Le Soudan se prépare pour une nouvelle «Marche du million» contre les militaires
Le Soudan se prépare à vivre jeudi 30 juin une journée que l’opposition voudrait historique. Une grande « Marche du million » est prévue à Khartoum et dans plusieurs villes du pays pour une fois de plus exprimer l’opposition populaire au coup d’État du 25 octobre. Cela aussi pour commémorer la manifestation du 30 juin 2019 qui avait contraint les militaires à partager le pouvoir avec les civils, après la chute de l’ancien président Omar El-Béchir. Des rassemblements spontanés ont eu lieu ces derniers jours dans les quartiers populaires de Khartoum à l’appel des Comités de résistance. L’objectif était partout le même : informer les habitants de la « Marche du million » vers le palais présidentiel de jeudi, de ses lieux de rendez-vous, de ses consignes et de ses mots d’ordre. Dans plusieurs villes du pays, les Comités locaux ont par ailleurs annoncé leur intention de bloquer des endroits stratégiques comme l’autoroute vers l’Égypte, les marchés ou les abords des palais de justice où les prisonniers politiques sont jugés. RFI
Inquiétudes autour de « l’escalade » militaire entre Ethiopie et Soudan
L’Union africaine (UA) s’est inquiétée mercredi de la récente « escalade » militaire à la frontière entre l’Ethiopie et le Soudan, même si des responsables des deux pays ont démenti toute nouvelle offensive dans une zone frontalière contestée. Lundi, Khartoum a accusé l’armée éthiopienne d’avoir exécuté en territoire éthiopien sept soldats et un civil soudanais faits prisonniers en territoire soudanais, dans la zone frontalière d’Al-Fashaga contestée entre les deux pays. L’armée soudanaise a publié mercredi les noms, grades et photos des sept militaires. Côté éthiopien, gouvernement et armée ont démenti, accusant au contraire des soldats soudanais d’avoir déclenché, en pénétrant en territoire éthiopien, un accrochage avec une milice locale, meurtrier des deux côtés. Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, « suit avec une profonde inquiétude l’escalade de la tension militaire » entre l’Ethiopie et le Soudan « et regrette profondément les pertes en vies humaines à leur frontière commune », indique l’UA. Il « appelle les deux pays à s’abstenir de toute action militaire qu’elle qu’en soit l’origine et les appelle à dialoguer pour résoudre tout différend ». … Depuis lundi, le ton est monté entre Khartoum et Addis Abeba qui ne sont jamais parvenus à un accord sur le tracé de leur frontière et s’opposent en outre depuis plus de dix ans au sujet du Grand barrage de la Renaissance (Gerd) construit par l’Ethiopie sur le Nil-Bleu, en amont du Soudan et de l’Egypte. VOA/AFP
Le Conseil de sécurité de l’ONU mis en garde contre l’embrasement de l’est de la RDC
L’émissaire de l’ONU en République démocratique du Congo, Bintou Keita, a mis en garde mercredi le Conseil de sécurité contre un embrasement qui pourrait devenir incontrôlable dans l’est du pays où prolifèrent des groupes armés. « Si le (mouvement rebelle) M23 poursuit ses attaques bien coordonnées contre les FARDC (forces armées congolaises) et la Monusco avec des capacités conventionnelles croissantes, la Mission pourrait se trouver confrontée à une menace qui dépasse ses capacités actuelles », a-t-elle averti lors d’une réunion du Conseil de sécurité. … L’émissaire a demandé l’aide du Conseil de sécurité pour renverser le cours des choses et pousser la RDC et le Rwanda à trouver une solution à leur division. « Il est impératif que le Conseil redouble ses efforts en faveur d’une désescalade rapide de la situation, et du désarmement sans conditions du M23 », a réclamé la responsable. « J’exhorte la RDC et le Rwanda à saisir le prochain sommet qui sera accueilli par le président Joao Lourenço à Luanda comme une occasion de résoudre leurs différends par le dialogue », a-t-elle insisté. Rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, le M23 a repris les armes en fin d’année dernière dans l’est de la RDC, région en proie aux violences de multiples autres groupes armés depuis près de 30 ans. La résurgence du M23 a provoqué une nouvelle crise entre la RDC et le Rwanda, Kinshasa accusant Kigali de soutenir ces rebelles, ce que le Rwanda nie. RTBF
