Somalie : au moins 100 morts dans le double attentat à la voiture piégée à Mogadiscio
Au moins cent personnes, dont des enfants, ont été tuées dans un double attentat à la voiture piégée perpétré dans la capitale somalienne samedi, près du carrefour animé de Zobe. Le président Hassan Cheikh Mohamoud a précisé que « les nombres de morts et de blessés continuaient tous les deux à augmenter ». Au moins cent personnes, dont des enfants, ont été tuées dans un double attentat à la voiture piégée samedi sur une artère très fréquentée du centre de la capitale Mogadiscio, a déploré dimanche le président Hassan Cheikh Mohamoud. Cent personnes ont trouvé la mort et 300 ont été blessées, a-t-il déclaré après s’être rendu sur le site de l’attentat. Le précédent bilan était de 9 morts. Le président a précisé que « les nombres de morts et de blessés continuaient tous les deux à augmenter ». Deux voitures remplies d’explosifs ont explosé à quelques minutes d’intervalle dans l’après-midi près du carrefour animé de Zobe, suivies de coups de feu lors d’une attaque visant le ministère somalien de l’Éducation. … Ce type d’attentat – qui n’a pas été immédiatement revendiqué – est généralement attribué par les autorités somaliennes aux militants jihadistes shebab qui mènent régulièrement des attaques dans la capitale et les grandes villes de Somalie. Le groupe islamiste, lié à Al-Qaïda, combat depuis 2007 le gouvernement fédéral soutenu par la communauté internationale. Il a été chassé des principales villes – dont Mogadiscio en 2011 – mais reste solidement implanté dans de vastes zones rurales, notamment dans le sud du pays. France24
Burkina Faso: une quinzaine de militaires tués à l’Est
L’attaque d’un convoi qui se dirigeait vers Natiaboani, situé à 45 km au sud de Fada N’Gourma, le samedi, a fait au moins 13 morts et plusieurs blessés, selon un bilan provisoire de sources sécuritaires. Par ailleurs, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à l’organisation terroriste Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque contre une base militaire de Djibo, perpétrée lundi matin, dans le nord du Burkina Faso ayant fait 10 morts et une cinquantaine de blessés. Le groupe affirme avoir tué « dix soldats » et « libéré 67 prisonniers ». Plus de 400 armes légères ont également été emportées par les terroristes. Le 26 septembre, un convoi de ravitaillement à destination de Djibo avait été attaqué par des hommes armés. L’attaque, revendiquée également par le GSIM, a fait 37 morts, dont 27 militaires. Sahel-Intelligence
Violences au Tchad, des appels à saisir la CPI
Les Tchadiens continuent de demander que justice soit faite à la suite du massacre du 20 octobre. On redoute plus de 80 morts lors des affrontements qui sont survenus pendant les manifestations contre la prolongation de la durée de la transition du président Mahamat Idriss Déby. A part les événements du 20 octobre, des cas de torture ont également été signalés dans les jours qui ont suivi. Certaines écoles, selon des témoignages, ont été fermées et transformées en centres de détention, où selon les mêmes sources, des cas de torture et de violence envers les détenus. Devant cette situation, certaines organisations régionales de défense des droits de l’homme ont annoncé vouloir saisir la justice internationale. Par exemple, Dobian Assingar, délégué permanent de la Fédération internationale des droits de l’homme auprès de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) l’a déclaré à la DW. « Nous allons faire le monitoring et les utiliser quelque part. il faut que les auteurs répondent de leurs actes. Nous irons devant les juridictions internationales », a-t-il dit. D’autres organisations mondiales, notamment celle de lutte contre la torture (OMCT) déclarent que ce qui s’est passé au Tchad depuis le 20 octobre était « de graves violations des droits humains ». DW
RDC: les rebelles du M23 gagnent du terrain, réunion d’urgence à Kinshasa
