Plus de 36.000 contaminations quotidiennes ont été recensées ces sept derniers jours en Afrique, un nombre record sur le continent depuis le début de la pandémie, selon un comptage de l’AFP à partir de bilans officiels arrêté à dimanche. Avec 36.141 cas quotidiens en moyenne sur la semaine du 28 juin au 4 juillet, la flambée épidémique actuellement observée en Afrique a dépassé les 32.609 contaminations par jour enregistrées entre le 5 et le 11 janvier derniers, lors du précédent pic épidémique. Après être descendu sous les 8.000 cas quotidiens mi-mai, le nombre de nouvelles contaminations ne cesse de grimper sur le continent africain depuis six semaines. Il a encore augmenté de 23%, entre le 28 juin et le 4 juillet, par rapport à la semaine précédente. Parmi les pays ayant enregistré plus de 1.000 contaminations quotidiennes, les principales hausses ont été observées au Zimbabwe (1.150 cas par jour, +72% sur une semaine), en Tunisie (5.230 cas par jour, +52%) et en Afrique du Sud, où se concentrent plus de la moitié des nouveaux cas détectés sur le continent (19.140 cas par jour, +27%). AFP
Face à la propagation du Covid-19, qui atteint des niveaux inédits, des hôpitaux commencent à être débordés par l’afflux de patients. Faute de suffisamment de personnel pour les emmener dans une morgue, des corps restent jusqu’à 24 heures dans les chambres. Selon les médecins, la situation sanitaire désastreuse en Tunisie s’explique par « l’imprudence et le non-respect des règles de distanciation physique » mais aussi par « un niveau trop bas de vaccinations ». … La Tunisie enregistre un nombre de décès quotidiens sans précédent depuis le début de la pandémie il y a un an et demi, portant le bilan à plus de 15 000 morts pour 12 millions d’habitants, et plus de 600 personnes sont actuellement en réanimation. Le nombre officiel de cas total dépasse les 445 000. Les hôpitaux de campagne mis en place ces derniers mois, ne suffisent plus. Au total, 92 % des lits de réanimation dans le public sont actuellement occupés et ceux de la capitale sont pleins. France24 avec AFP
Au moins quatre soldats maliens ont été tués, dimanche, lors d’une attaque menée par un groupe armé dans le nord-ouest du pays, à proximité de la frontière mauritanienne. L’armée malienne a annoncé la mort de quatre de ses soldats, dimanche 4 juillet, dans une attaque menée par un « groupe armé terroriste » contre leur convoi dans le nord-ouest du pays, près de la frontière mauritanienne. … La France a annoncé vendredi qu’elle allait reprendre ses opérations conjointes avec les forces armées maliennes, après avoir suspendu sa coopération bilatérale à la suite d’un second coup d’État au Mali en mai. Le président français Emmanuel Macron a par ailleurs récemment annoncé un prochain désengagement progressif de la France au Sahel. La ministre des Armées, Florence Parly, a toutefois assuré vendredi que cette « transformation » ne « signifie pas le départ du Sahel », ni que la France allait « ralentir (ses) opérations de contre-terrorisme » dans la région. France24 avec AFP
Les services de renseignement ivoiriens ont progressé dans leurs enquêtes sur les attaques terroristes ayant visé les bases de Kafolo et de Doropo. Selon nos informations, les autorités ivoiriennes ont établi avec certitude que des groupes salafistes mauritaniens étaient impliqués dans ces attaques. Environ 2 millions d’ouguiyas ont servi à financer celle de juin 2020 à Kafolo, ayant causé la mort de 14 soldats ivoiriens. Cinq ressortissants de ce pays, par qui les fonds auraient transité, ont été arrêtés. Concernant l’attaque survenue dans la localité de Doropo en décembre 2020 et dans laquelle un gendarme ivoirien est décédé, deux Mauritaniens ont cette fois été arrêtés. Les services ivoiriens sont d’autant plus convaincus d’être sur la bonne piste que la force Barkhane a récemment arrêté deux dirigeants de Daesh, originaires de Mauritanie. Toujours selon nos informations, les suspects, arrêtés grâce aux conversations retrouvées dans les portables de certains terroristes abattus ou interpellés, sont des commerçants d’une quarantaine d’années installés en Côte d’Ivoire. L’instruction étant toujours en cours, ils continuent à être interrogés. En 2016 déjà, lors de l’attaque de Grand-Bassam, les autorités avaient intercepté des écoutes téléphoniques entre des commerçants mauritaniens établis dans cette station balnéaire et les terroristes. Jeune Afrique
