur plusieurs fronts dont celui des droits des homosexuels. Une loi datant de l’époque coloniale criminalise l’homosexualité dans le pays. William Ruto calme le jeu « lorsque la question de l’homosexualité et des droits des LGBT se posera, le peuple kényan fera un choix et nous le respecterons » a déclaré le président élu. AfricaNews/AFP
Burundi: un nouveau Premier ministre après des accusations de tentative de «coup d’État»
Le général Évariste Ndayishimiye a destitué mercredi matin son Premier ministre, le général Alain-Guillaume Bunyoni et l’un des hommes les plus puissants du pays, qu’il a remplacé par celui qui était à la tête d’un superministère regroupant l’Intérieur, la Sécurité publique ainsi que le Développement communautaire. Le président Évariste Ndayishimiye ne cessait de se plaindre d’avoir les mains liées depuis son accession au pouvoir il y a deux ans. Il avait dénoncé publiquement, il y a quelques jours, certains hauts responsables qui se croiraient « tout-puissants », qui saboteraient son action et qui auraient des velléités de coup d’État. L’allusion visait clairement son Premier ministre et ancien compagnon de maquis, le général Alain-Guillaume Bunyoni, et tout le monde attendait depuis le tour qu’allait prendre ce bras-de-fer. … Le nouveau chef du gouvernement est, lui aussi, un homme du sérail. Le général Gervais Ndirakobuca, alias Ndakugarika, « Je vais t’étendre raide mort » en français, était jusqu’ici à la tête d’un superministère et n°2 du gouvernement. Lui aussi compagnon de maquis de tout ce beau monde, il est au cœur du pouvoir de l’ex-rébellion du CNDD-FDD depuis 2005. Et contrairement au sortant décrit comme froid et calculateur, le nouveau Premier ministre burundais est un homme qui n’hésite pas à trancher, quitte à prendre des décisions impopulaires. C’est aussi « sa loyauté » envers le chef de l’État qui le différencie de son prédécesseur, selon un haut cadre burundais. RFI
Mozambique: une religieuse italienne tuée dans une attaque attribuée aux jihadistes
Une religieuse italienne a été tuée dans une attaque contre une mission catholique dans le nord-est du Mozambique, en proie à des violences jihadistes depuis près de cinq ans, a annoncé mercredi sa congrégation. La sœur Maria De Coppi a été tuée par « des terroristes » qui ont attaqué la mission de Chipene mardi dans la soirée, ont précisé les Sœurs missionnaires comboniennes dans un communiqué. La mission est installée dans le diocèse de Nacala, ville portuaire d’une province du nord-est voisine du Cabo Delgado, épicentre des violences jihadistes dans le pays. Les assaillants « ont détruit et incendié l’église, les quartiers des sœurs, l’hôpital et les voitures de la mission », ont ajouté les responsables religieux. Deux autres religieuses, une italienne et une espagnole, « ont réussi à s’échapper et à se cacher dans la forêt » avec un groupe de jeunes filles. Selon la presse italienne, la sœur Maria De Coppi, octogénaire, travaillait au Mozambique depuis les années 1960. La mission hébergeait des personnes qui ont fui leur foyer à cause des attaques jihadistes dans le pays. Les violences ont fait près de 4.000 morts depuis octobre 2017, selon l’ONG Acled qui collecte des données dans les zones de conflit, et provoqué la fuite de 820.000 personnes. VOA
Libye : des réfugiés victimes d’abus
Cette vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit un jeune Soudanais se faire menacer avec une arme par ses agresseurs. Pour les militants des droits humains Libyens, cet incident n’est pas inédit. « La vidéo qui montre un enfant soudanais, demandeur d’asile en Libye se faire torturer, je ne pense pas que ce soit quelque chose de nouveau ou de choquant. C’est peut-être choquant pour ceux qui ne connaissent pas la situation », explique Tarig Lamloum, chercheur à la Belaady organization. Le pays est, en effet, régulièrement critiqué à cause des mauvais traitements infligés aux migrants dans les centres de détention. Quant au jeune garçon sur la vidéo, sa famille, qui habite aussi en Libye, est toujours sans nouvelles de lui. « Cette famille est enregistrée auprès du HCR, et elle faisait partie des personnes qui ont organisé un sit-in devant le siège du HCR, puis elle a été à nouveau arrêtée après avoir été expulsée de son domicile, dans le cadre de la série d’arrestations qui a eu lieu l’année dernière. C’est le HCR qui est intervenu et les a fait sortir du centre de détention d’Ain Zara », explique Tarig Lamloum. Seulement 300 km séparent la Libye des côtes italiennes. Une tentation pour les candidats à l’exil qui souvent sont la proie de trafiquants, quand ils ne meurent pas en mer. Selon l’ONU, depuis janvier, environ 13.000 personnes ayant tenté de traverser la Méditerranée ont été ramenées en Libye, et pour certains emprisonnés. AfricaNews
Tunisie : l’opposition boycottera les élections législatives prévues en décembre