La rébellion du M23 a gagné du terrain samedi dans l’est de la République démocratique du Congo, conduisant la Mission de l’ONU à augmenter le niveau d’alerte de ses troupes pour soutenir l’armée congolaise. La présidence tient à Kinshasa une réunion d’urgence sur la sécurité nationale. Des habitants et responsables locaux interrogés au téléphone par l’AFP ont indiqué que les rebelles avaient pris le contrôle des localités de Kiwanja et Rutshuru-centre, situées sur la route nationale 2, axe stratégique reliant Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, aux villes du nord et à l’Ouganda. Quatre Casques bleus ont été blessés dans les combats de Kiwanja: deux par un tir de mortier et deux autres par des armes légères, a indiqué dans un communiqué la Mission de l’ONU en RDC (Monusco). Rutshuru-centre se situe à environ 70 km de Goma. Des rebelles du M23 sont également signalés à Rugari, à quelque 30 km de Goma, également sur la RN2. Entre les deux se trouvent, à Rumangabo, une grande base de l’armée congolaise et le quartier général du parc national des Virunga. VOA/AFP
RDC : l’ambassadeur du Rwanda à Kinshasa expulsé
L’idée était dans les tuyaux, Kinshasa, qui accuse Kigali de soutenir la rébellion du M23, a décidé d’expulser l’ambassadeur du Rwanda en République démocratique du Congo. Décision prise samedi » lors d’une réunion élargie du Conseil supérieur de défense. **But de la Manoeuvre : »**évaluer la situation après « une série d’attaques et d’occupations de localités congolaises (…) par le M23 appuyé par l’armée rwandaise », a indiqué Patrick Muyaya dans un communiqué lu à la RTNC, la télévision officielle. La décision intervient après les revers enregistrés par les FARDC sur le terrain, face à la rébellion tutsie du M23 qui s’emparait le même jour des localités de Kiwanja et Rutshuru-centre, sur la route nationale 2, axe stratégique desservant Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. « Compte tenu des faits ci-dessus, le Conseil Supérieur de la Défense demande au Gouvernement de : 1. expulser, dans les 48 heures suivant la notification, M. Vincent Karega, ambassadeur plénipotentiaire rwandais en poste en République démocratique du Congo. Cette mesure est due, d’une part, à l’agression persistante du Rwanda contre la RDC et à son soutien au mouvement terroriste M23, qu’il utilise à cette fin », a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais. AfricaNews
Des milliers de manifestants au Soudan, sous les gaz lacrymogènes
Des milliers de Soudanais ont manifesté dimanche, sous les gaz lacrymogènes tirés par les forces de l’ordre, pour réclamer un pouvoir civil dans leur pays où l’armée est seule aux commandes depuis un putsch il y a un an, ont constaté des journalistes de l’AFP. Le coup d’Etat mené le 25 octobre 2021 par le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, a brutalement arrêté la transition démocratique lancée en 2019 après la chute de la dictature islamo-militaire d’Omar el-Béchir. Depuis, chaque semaine, les manifestants pro-démocratie descendent dans la rue. Dimanche, ils étaient mobilisés par milliers à Khartoum et dans plusieurs villes malgré une répression qui a déjà fait 119 morts et des milliers de blessés, selon des médecins. « Les militaires à la caserne », criait la foule en se dirigeant vers le palais présidentiel dans le centre de Khartoum, où siège le chef de l’armée. Les autorités avaient bloqué trois ponts reliant la capitale à ses banlieues et installé un dispositif antiémeute comprenant des canons à eau. La police a tiré des grenades lacrymogènes pour tenter de disperser la foule aux abords du palais, selon un journaliste de l’AFP. RTBF
Au Nigeria, l’armée repousse une attaque d’envergure dans l’ouest, huit djihadistes tués
L’armée nigériane a repoussé une attaque contre une base militaire dans l’ouest du pays où sont détenus près de 1 700 djihadistes, tuant huit insurgés présumés affiliés au groupe Etat islamique, ont déclaré, lundi 31 octobre, deux sources militaires. Des dizaines de combattants du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) ont tenté de pénétrer samedi dans la base militaire de Wawa, dans l’Etat du Niger, près de la frontière avec le Bénin, pour libérer des centaines de djihadistes, ont affirmé à l’AFP les deux officiers sous couvert d’anonymat. Cette attaque rappelle la capacité de l’Iswap de frapper à des centaines de kilomètres de son fief du nord-est, où l’armée combat une insurrection djihadiste vieille de treize ans. Le Monde