RDC : les M23 se comportent comme une armée conventionnelle alerte l’ONU
La représentante spéciale de l’ONU pour la RDC a averti mercredi que le groupe rebelle M23 se comporte de plus en plus comme une armée conventionnelle lors de l’escalade des actions militaires dans l’est instable du pays et pourrait menacer la force de maintien de la paix de l’ONU chargée de protéger les civils. Mme Bintou Keita a exhorté le Conseil de sécurité des Nations unies à soutenir pleinement les efforts régionaux visant à désamorcer les tensions entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda au sujet des rebelles du M23 et d’autres groupes armés qui ont fait craindre une guerre entre les pays voisins. La Guinéenne a également exhorté le Congo et le Rwanda à saisir l’occasion de résoudre leurs différends lors d’un prochain sommet organisé par le président angolais Joao Lourenco dans la capitale, Luanda. AfricaNews/AFP
Nord-Kivu : deux villages de Jomba sous contrôle des FARDC
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont repris, mercredi 29 juin, le contrôle des villages de Kabindi et Chengerero, dans le groupement de Jomba au Nord-Kivu. Selon des sources militaires et civiles dans la zone, l’armée a reconquis ces deux villages après de violents combats contre les terroristes du M23. Ces affrontements se sont poursuivis jeudi 30 juin matin à Rutsiro, dans le groupement de Bweza, où les rebelles ont tenté d’opposer la résistance. Mais l’armée a réussi à les chasser de cette colline qu’elle a reconquise ce matin. Les terroristes seraient en débandade et se seraient concentrés autour de la colline de Runyonyi. Les FARDC déclarent avoir infligé beaucoup de pertes au M23, au cours de ces affrontements. Elles se disent t déterminées à prendre Bunagana, occupé depuis le 13 juin dernier par le M23. Mais l’objectif final est de bouter, hors du territoire congolais ces rebelles, afin de permettre ainsi, le retour rapide des populations. Radio Okapi
Centrafrique: l’armée et la Minusca reprennent le contrôle de Ouanda Djallé
En Centrafrique, la ville de Ouanda Djallé, dans le nord-est du pays, a été libérée dimanche 26 juin par l’armée et les forces de l’ONU. La sous-préfecture de la Vakaga était tombée depuis près de deux semaines sous le contrôle des miliciens de la coalition des patriotes pour le changement (CPC). Après plusieurs jours de tractations menées par les Nations unies, les soldats de la Minusca et les forces armées centrafricaines ont fini par donner l’assaut dimanche matin à l’aube, avec le soutien d’hélicoptères, pour déloger les rebelles qui avaient pris possession des lieux le 17 juin. Des casques bleus zambiens stationnés à Birao, le chef-lieu de province, et des Rwandais venus de Bria, plus au sud, avaient gagné la zone en milieu de semaine dernière, et des reconnaissances aériennes avaient été menées. Selon le sous-préfet de Ouanda Djallé joint par la radio Ndeke Luka, les miliciens ont quitté la ville rapidement, mais sont toujours présents dans la périphérie. RFI
Ethiopie: 8.500 Tigréens détenus illégalement dans des camps