Le Front de salut national (FSN), une coalition de partis d’opposition en Tunisie dont fait partie la formation d’inspiration islamiste Ennahda, a annoncé, mercredi 7 septembre, qu’il boycotterait les législatives prévues le 17 décembre pour remplacer le Parlement dissous. Ahmed Néjib Chebbi, le chef du FSN, estime que les élections auront lieu sur la base d’une loi électorale dont le président Kaïs Saïed « accapare la rédaction ». Selon lui, le scrutin s’inscrit « dans le cadre d’un coup d’Etat contre la légitimité constitutionnelle ». Après des mois de blocages politiques, Kaïs Saied avait suspendu le Parlement, dominé par Ennahda, et limogé le gouvernement, le 25 juillet 2021, pour s’arroger les pleins pouvoirs, faisant vaciller la jeune démocratie dans le pays d’où les révoltes du « printemps arabe » étaient parties en 2011. Le Monde
Mali: dix-sept mois de captivité au Mali pour le journaliste français Olivier Dubois
Olivier Dubois est otage au Mali depuis maintenant 17 mois. Notre confrère journaliste indépendant, pour Libération, Le Point et Jeune Afrique notamment, est entre les mains du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, une coalition de groupes jihadistes liée à al-Qaïda au Maghreb islamique. Olivier Dubois a été enlevé à Gao, dans le nord du Mali, alors qu’il était en reportage et qu’il cherchait à donner la parole, justement, à l’un des cadres du Jnim. Depuis, il est apparu dans deux vidéos, c’était en mai 2021, peu après son enlèvement, et plus récemment en mars. Nous continuons, comme chaque huit du mois, de leur donner la parole : pour que personne n’oublie Olivier, et pour que ces messages, surtout, puissent lui apporter du réconfort et du courage, en attendant sa libération. Les autorités maliennes et françaises assurent être mobilisées, dans la discrétion, pour obtenir la libération d’Olivier Dubois. Et nous n’oublions pas non plus le journaliste malien Moussa M’Bana Dicko, notre confrère a été enlevé le 18 avril 2021 dans le centre du pays. Une pensée également pour tous les autres otages détenus par des groupes jihadistes au Mali. RFI
Un journaliste éthiopien arrêté pour la deuxième fois en cinq mois
Gobeze Sisay, un journaliste éthiopien, a été à nouveau arrêté mercredi matin à son domicile d’Addis Abeba par la police, moins de cinq mois après avoir été détenu neuf jours et relâché sans inculpation, a annoncé un de ses proches à l’AFP. Ancien journaliste d’une chaîne de télévision progouvernementale, Gobeze Sisay anime désormais la chaîne YouTube Voice of Amhara qui défend la cause des Amhara, la deuxième population ethno-linguistique en nombre d’Ethiopie. « J’ai été informé de l’arrestation de Gobeze dans la matinée par son épouse et son propriétaire », a déclaré ce proche, indiquant qu’une dizaine de membres des forces de sécurité, « certains vêtus d’uniformes de la police fédérale, d’autres en civil », se sont présentés à son domicile à 07H30. Ils « n’avaient pas de mandat judiciaire » et « ont fouillé et mis à sac la maison pendant une heure (…) avant de l’emmener en détention, au quartier général de la police fédérale à Addis Abeba, d’après ce qu’ils ont dit à son épouse », a-t-il expliqué. VOA
Guinée: un an après le coup d’État, les promesses de la présidence et du gouvernement
« Rendre compte au peuple de Guinée ». Ce mardi, dans un grand hôtel de Conakry, les porte-paroles de la présidence et du gouvernement ont organisé une conférence de presse pour marquer cette première année de pouvoir et de gestion des militaires du CNRD, alors que les tensions politiques sont vives et que la crise économique s’aggrave. Une tenue militaire et un costume pour deux institutions. À gauche, le colonel Amara Camara pour la présidence, à droite, Ousmane Gaoual Diallo pour le gouvernement. Le colonel Camara choisit de revenir sur les réussites des autorités. « La corruption est en train d’être combattue en Guinée, déclare-t-il. La justice est en train d’être forte en Guinée. Le vivre ensemble est en train d’être une réalité en Guinée ». Si la durée de la transition a été fixée à 36 mois, la presse comme les Guinéens s’interrogent sur la date qui fixe le début de cette période cruciale. « On a validé les 36 mois le mois de mai dernier, répond Ousmane Gaoula Diallo. On peut dire qu’on est déjà dans la démarche des 36 mois. Donc il n’y a aucun tabou là-dessus ». RFI
L’or produit en Ituri ne profite pas à la population