Niger : Retour de Barkhane sur le théâtre des opérations extérieures
La force militaire Barkhane avec l’armée nigérienne ont mené une quinzaine « d’opérations conjointes » de juillet à octobre dans l’ouest du Niger, à la frontière du Mali, soumise depuis des années à une forte pression des groupes jihadistes, a annoncé samedi l’armée nigérienne. « Quinze opérations ont été conjointement planifiées et conduites dans la zone de l’opération Almahaou (force antijihadiste nigérienne, qui signifie +Tourbillon+ en langue djerma) dans la période de juillet à octobre 2022 », selon un communiqué des Forces armées nigériennes (FAN), sur leur page officielle sur Facebook. Le point des opérations a été dressé « cette semaine » au cours d’une rencontre présidée par le chef d’état-major des armées du Niger, le général Salifou Modi, en présence « des partenaires français de l’opération Barkhane », souligne le texte. Les opérations ont permis de « détruire plusieurs plots logistiques » et « des moyens roulants » appartenant à des jihadistes présumés. « Des armes et des munitions », des « moyens de communication » ont été également « saisis » et « une trentaine de suspects interpellés », ajoute-t-il. … Almahaou opère principalement dans la région de Tillabéri, dans la zone « des trois frontières » entre Niger, Burkina Faso et Mali, théâtre des attaques de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique (EI). Niamey s’inquiète du vide sécuritaire laissé par le départ français du Mali, estimant que ce retrait « constitue un facteur important d’aggravation de la situation sécuritaire » le long des 800 km de frontière avec son voisin. Sahel-Intelligence
Le nord du Mali à nouveau théâtre d’affrontements meurtriers entre groupes jihadistes
Le nord du Mali à nouveau théâtre de luttes d’influences entre groupes jihadistes rivaux. Des affrontements ont opposé ces derniers jours le Groupe de Soutien à l’Islam et aux musulmans (Jnim) aux combattants du groupe État islamique au Sahel dans des localités de la région de Ménaka. Samedi 29 octobre, il semble que les rapports de force sur le terrain ont changé. Les affrontements ont essentiellement eu lieu dans trois localités de la région de Ménaka : Adéraboukane, Inchnane et Tamalate. Selon plusieurs sources, ils ont duré quelques jours et ont été violents. Le groupe terroriste État Islamique (EI) aurait bénéficié d’appui de combattants venus de l’extérieur du Mali. De son côté, le Groupe de Soutien à lslam et aux musulmans (Jnim) semble avoir bénéficié du soutien de groupes armés locaux. RFI
Des policiers kenyans poursuivis pour « crimes contre l’humanité »
Une « première » au Kenya: des policiers sont poursuivis pour « crimes contre l’humanité », dont le meurtre d’un bébé, lors de violences post-électorales en 2017, a annoncé vendredi le procureur, en dénonçant des attaques « systématiques contre la population civile ». La commission nationale kényane sur les droits de l’Homme avait documenté 94 morts, 201 cas de violences sexuelles et plus de 300 blessés, attribuées principalement aux forces de l’ordre. Un bébé de six mois, Samantha Pendo, avait été battu par la police à la suite d’un raid des forces de l’ordre à Kisumu, dans l’ouest du pays. « Les enquêtes ont établi que des officiers de police pourraient être responsables du meurtre » d’un bébé et « d’autres violations graves des droits humains », selon le communiqué du bureau du procureur, qui n’a précisé ni l’identité ni le nombre de personnes visées. « Les attaques étaient planifiées, coordonnées et pas le fruit du hasard », a-t-il précisé, évoquant notamment des « meurtres, tortures, viols et autres formes de violences sexuelles contre des civils”. VOA/AFP
Vers un troisième mandat inévitable en Centrafrique ?