Une rencontre importante s’est tenue à Kidal ce week-end : la première du Cadre stratégique permanent (CSP), créé il y a trois mois par les groupes armés signataires de l’accord de paix de 2015. En présence d’une délégation officielle nigérienne, de représentants de la médiation internationale, de la Mission de l’ONU, et d’une délégation de ministres maliens du gouvernement de transition venus afficher leur soutien à cette initiative. Deux journées de discussions pour concrétiser ce nouveau cadre qui rassemble aujourd’hui les ennemis jurés d’hier : les ex-rebelles indépendantistes de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et les groupes pro-gouvernementaux de la Plateforme ont décidé ce week-end d’adopter des positions communes sur toutes les questions liées à l’application de l’accord de paix afin de faciliter et d’accélérer cette application pour le moins lente et laborieuse. RFI
L’ancien député malien Karim Keïta, fils aîné de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta, renversé en 2020 par un coup d’Etat, fait depuis lundi 5 juillet l’objet d’un mandat d’arrêt international dans le cadre d’une enquête sur la disparition d’un journaliste en 2016. Interpol, l’organisme international de coopération policière basé à Lyon (France), a émis une « notice rouge » à la demande d’un juge d’instruction du tribunal de grande instance de la commune IV de Bamako, la capitale malienne, a dit une source proche de l’enquête s’exprimant sous le couvert de l’anonymat. L’existence de cette notice – qui n’apparaissait pas sur le site officiel d’Interpol lundi soir – visant Karim Keïta a été confirmée à l’Agence France-Presse par un responsable du bureau de représentation d’Interpol au Mali ayant également requis l’anonymat. Le Monde avec AFP
C’était la première visite de Mahamat Idriss Déby à l’Élysée. Lundi matin 5 juillet, le président du conseil militaire de transition du Tchad et le président français se sont entretenus. Un communiqué conjoint été publié lundi soir. Plusieurs sujets chauds du moment ont été abordés entre Mahamat Idriss Déby et Emmanuel Macron. Sur les avancées de la transition politique au Tchad, les présidents soulignent la nécessité de tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs d’une transition « inclusive, apaisée et réussie » ceci dans le cadre souhaité par l’Union africaine. Pour mener à bien cet objectif, la France annonce une nouvelle aide budgétaire. Mahamat Idriss Déby avait fait savoir que sans un soutien de la communauté internationale le délai maximum de 18 mois pour la transition ne pourrait être respecté. Deuxièmement : le contexte sécuritaire dans la région du Sahel. La France a « précisé les objectifs de la transformation du dispositif militaire français au Sahel », note le communiqué, sans donner plus de détails. RFI
L’Ethiopie a commencé la seconde phase de remplissage d’un barrage controversé sur le Nil, a dénoncé l’Egypte, lundi 5 juillet. Une initiative qui risque de faire monter la tension à l’approche d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, jeudi. Le ministre égyptien de l’irrigation, Mohamed Abdel Aty, informé par Addis-Abeba du début de la deuxième phase de remplissage, a déclaré « rejeter fermement [cette] mesure unilatérale », selon un communiqué de son ministère rendu public lundi. Le début de cette deuxième phase du remplissage du barrage « représente une violation des lois et normes internationales qui régulent les projets de construction sur des bassins partagés de rivières internationales », s’est-il indigné. Le barrage de la Renaissance, construit par l’Ethiopie en amont du Nil, est de longue date l’objet d’un conflit avec l’Egypte et le Soudan, qui craignent pour leurs ressources en eau. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir jeudi à ce sujet à la demande de la Tunisie, membre non permanent du conseil et représentant du monde arabe, au nom de l’Egypte et du Soudan. L’Ethiopie est opposée à cette réunion mais devrait aussi y participer. Le Monde avec AFP
Des hommes armés ont attaqué dans la nuit de dimanche 4 à lundi 5 juillet un pensionnat de l’Etat de Kaduna, dans le nord-ouest du Nigeria, kidnappant 140 lycéens, vraisemblablement pour les échanger contre une rançon, a déclaré un responsable de l’établissement. Au total, 165 lycéens dormaient dans le pensionnat du lycée Bethel Secondary School, dans la localité de Chikun, mais « les assaillants ont emmené avec eux 140 élèves, 25 ont réussi à s’échapper », a expliqué Emmanuel Paul, un professeur de l’école. « Les hommes armés ont escaladé le grillage pour pénétrer dans l’école », a-t-il rapporté, soulignant que « tout indique qu’ils sont arrivés à pied ». Il s’agit de la troisième attaque importante commise à Kaduna ces trois derniers jours. Dimanche au moins huit employés d’un hôpital de cet Etat ont été kidnappés, selon la police, bien que des sources locales affirment que quinze personnes ont été enlevées, dont deux infirmières et leur bébé. Sept personnes ont également été tuées dimanche soir dans des attaques sporadiques dans des localités voisines, a fait savoir Samuel Aruwan, chargé de la sécurité au sein du gouvernement de Kaduna. Le Monde avec AFP
Nigeria : l’arrestation du leader pro-Biafra Nnamdi Kanu peut-elle ramener la paix dans le Sud-Est ?