Une coalition des organisations de la société civile des provinces de l’Ituri et de Haut-Uélé rapporte que les ressources naturelles de ces deux provinces de la RDC ne profitent pas aux Congolais. Cette dénonciation fait partie des conclusions d’une enquête menée au mois d’août dernier par cette coalition d’ONG. Des conclusions rendues publiques cette semaine à Kinshasa. L’enquête porte sur le paradoxe entre l’exploitation minière artisanale de l’or, notamment, et le développement socioéconomique de l’Ituriet du Haut-Uélé. Ce rapport pointe du doigt, les groupes armés qui exploitent l’or et font perdre des millions des dollars américains à l’Etat congolais. Jimmy Munguriek est Coordonnateur de la coalition des organisations de la société civile de l’Ituri et de Haut-Uélé et selon lui outre « ces groupes armés, il y a aussi des étrangers dont les chinois qui exploitent avec des engins très lourds, avec des machines robots. Selon les informations données par ceux qui travaillent avec les chinois, l’or produit quotidiennement peut atteindre 10 à 15 Kg”. La grande partie de l’exploitation minière dans l’Est de la RDC est faite dans l’informel. La société civile s’inquiète de l’activisme des groupes armés dans la région. Des groupes qui continuent à étendre et consolider leurs positions dans des zones d’exploitation minières, au vu et au su des autorités politico-administratives et militaires. DW
Royaume-Uni : arrestation d’un suspect de crimes de guerre au Liberia
Un homme soupçonné de crimes de guerre au Liberia a été arrêté mercredi dans le nord de l’Angleterre, a annoncé la police britannique dans un communiqué. La guerre civile au Liberia, l’un des plus atroces conflits du continent africain, a fait quelque 250.000 morts entre 1989 et 2003. Elle a été marquée par des massacres commis par des combattants souvent drogués, des mutilations, actes de cannibalisme et le recrutement forcé d’enfants soldats. L’homme, âgé d’une quarantaine d’années, a été arrêté à Newcastle et placé en détention, a précisé la Metropolitan Police, qui a également mené des investigations dans une propriété de la région. Cet homme est soupçonné d’infractions à la section 51 de la loi de 2001 de la Cour pénale internationale, qui couvre les génocides, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. Cette arrestation a eu lieu après des renseignements obtenus par la police en janvier 2021. Plusieurs arrestations ont déjà eu lieu au Royaume-Uni, dans d’autres pays européens ainsi qu’aux Etats-Unis en lien avec ces guerres civiles. AfricaNews/AFP
Somalie : le climat politique s’améliore mais la catastrophe humanitaire se profile
Le Représentant spécial de l’ONU pour la Somalie James Swan s’est réjoui ce mercredi devant le Conseil de sécurité du nouveau climat politique en Somalie, plus propice à la prise en compte des « priorités nationales essentielles », comme la gouvernance, la justice et la sécurité. Le contexte général demeure cependant très difficile entre la lutte contre la rébellion Chabab et une catastrophe humanitaire due à une sécheresse impitoyable. Près de la moitié de la population, soit 7,8 millions de Somaliens sont touchés par « la pire sécheresse depuis au moins quatre décennies, aggravée par des facteurs climatiques », a prévenu M. Swan. « Certaines régions du pays sont confrontées au risque de famine. Le soutien des donateurs a permis aux organisations humanitaires de quadrupler le nombre de personnes bénéficiant d’une assistance depuis janvier, soit 5,3 millions de personnes. Mais les besoins ne cessent de croître et avec une cinquième mauvaise saison des pluies consécutive à prévoir, une nouvelle augmentation de l’aide humanitaire est essentielle », a détaillé celui qui est aussi le chef de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM). La crise humanitaire actuelle a particulièrement contribué à la vulnérabilité des femmes et des enfants déplacés, qui ont toujours été victimes de discrimination et exclus des services, a-t-il par ailleurs relevé. ONU
Afrique du Sud : baisse « préoccupante » du nombre de rhinocéros au parc Kruger
La baisse continue de la population de rhinocéros au parc Kruger, plus grande réserve animalière d’Afrique du Sud, est « préoccupante », a déploré mercredi le premier parti d’opposition sud-africain (DA), qui a fustigé la politique de lutte contre le braconnage du gouvernement. Le parc a perdu 351 rhinocéros depuis fin 2020, soit environ 12% de sa population, a souligné l’Alliance démocratique (DA) dans un communiqué, citant des chiffres officiels exposés lors d’une réunion au Parlement. Le nombre de rhinocéros dans le parc est passé de 2.809 fin 2020, à 2.458 actuellement. Selon l’ONG Save the Rhino International, près de 10.000 de ces mammifères parcouraient le Kruger en 2013, laissant penser que 75% de la population a disparu en moins de dix ans. Le gouvernement a souligné en août que 259 rhinocéros ont été victimes du braconnage dans le pays au cours des six premiers mois de l’année. Les autorités ont arrêté 69 personnes pour braconnage et trafic de cornes de rhinocéros, dont 13 dans le parc Kruger. Près de 80% des rhinocéros que compte la planète se trouvent en Afrique du Sud. Cela en fait un haut lieu du braconnage pour cet animal menacé de disparition, alimenté par la demande de l’Asie où les cornes sont utilisées dans la médecine traditionnelle. RTBF