Au mois de mai dernier, plusieurs parlementaires de la majorité ont lancé le débat sur la révision de la Constitution centrafricaine. Une initiative qui laissait supposer qu’elle était téléguidée par le président Faustin Archange Touadera , afin de pouvoir briguer un troisième mandat. La société civile et l’opposition se sont mobilisés pour empêcher une tentative laquelle « voulait passer outre les lois du pays ». En effet, la Constitution limite à deux les mandats présidentiels mais il est probable que le nouveau texte, non encore validé, devrait éluder l’article « gênant ». En toute illégalité d’ailleurs puisqu’une réforme de la loi fondamentale ne peut justement pas modifier cet article. Ce que la Cour constitutionnelle a récemment rappelé, s’opposant donc ouvertement au président. Le fait que Danièle Darlan, désormais ancienne présidente de la Cour constitutionnelle, a contrecarré la proposition de révision a, selon les Centrafricains, déclenché la colère du pouvoir. Pour Thierry Vircoulon, spécialiste de l’Afrique centrale, le décret présidentiel mettant Danièle Darlan à la retraite visait en effet à faire sauter un obstacle sur la route vers un troisième mandat. Il précise : « Cela ouvre en effet probablement la voie. Cela montre qu’un obstacle qui se trouvait sur le chemin du gouvernement, en ce qui concerne la révision constitutionnelle, peut être levé. On verra qui remplacera madame Darlan, mais il est très probable que son remplaçant sera plus conciliant avec la procédure de révision constitutionnelle. » DW
En Centrafrique, trois membres d’un groupe armé condamnés pour crimes contre l’humanité
Trois membres d’un groupe armé centrafricain ont été condamnés, lundi 31 octobre, à des peines allant de vingt ans de prison à la perpétuité pour crimes contre l’humanité par la Cour pénale spéciale (CPS). Il s’agit du premier verdict de ce tribunal hybride, composé de magistrats locaux et internationaux. Issa Sallet Adoum, Yaouba Ousman et Mahamat Tahir, membres du Groupe 3R (pour « retour, réclamation et réhabilitation ») et accusés du massacre, le 21 mai 2019, de quarante-six civils dans des villages du Nord-Ouest, ont notamment été reconnus coupable de meurtres, d’actes inhumains et de traitements humiliants et dégradants. Le premier a été condamné à la perpétuité et les deux autres à vingt ans de réclusion. La CPS a été créée en 2015 par le gouvernement sous le parrainage de l’Organisation des nations unies (ONU) pour juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis depuis 2003 ; ce premier verdict était particulièrement attendu. Le procès s’était ouvert le 25 avril et le parquet avait requis, à la mi-août, la perpétuité pour les trois accusés. Le Monde
Législatives au Bénin: inquiétude de l’opposition qui tarde à recevoir les quitus fiscaux, sésame du scrutin
Au Bénin, la commission électorale clôture mercredi le dépôt des listes pour les élections législatives du 8 janvier 2023. Ce dimanche, le parti d’opposition, Les Démocrates, a affirmé devant la presse avoir des difficultés à obtenir le quitus fiscal exigé à tous les candidats titulaires comme suppléants. Le président du parti, Éric Houndete, fait d’entrée un point. Selon ses chiffres, dimanche après-midi, il lui manquait 150 quitus fiscaux sur 218, puis il apporte donne cette précision : « Il se passe malheureusement qu’au nombre de ces plus de 150 demandes qui n’ont pas reçu de suite, (figurent) la plupart des dirigeants du parti ». Pour Nourenou Atchade, membre du bureau des Démocrates, le gouvernement veut fabriquer son opposition. « Le pouvoir veut désigner à l’opposition qui doit participer ou qui ne doit pas participer aux élections de 2023. Nous allons tout faire pour obtenir les quitus fiscaux, nous ne souhaitons pas un bis repetita pour notre pays. » La loi électorale exige des candidats un quitus fiscal, délivré en ligne par la Direction générale des impôts. Or, en 2019, les partis d’opposition n’avaient pas pu participer au scrutin faute d’obtenir ce quitus. Cette année pourtant les partis et la direction des impôts ont eu des séances de travail en amont et les bureaux du fisc ont même ouvert leurs bureaux le week-end. RFI