Accusé de terrorisme, le dirigeant séparatiste Nnamdi Kanu a été appréhendé et extradé vers Abuja, où il sera jugé à partir du 26 juillet. Si certains dénoncent une injustice, d’autres espèrent la fin des violences. C’est arrivé de manière aussi soudaine qu’inattendue. Arrêté à l’étranger et ramené au Nigeria, le 29 juin, le dirigeant séparatiste pro-Briafra a aussitôt été présenté devant un juge fédéral et incarcéré à Abuja. La justice nigériane a autorisé son placement en détention jusqu’à l’ouverture de son procès pour « terrorisme », le 26 juillet. Il y a près de quatre ans, Nnamdi Kanu avait été libéré sous caution et c’est à la faveur de cette remise en liberté qu’il avait choisi de disparaître, disant craindre pour sa vie. Détenteur de la citoyenneté britannique, il tenait depuis en échec les services de sécurité nigérians. « Cette arrestation, c’est un coup dur pour l’Ipob [le mouvement indépendantiste Indigenous People of Biafra], décrypte Ephraim Onoja, un expert en sécurité basé dans l’État d’Imo, où se se concentre la majorité des partisans de Kanu. Le président Muhammadu Buhari envoie un message très fort. L’idée c’est que peu importe où vous êtes et peu importe le temps que cela prendra, vous finirez par être rattrapé. » Jeune Afrique
L’ONU s’est dit mardi « profondément préoccupée » face à la violente répression des manifestations contre la monarchie en Eswatini, et appelle le gouvernement de ce pays enclavé d’Afrique australe à « veiller à ce que des enquêtes rapides, transparentes, efficaces, indépendantes et impartiales soient menées sur toutes les allégations de violations des droits de humains ». Dernière monarchie absolue d’Afrique, ce pays de 1,3 million d’habitants, anciennement appelé Swaziland, est secoué depuis fin mai par des heurts entre policiers et manifestants pro-démocratie, qui ont fait plusieurs dizaines de morts et de blessés, selon plusieurs sources. Les troubles avaient commencé lorsque des étudiants sont descendus dans la rue pour demander des comptes sur la mort de Thabani Nkomonye, un étudiant en droit de 25 ans, qui aurait été causée par la police. Depuis, ces manifestations se sont transformées en marches quotidiennes en faveur de la démocratie, avant de dégénérer en émeutes dans certains endroits. La réaction des forces de sécurité a été particulièrement violente. AFP/VOA
Les autorités rebelles du Tigré ont affirmé accepter « un cessez-le-feu de principe », dimanche 4 juillet, dans cette région du nord de l’Ethiopie dont elles ont largement repris le contrôle, tout en posant des conditions qui rendent un accord formel difficile avec le gouvernement. Parmi ces conditions figurent le retrait des forces érythréennes et amhara, qui soutiennent l’armée éthiopienne dans l’opération militaire qu’elle mène depuis huit mois contre l’ancien gouvernement régional, et la restauration de ces autorités considérées comme dissidentes par Addis-Abeba. Le Tigré est le théâtre de combats depuis que le premier ministre Abiy Ahmed a envoyé l’armée, début novembre 2020, pour renverser le gouvernement local, issu du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF). Le Prix Nobel de la paix 2019 accusait ces dirigeants d’avoir orchestré des attaques sur des bases militaires. Les forces pro-TPLF (Forces de défense du Tigré, TDF) ont repris le 28 juin la capitale régionale, Makalé. Le gouvernement fédéral a décrété un « cessez-le-feu unilatéral ». Mais les TDF ont poursuivi leur progression et repris le contrôle d’une grande partie du territoire tigréen, à l’exception de zones de l’ouest et du sud de la région annexées par les forces des autorités régionales voisines de l’Amhara. De nombreux pays et l’ONU ont appelé au respect du cessez-le-feu, afin notamment de pouvoir acheminer de l’aide humanitaire à la population. Le Monde avec AFP
Vingt et un cadavres de migrants ont été repêchés, dimanche, par la garde maritime tunisienne après le naufrage de leur embarcation, a annoncé, lundi 5 juillet, la garde nationale (gendarmerie). Partis de Sfax, dans le centre de la Tunisie, ces migrants étaient tous originaires d’Afrique subsaharienne et tentaient de rallier clandestinement l’Europe. Cinquante personnes ont pu être secourues, selon la même source. Depuis le 26 juin, quatre embarcations parties de Sfax ont fait naufrage, 78 migrants ont été secourus et 49 cadavres repêchés après ces drames, selon la garde nationale tunisienne. Par ailleurs, le 3 juillet, un bateau parti de Libye avec 127 passagers à bord a coulé au large de Zarzis, dans le sud de la Tunisie. Quatre-vingt-quatre migrants ont été secourus et 43 ont disparu, avait fait savoir, samedi, le Croissant-Rouge tunisien. Le Monde avec AFP