La Commission éthiopienne des droits humains (EHRC), organisme officiel, a exigé mercredi la libération immédiate de 8.560 Ethiopiens originaires du Tigré, région en conflit avec le gouvernement fédéral, détenus depuis six mois dans deux camps « sans base légale et de manière discriminatoire ». Selon l’EHRC, institution publique mais statutairement indépendante, ces personnes – hommes, femmes et enfants – sont retenues depuis décembre dans deux camps à Semera, capitale de la région de l’Afar voisine du Tigré, les familles étant séparées, hommes et femmes n’étant pas détenus ensemble. Ces individus « ont fait l’objet d’arrestations arbitraires et illégales basées sur leur appartenance ethnique (…) et devraient donc être relâchés immédiatement », a déclaré le chef de la Commission, Daniel Bekele, dans un communiqué. Ces arrestations ont été menées dans les districts d’Abala, Konaba et Berhale, frontaliers du Tigré, « à l’initiative des responsables sécuritaires de la région Afar, en collaboration avec les responsables civils locaux » des divers échelons administratifs, selon l’EHRC: « les Tigréens ont été d’abord triés puis transportés en véhicules » jusqu’aux camps. VOA/AFP
La mission de l’ONU au Mali prolongée d’un an sans soutien aérien français
Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de prolonger d’un an la mission de paix Minusma au Mali, sans soutien aérien français comme dans le passé, ce qui pourrait pousser des pays européens à quitter cette force internationale d’environ 15.000 militaires et policiers. « C’est un risque », convient un diplomate sous couvert d’anonymat, en allusion au maintien de l’engagement de l’Allemagne ou du Royaume-Uni dans cette opération créée en 2013, devenue aujourd’hui la plus meurtrière des missions de l’ONU pour les Casques bleus. Une résolution sur le prolongement de la Minusma jusqu’au 30 juin 2023, rédigée par la France, a été adoptée par 13 voix sur 15, la Russie et la Chine s’abstenant. Elle prévoit un maintien des effectifs actuels – 13.289 militaires et 1920 policiers -, et réclame aux Casques bleus de soutenir l’application de l’Accord de paix de 2015, une transition politique, le retour de l’autorité étatique dans le centre, la protection des civils et des droits humains. Un rapport est demandé au secrétaire général de l’ONU pour janvier afin d’adapter éventuellement le format de la Minusma. RTBF
Au Sahel, la guerre tue de plus en plus les civils
Le conflit au Sahel fait chaque année plus de morts et les civils, pris dans un engrenage de massacres et de représailles, sont les premières victimes, révèlent statistiques et observateurs. 2.057 civils ont été tués au Mali, Niger et Burkina Faso depuis le début de l’année 2022, soit déjà plus que les 2.021 recensés pour toute l’année 2021, a constaté l’AFP à partir d’une compilation effectuée par l’ONG spécialisée Acled. Depuis 2022, à chaque mois son lot d’attaques. Et des noms de villages résonnent désormais comme autant de massacres qui s’accumulent: en juin, Diallassagou au centre du Mali (132 civils tués) et Seytenga au Burkina Faso (86 civils tués). En mai, Madjoari, dans l’est du Burkina Faso, (une cinquantaine de morts selon les autorités). En mars, Moura dans le centre du Mali (300 civils tués par l’armée selon l’ONG Human Rights Watch). Au total, selon Acled, 11.276 civils ont été tués dans les trois pays sahéliens depuis le début du conflit en 2012. VOA/AFP
Sénégal : l’opposition reporte sa manifestation contre le gouvernement
Au Sénégal, l’opposition reporte ses manifestations contre le gouvernement de Macky Sall. Annoncé ce mercredi par Ousmane Sonko, les protestations, toujours interdites par les autorités, seront organisées à une date ultérieure, le calendrier actuel coïncidant avec les périodes d’examens scolaires et la préparation de la fête musulmane de l’Aïd el-Kbir. « Nous n’avons plus rien à gagner à continuer dans cette stratégie », a déclaré le leader de l’opposition Ousmane Sonko. « Qu’est-ce qui reste à faire ? Il faut qu’on s’oriente résolument vers les élections législatives et il faut que les Sénégalais désavouent Macky Sall par rapport à sa gouvernance économique, sa gouvernance judiciaire, mais qu’ils le désavouent également par rapport à ses pratiques politiques malsaines tendant à instrumentaliser la justice pour écarter des adversaires politiques. Macky Sall perd l’Assemblée nationale le 31 juillet, on ne parlera plus de troisième mandat dans ce pays. » AfricaNews/AFP
