Explosion jeudi soir à Maiduguri au Nigeria
Plusieurs sources concordantes ont fait état de multiples explosions à Maiduguri à quelques heures de la célébration de la fête de l’Aïd al-Adha. La ville de Maiduguri, au nord-est du Nigeria, dans l’État de Borno, a été touchée en début de soirée jeudi par plusieurs explosions selon des témoins oculaires. Les attentats ont été perpétrés alors que les habitants de la ville font leurs dernières courses avant la célébration de la fête de Tabaski ce vendredi. Selon les services d’urgence, trois personnes sont mortes et six autres ont été blessées. Bello Danbatta, le chef de la sécurité de l’Agence de gestion des urgences de l’Etat de Borno a déclaré au correspondant de la BBC sur place que quatre grenades propulsées par fusée ont été tirées de l’extérieur de la ville, atterrissant sur des sites séparés. BBC
Mali – Situation sécuritaire : Le sud sous la menace
Dans la nuit du 25 juillet dernier, un gendarme a été tué et un civil blessé dans l’attaque de la brigade de gendarmerie de Massigui, dans la région de Dioïla. Cinq jours auparavant, c’est le chauffeur d’une compagnie de transport qui avait été tué sur la route de Ségou par des individus armés. Sans compter les nombreux braquages à répétition à Bamako. La situation sécuritaire au sud du Mali ne cesse de se dégrader. Que ce soit le terrorisme ou le banditisme organisé, tous les ingrédients sont réunis pour que le sud du pays n’échappe pas à la spirale de la violence. L’attaque de la brigade de gendarmerie de Massigui en est l’un des signes avant-coureurs, même si ses auteurs ne sont pas connus, car elle n’a pas été revendiquée. Journal du Mali
RDC – Sud-Kivu: 12 personnes tuées par balles à Sange dans la plaine de la Ruzizi
Situation tendue ce vendredi 31 juillet à Sange, dans la plaine de la Ruzizi, en territoire d’Uvira. Un militaire des FARDC, en état d’ébriété, a tiré plusieurs balles faisant au moins 12 morts sur-le-champ et 9 autres personnes blessées. Il s’agit des civiles habitant le village de Sange. L’incident s’est passé la nuit de jeudi 30 juillet vers 20heures locales dans les quartiers Kinanira et Rutanga, à 33 Kms au nord de la ville d’Uvira, au Sud Kivu. D’après le chef de la cité de Sange, Ruhalika Malula, plusieurs coups de feu étaient encore entendus ce matin dont l’origine restait à déterminer. « Depuis tôt ce matin, les jeunes en colère ont traqué tout militaire à travers la cité. » Pour l’instant, affirme-t-il, la route nationale numéro 5 est barricadée à plusieurs endroits empêchant toute circulation des véhicules. Les manifestants exigent la descente sur place du gouverneur de la province du Sud Kivu avant l’inhumation des victimes. Radio Okapi
Le Zimbabwe se prépare à un vendredi sous haute tension
Alors que l’opposition politique appelle à manifester ce vendredi 31 juillet contre la corruption au sein du régime. Le gouvernement lui a prévenu qu’il ne tolèrera aucun rassemblement. Les autorités ont d’ailleurs imposé un couvre-feu et une interdiction de tout rassemblement de plus de 50 personnes, dans le cadre des mesures pour lutter contre le coronavirus. « Aucune manifestation n’aura lieu ! », a mis en garde jeudi après-midi le porte-parole de la police zimbabwéenne. « Les forces de sécurité sont en alerte maximum », a-t-il ajouté. Jeudi, le centre-ville de la capital Harare était désert, la plus part des magasins fermés, les forces de sécurité visibles dans les rues. RFI
Au Zimbabwe, 60 % de la population aura besoin d’aide alimentaire d’ici à la fin de l’année
Environ 60 % de la population zimbabwéenne, soit 8,6 millions de personnes, vont se retrouver en situation d’insécurité alimentaire d’ici à la fin de l’année, en raison « des effets combinés de la sécheresse, de la récession économique et de la pandémie » de coronavirus, a prévenu, jeudi 30 juillet, le Programme alimentaire mondial (PAM). « D’ici la fin de l’année, le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire (…) atteindra 8,6 millions, soit le chiffre sidérant de 60 % de la population », selon les projections du PAM qui a lancé un appel de fonds de 250 millions de dollars (213 millions d’euros) supplémentaires pour faire face aux besoins. Le Monde
En Côte d’Ivoire, Hamed Bakayoko, pilier du régime Ouattara, nommé premier ministre