Niamey dément « un massacre » de civils sur un site d’orpaillage
Le gouvernement nigérien dément les allégations de l’opposition et de la société civile l’accusant du « massacre » d’orpailleurs sur un site aurifère clandestin où des « terroristes » s’étaient retranchés après une attaque qui a tué deux policiers près du Burkina Faso. Le ministère nigérien de la Défense avait annoncé que l’armée nigérienne avait opéré le 24 octobre une riposte aérienne après la mort de deux policiers dans « une attaque terroriste » ayant visé le poste de police à Tamou, dans la région de Tillabéri, frontalière du Burkina Faso. Sept assaillants ont été tués et 24 blessés lors des opérations de ratissage, notamment aériennes, contre un site d’orpaillage clandestin proche de Tamou après l’attaque du poste de police, selon le ministère de la Défense. « Les gens on dit que le site a été bombardé de partout » et « que des corps en état de décomposition très avancé jonchent les puits et les alentours. Il n’en est rien », a déclaré ce samedi le ministre nigérien de l’Intérieur, Hamadou Adamou Souley, qui s’est rendu sur le site. Il s’indigne des « chiffres de 150 à 1.000 morts (qui) ont même été avancés ». VOA/AFP
Paroles de camerounais une semaine avant les 40 ans de la présidence de Paul Biya
Le Cameroun s’apprête à marquer le 40e anniversaire de l’accession de Paul Biya à la présidence. Ce vendredi qui vient, le 4 novembre, cela fera 40 ans que son prédécesseur, le président Ahmadou Ahidjo, a annoncé sa démission en 1982, confiant le pouvoir à son Premier ministre, Paul Biya, qui selon la Constitution de l’époque devait être son successeur. Paul Biya a ensuite prêté le serment le 6 novembre 1982. Beaucoup de Camerounais n’ont pas connu d’autre président que lui. … À 240 kilomètres au sud de Baham, Douala, capitale économique du Cameroun. Dans le quartier Bali, c’est fin de journée, chacun prend l’air ou rentre chez soi. Pour Fabrice, sur le plan économique et social, le bilan de la présidence Biya n’est pas satisfaisant. « Il n’a pas su faire décoller ce pays comme il le fallait, les jeunes qui ont des diplômes ne peuvent pas accéder aux emplois. Le Cameroun n’a pas d’industrie, alors qu’il y a de l’espace et des ressources. Sur le plan éthique, la morale a foutu son camp, la corruption, elle est là, elle est palpable, on fait avec elle, dans tous les contextes. » Comme Fabrice, Diane n’a jamais connu d’autre président que Paul Biya. Sans animosité particulière envers le chef de l’État, elle aspire au changement. « Depuis trente ans que je suis née, c’est la même personne qui est là. Au final, c’est son idée, ça ne change pas, y’a pas trop d’innovation dans le pays. C’est mon grand-père, mon arrière-grand-père même ! J’aimerais qu’il aille se reposer, que quelqu’un d’autre soit là. » Le président Paul Biya lui a déclaré en juillet dernier qu’il faudrait attendre la fin de son mandat en 2025 pour savoir s’il reste au pouvoir ou s’il s’en va « au village ». RFI
Afrique du Sud : couronnement officiel du roi des zoulous
C’est en chants et danses dans le stade Moses Mabhidade de Durban que s’est déroulé samedi, l’intronisation officielle du nouveau souverain des Zoulou, Misuzulu Zulu, âgé de 48 ans. Il succède à son père, le roi Zwelithini, décédé en mars 2021, après plus de 50 ans de règne. L’événement sonne le glas d’une année d’âpres querelles fratricides sur la succession royale. Le monarque a promis de promouvoir « la paix et la réconciliation » et d’être un « catalyseur » du développement. « Je comprends que l’histoire m’a choisi en ce moment, alors que la nation zouloue et d’autres nations sont confrontées à plusieurs défis. Parmi ces défis figurent la pauvreté, le chômage, un déficit de confiance dans le gouvernement et les structures de leadership traditionnelles, les catastrophes liées au changement climatique, l’effondrement économique, l’insécurité alimentaire, les maladies liées à la famine qui ne ravagent pas seulement notre peuple mais aussi nos économies. », a déclaré le roi de la nation zouloue. AfricaNews