Être journaliste en Egypte, c’est travailler dans un « environnement de travail insoutenable », accuse Reporters sans frontières
Les présentateurs des chaînes de télévision pro gouvernementales et les journaux étatiques en Egypte sont « en campagne contre le journalisme », a accusé jeudi l’ONG Reporters sans frontières (RSF). Dans un nouveau rapport intitulé « Les marionnettes du président » Abdel Fattah al-Sissi, l’ONG fait état d’un « environnement de travail insoutenable » pour les journalistes qui sont exposés à « des campagnes de haine, de dénigrement et de diffamation », explique dans un communiqué sa responsable pour le Moyen-Orient, Sabrina Bennoui. « Ces attaques sont commanditées par l’Etat avec la complicité des présentateurs vedettes et de médias de masse » dans un pays où les talk-shows font et défont l’opinion publique tous les soirs, dit-elle. Si la Constitution de 2014 garantit la liberté de la presse en Egypte, le pays compte une vingtaine de reporters derrière les barreaux et se retrouve en 168e position sur 180 dans le classement de la liberté de la presse de 2022 de RSF. Selon l’ONG, les services de sécurité égyptiens représentent « le deuxième acteur dans le paysage médiatique » grâce à une holding qui regroupe « environ 17% » des médias du pays de 103 millions d’habitants. RTBF
Sécurité maritime: des centres de surveillance dans l’océan Indien
Les îles de l’océan Indien renforcent leur système de surveillance maritime face aux trafics illicites et aux risques de pollution, à l’image du naufrage du Wakashio à Maurice il y a deux ans. Deux centres régionaux de surveillance maritime avec des attributions différentes ont été créés, l’un à Madagascar et l’autre aux Seychelles. Dans le cadre de ce dispositif qui rassemble sept pays (dont le Kenya et Djibouti), Maurice met en place pour sa part, un centre de partage d’informations pour sa Zone économique exclusive (ZEE). Réuni à Port-Louis à quelques mètres du front de mer avec différents acteurs mauriciens et régionaux engagés dans un projet de mise en commun des ressources pour la surveillance maritime dans l’océan indien, Raj Mohabeer ne peut contenir son exaspération face aux divers trafics et risques qui persistent dans les eaux de la région. « Aujourd’hui, tout le monde fait ce qu’il veut dans la mer. Cela ne peut pas continuer », constate-t-il amèrement au micro de RFI. RFI
Le départ des Nigériens vers la Libye en hausse
La migration irrégulière des Nigériens vers la Libye a augmenté. C’est ce qui ressort d’un rapport paru en juin de l’initiative mondiale contre le crime organisé transnational. Les Nigériens ont atteint un peu plus de 122.000 en septembre, représentant 20% des migrants en Libye. Un chiffre similaire à celui de décembre 2019, avant la Covid-19. Les auteurs du rapport lient cela à la réouverture des frontières nigériennes. S’ajoute par ailleurs la reprise du convoi militaire entre Agadez et Dirkou au Niger, comme l’explique Alice Fereday, auteure du rapport, analyste senior auprès de l’ONG Initiative mondiale contre le crime organisé transnational. Alice Fereday : Après par exemple les récoltes en octobre, en général, on voit qu’il y a de nombreux Nigériens qui recherchent des opportunités d’emplois saisonniers en Libye, qui vont faire appel aux services des passeurs pour les amener. En général, il ne s’agit pas d’une installation permanente ni d’une migration vers l’Europe et beaucoup d’ailleurs restent dans le sud libyen. DW