Pilier du régime d’Alassane Ouattara, Hamed Bakayoko, 55 ans, a été nommé, jeudi 30 juillet, premier ministre, à trois mois de l’élection présidentielle, et à trois semaines après la brusque disparition d’Amadou Gon Coulibaly, dont il assurait l’intérim. Perçu comme le « M. Sécurité » du régime, il conservera sa fonction de ministre de la défense, selon le communiqué de la présidence qui a annoncé sa nomination. … Proche de longue date du président Ouattara, Hamed Bakayoko est ministre de la défense depuis 2017, après être devenu, depuis la prise de pouvoir de M. Ouattara, ministre de l’intérieur de 2011 à 2017. Le Monde
RD Congo : en trois ans, au moins 170 personnes ont été enlevées contre rançon dans l’est du pays
Selon un rapport publié, jeudi 30 juillet, par Human Rights Watch, l’ONG de défense des droits de l’Homme, au moins 170 personnes ont enlevé contre rançon à proximité du parc national des Virunga », dans l’est de la République démocratique du Congo, entre avril 2017 et mars 2020. Entre avril 2017 et mars 2020, des bandes criminelles ont « enlevé contre rançon au moins 170 personnes à proximité du parc national des Virunga », joyau naturel et touristique situé xdans l’est de la République démocratique du Congo, selon un rapport publié, jeudi 30 juillet, par Human Rights Watch (HRW). France24
RDC – Kasaï : à Kamako, l’arrivée des expulsés d’Angola fait craindre des contaminations au Coronavirus
Le chef de poste du programme national de l’hygiène aux frontières à Kamako exprime ses inquiétudes après l’annonce des cas positifs de Coronavirus dans un quartier de la ville de Dundu- capitale de la province de Lunda Norte- en Angola où sont détenus les Congolais en situation irrégulière avant leur expulsion. Christian Mabedi redoute que la poursuite de ces expulsions ne facilite la propagation de la maladie au Kasaï où arrivent la majorité des personnes expulsées. «Nous avons cette information de la part des agents congolais qui travaillent dans notre consulat. Ils nous ont informé qu’il y a 5 cas de Coronavirus positifs dans le chef-lieu de la province de Lunda Norte dans le quartier Tshitufa. C’est dans ce quartier où se trouve la prison où on met les étrangers surtout les Congolais qui entrent en Angola clandestinement […] avant d’être expulsés», explique M. Mabedi. Radio Okapi
Libye: la présence de milliers de mercenaires étrangers inquiète
Depuis plusieurs mois, des mercenaires de plusieurs nationalités affluent en Libye. Les observateurs estiment leur nombre à plusieurs milliers. Cette présence étrangère inquiète les pays voisins. Ils seraient 17 000, selon un dernier recensement de l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Le comité de sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies évoque quant à lui 12 000 à 15 000 mercenaires étrangers présents en Libye. Ils combattant aux côtés du Gouvernement d’union nationale dirigé par Fayez el-Sarraj. La majorité de ces mercenaires sont syriens, mais ils appartiennent aussi à d’autres nationalités impliquées dans le jihad en Syrie et en Irak. On trouve des Tunisiens, des Algériens, des Yéménites et des Somaliens, tout récemment introduits à Tripoli. RFI
Rapport du HCR: les migrants sont confrontés à d’extrêmes violations des droits humains
Dans un rapport intitulé « Personne ne se soucie de ta vie ou de ta mort en route », le Haut-commissariat des Nations-unies aux réfugiés (HCR) et le Centre de recherche sur les migrations mixtes (MMC) du Conseil danois pour les réfugiés dénoncent les « extrêmes violations des droits humains » que subissent les migrants au cours de leur périple à travers l’Afrique vers les côtes européennes. Ce rapport recueille les témoignages de nombreux migrants qui décrivent en détail les atrocités subies aux mains des passeurs, et des milices armées sur les routes migratoires en Afrique. Africanews avec AFP
Afrique: La difficile lutte contre le trafic d’enfants
La traite d’enfants est une des plus graves violations des droits humains dans le monde actuel. Chaque année, des centaines de milliers d’enfants sont transportés clandestinement au-delà des frontières et vendus comme de simples marchandises. Leur survie et leur développement sont menacés, et ils sont privés de leurs droits à l’éducation, à la santé, à grandir au sein d’une famille, à la protection contre l’exploitation et les abus. Les gouvernements d’Afrique de l’Ouest ne parviennent pas à endiguer le trafic. Plusieurs milliers de jeunes togolais ont été recensés comme étant victimes de trafic, tant dans le pays qu’au Nigeria, en Côte d’Ivoire, au Ghana ou au Bénin. Il n’existe pas de données précises quant à leur nombre. Ils sont généralement exploités pour des activités de défrichage, d’ensemencement et de labour ou de travail ménager. En 2019, 800 enfants ont été accueillis par les centres de réinsertion au Togo. TogoNews