« Au moins 14 civils ont été tués » vendredi par les miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco-URDPC) dans trois localités du territoire de Djugu, dans la province de l’Ituri, selon le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST), un groupe d’experts présent dans l’est congolais. Désiré Malodra, un responsable de la société civile locale, a donné à l’AFP un bilan de 15 morts en deux jours, vendredi et samedi, dans des combats entre l’armée congolaise et des miliciens de la Codeco dans cette zone de Djugu. Un peu plus au sud, dans le territoire d’Irumu, l’armée a par ailleurs annoncé « la mort de huit civils lynchés par la population », jeudi à Komanda. « Nous condamnons (cette) justice populaire » qui risque de plonger la région dans un cycle de violences généralisées, a déclaré à l’AFP le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri. Les huit victimes du lynchage étaient issues de la communauté Banyabwisha, des hutu congolais aux lointaines origines rwandaises. AFP
Les autorités sud-africaines, qui cherchent à traduire en justice les frères Gupta, trio d’hommes d’affaires accusés du pillage de ressources publiques avec la complicité de l’ex-président Jacob Zuma, ont indiqué, lundi 5 juillet, qu’un avis de recherche international d’Interpol a été émis contre deux d’entre eux. Les frères Ajay, Atul et Rajesh Gupta, d’origine indienne, ont fui l’Afrique du Sud peu après la création, en 2018, d’une commission chargée d’enquêter sur la corruption généralisée pendant les neuf années au pouvoir de Jacob Zuma (2009-2018). Interpol a publié des « notices rouges » contre Atul et Rajesh Gupta, a précisé dans un communiqué la procureure sud-africaine Hermione Cronje. Les notices rouges d’Interpol, émises à la demande d’un Etat, consistent à demander aux autorités dans le monde de localiser et d’arrêter un fugitif recherché pour une extradition, sa remise ou toute autre procédure judiciaire. Cet avis de recherche est lié à une affaire concernant un contrat de 25 millions de rands (1,48 million d’euros) payé à une société liée aux Gupta, Nulane Investments, pour réaliser une étude de faisabilité agricole. Le troisième frère, Ajay, n’est pas concerné par cette affaire. Le Monde avec AFP
En Centrafrique, plusieurs grands mouvements d’opposition réagissent, ce lundi 5 juillet 2021, dans trois communiqués à la mise en place du comité d’organisation du dialogue républicain. Le décret présidentiel organisant ce comité a été signé le 30 juin, mais les différents mouvements d’opposition questionnent la composition de ce comité. La position de l’opposition est unanime : ce comité est « déséquilibré ». Pour Martin Ziguélé, il y a de « graves manquements » qui ne sont pas de nature à conduire ce « rendez-vous dans la sérénité vers des résultats consensuels ». « Ce comité fait la part belle à la majorité présidentielle et ses différentes déclinaisons », dénonce Crépin Mboli Goumba. « L’organisation du dialogue attendu doit être exemptée de suspicion », ajoute le leader de Patrie. RFI
Après cinq ans d’isolement, le Burundi tente, avec son nouveau président, de revenir sur le devant de la scène. Un retour étape par étape, entre pragmatisme et opportunisme. C’est une image qui paraissait inimaginable il y a encore un an. Le 1er juillet, à l’occasion du 59e anniversaire de l’indépendance du Burundi, la tribune du stade Intwari (ex-stade du Prince-Louis-Rwagasore rebaptisé en 2019) de Bujumbura accueillait, parmi ses invités de marque, un officiel inattendu : le Premier ministre rwandais, Édouard Ngirente. Signe du dégel discrètement entamé entre les deux pays il y a bientôt un an, la présence du chef du gouvernement rwandais – un niveau de représentation que Kigali n’avait plus mobilisé depuis plusieurs années – s’est accompagné d’un discours optimiste et d’une lettre de Paul Kagame appelant de ses voeux « un renforcement des liens historiques existant entre [nos] deux pays frères ». S’il reste à concrétiser, le réchauffement des relations entre Gitega et Kigali est l’une des illustrations de la nouvelle stratégie diplomatique impulsée par Évariste Ndayishimiye, alias « Neva », depuis son arrivée au pouvoir, en juin 2020. Jeune Afrique