Comment s’est produite la tragédie de Nador, la tentative de traversée terrestre la plus meurtrière vers l’Espagne depuis le Maroc
Il s’agit de l’un des épisodes les plus sanglants de l’histoire de la seule frontière terrestre entre l’Afrique et l’Union européenne. Depuis le vendredi 24 juin dernier, le décès d’au moins 23 personnes a été confirmé après que 2 000 migrants d’origine subsaharienne ont tenté de franchir la clôture de Melilla, la ligne fortifiée qui sépare l’Espagne du Maroc. Plusieurs organisations humanitaires affirment que le nombre réel de morts pourrait être plus élevé et demandent une enquête immédiate pour clarifier les causes de l’incident. L’Espagne accuse les mafias du trafic d’êtres humains d’être à l’origine de l’incident, et son premier ministre, Pedro Sánchez, a décrit l’afflux massif de migrants comme une « agression violente » contre « l’intégrité territoriale » du pays. Le Maroc, quant à lui, se prépare depuis lundi à enterrer les morts. Une action également critiquée par plusieurs organisations comme étant hâtive et ne respectant pas la procédure établie. Les tentatives d’atteindre le territoire européen par Ceuta et Melilla, deux enclaves espagnoles sur la côte nord-africaine, ne sont pas rares. Mais cette dernière a été la plus meurtrière à ce jour, et les images publiées montrant des migrants entassés, certains en sang et gisant immobiles sur le sol, ont suscité l’indignation internationale. BBC
Angola : l’ex-président dos Santos dans un état de santé « préoccupant »
L’ancien président angolais José Eduardo dos Santos actuellement hospitalisé dans une clinique de Barcelone est dans un état de santé préoccupant. Âgé de 79 ans, l’ancien homme fort de l’Angola a été placé la semaine dernière en soins intensifs dans l’établissement espagnol. Son état de santé se serait dégradé mardi. L’actuel chef d’état angolais Joao Lourenço a affirmé mercredi surveiller la situation de près : « Nous suivons la situation de très près et ce que je peux dire, c’est que l’état de santé du président Dos Santos (ancien président de la République d’Angola) est préoccupant. La situation est préoccupante, mais seuls les médecins pourront se prononcer. Nous ne sommes pas médecins, mais nous restons très inquiets. C’est pourquoi j’ai envoyé Tete Antonio, le ministre des Affaires étrangères de l’Angola, de Lisbonne à Barcelone. » a-t-il déclaré. Selon une source du renseignement angolais, les deux filles aînées de dos Santos, Isabel, 49 ans, et sa soeur Tchize, 44 ans, s’opposent à leur belle-mère sur les éventuelles dispositions à prendre concernant la santé de M. dos Santos. Elles ont fait appel à des avocats espagnols pour représenter leurs intérêts. AfricaNews
Le Zimbabwéen Fortune Charumbira élu président du Parlement panafricain
Le Parlement panafricain (PAP), assemblée consultative de l’Union africaine, a élu mercredi un nouveau président, le parlementaire zimbabwéen Fortune Charumbira, qui est aussi le chef des chefs traditionnels dans son pays, succédant au Camerounais Rodger Nkodo Dang, a-t-on appris auprès de délégués. « Notre candidat, le chef Charumbira, a remporté le poste de président du PAP », a déclaré via texto à l’AFP Loide Kasingo, vice-présidente du Parlement namibien. Elu à une large majorité, il a immédiatement prêté serment, a confirmé le PAP dans un tweet. Cette assemblée est réunie depuis le début de la semaine en son siège de Midrand, une ville industrielle à mi-chemin entre Johannesburg et Pretoria. Charumbira était donné gagnant devant deux autres candidats du Soudan du Sud et du Malawi. Le Zimbabwéen est le premier délégué d’Afrique australe élu à sa tête, après plusieurs présidents d’Afrique de l’Ouest et de l’Est. Créé en 2004, le PAP est composé de plus de 200 députés représentant une cinquantaine de membres de l’UA, nommés par leurs parlements respectifs. VOA/AFP