Maroc: RSF dénonce les pressions sur les journalistes pour « affaires de moeurs »
Au Maroc, le journaliste Omar Radi a été placé en détention préventive pour deux affaires. Pour Souhaieb Khayati, directeur du bureau Afrique du Nord de Reporters sans Frontières, cela fait plusieurs années que des journalistes marocains sont poursuivis dans des affaires de moeurs. Il parle d’un véritable mode opératoire. La première affaire dans laquelle Omar Radi, travaillant pour le site d’information marocain Le Desk, est mis en cause concerne, selon le communiqué du parquet, la « réception de fonds de parties étrangères en vue de porter atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat ». Elle avait été ouverte fin juin, au lendemain de la publication d’un rapport d’Amnesty International selon lequel les autorités marocaines espionnaient le téléphone d’Omar Radi. La seconde enquête concerne une plainte pour viol, des faits qui n’avaient jamais été évoqués précédemment. Des journalistes marocains poursuivis dans des affaires de moeurs, c’est une pratique récurrente selon Souhaieb Khayati, directeur du bureau Afrique du Nord de Reporters sans Frontières. RFI
La journaliste et blogueuse nigérienne Samira Sabou enfin libre
En détention préventive depuis le début du mois de juin, Samira Sabou a été blanchie par un juge qui a décidé d’un non-lieu dans l’affaire qui oppose la journaliste au fils du président Issoufou Mahamadou. C’est aux environs de 18h TU que la jeune journaliste a regagné son domicile mardi 28 juillet 2020. « C’est la victoire de tous ceux qui sont épris de justice », lance-t-elle. Plus tôt dans la matinée, une magistrate l’a libérée – pour infraction non constituée – après près de deux mois de détention prévention. Samira Sabou était poursuivie pour « diffamation par voie électronique » sur plainte de Mamane Sani Issoufou Mahamadou, directeur de cabinet adjoint et fils du président de la république. VOA
En Afrique, les petites entreprises doivent innover pour survivre à la COVID-19
Dorothy Tembo est la Directrice exécutive par intérim du Centre du commerce international (ITC), une agence conjointe des Nations Unies et de l’Organisation mondiale du commerce. En juin, le CCI a produit un rapport intitulé “COVID-19″ : Le Grand verrouillage et son impact sur les petites entreprises“. Dans une interview avec Kingsley Ighobor, Mme Tembo parle du rapport, du rôle des femmes et des jeunes dans le rétablissement post-pandémie en Afrique, entre autres sujets. Voici des extraits de l’interview. Aminata
L’offensive réussie de Huawei en Afrique du Sud
En Afrique du Sud, le géant chinois de la téléphonie mobile Huawei fait l’unanimité. L’entreprise a notamment permis au pays d’installer la technologie 5G et vient d’ouvrir un grand centre d’intelligence artificielle. « Construire une Afrique intelligente », tels sont les mots de Ray Rui, le président de Huawei Cloud Africa, au lancement du premier centre d’innovation de la marque à Johannesburg. Un laboratoire ultra moderne à destination des ingénieurs africains, pour leur permettre d’étudier et de développer les technologies de l’intelligence artificielle. RFI
60 ans d’indépendance: le retour des biens culturels un défi
Les promesses formulées, notamment par la France, ont suscité l’espoir des Africains mais le processus de restitution est long. Mais, le Bénin peut se réjouir que la France accepte de rendre certaines pièces. En lançant la réhabilitation et l’agrandissement de ses musées, le Bénin se prépare au retour de ses biens culturels pillés par les troupes coloniales il y a plus d’un siècle. La coopération patrimoniale mise en place à cet effet entre le pays et la France semble en bonne voie. Paris a ainsi adopté un projet de loi qui autorise le transfert du trésor royal béninois en ajoutant une dérogation au principe d’inaliénabilité applicable aux collections publiques françaises. Les objets d’art que ce projet de loi permet désormais de restituer sont au nombre de 26, mais cela ne représente qu’une infime partie du patrimoine spolié, rappelle Nouréini Tidjani Serpos. Celui-ci dirige le comité chargé de la coopération patrimoniale et muséale entre la France et le Bénin. DW