Revue de presse du 3 juillet 2023

Répondre aux exigences des Nigérians en matière de sécurité
Pour inverser la tendance à la détérioration de l’environnement sécuritaire au Nigeria, les experts exhortent l’administration Tinubu à renforcer la présence des forces de sécurité dans les points chauds identifiés, tout en donnant la priorité à la réduction des dommages causés aux civils, à l’amélioration de la redevabilité du secteur de la sécurité et au rétablissement de la confiance. Centre d’études stratégiques de l’Afrique

Le Mali fait partir les troupes de l’Onu et laisse la voie libre à Wagner, mais à quel prix ?
Le résultat du vote du Conseil de sécurité de l’ONU vendredi sur l’avenir de la force de maintien de la paix au Mali n’a jamais fait de doute – ils n’avaient d’autre choix que de mettre fin à ce qui a été la plus meurtrière de toutes les opérations de l’ONU dans le monde. Au cours de son déploiement de plus de 10 ans, quelque 187 soldats de la paix ont perdu la vie. Cependant, ce n’est pas le bilan des victimes qui chasse l’ONU du Mali. C’est le régime militaire du pays qui insiste pour que les 12 000 soldats internationaux partent – ​​malgré une crise de sécurité désespérée qui ne montre aucun signe de disparition. Une fois les casques bleus de l’ONU partis, le Mali sera encore plus dépendant du groupe de mercenaires russes Wagner, qui compterait 1 000 combattants dans le pays, pour le soutien de la sécurité. … Mais Wagner n’aura pas l’ampleur de la puissance de frappe aérienne, des unités blindées et du soutien logistique, soutenu par le renseignement satellitaire américain, qui était à la disposition de la force française Barkhane – qui s’est retirée l’année dernière après la rupture de confiance entre le Mali et l’ancienne puissance coloniale. … Les 11 mois pendant lesquels le Mali s’est appuyé sur Wagner plutôt que sur le soutien français ont vu les groupes djihadistes intensifier leurs activités et étendre leur portée. BBC

Mali : remaniement partiel du gouvernement
La junte au Mali a procédé samedi à un remaniement partiel du gouvernement au lendemain de l’annonce du retrait de la mission de l’ONU dans le pays et huit jours après le résultat favorable d’un référendum au projet de nouvelle Constitution. Les poids lourds du régime qui occupent les postes stratégiques tels que le ministère de la Défense, des Affaires Etrangères ou de la Justice, sont reconduits à leur poste, mais le gouvernement est fortement remanié avec 16 nominations, 13 nouveaux ministres et trois qui permutent. … Les détracteurs du projet le décrivent comme taillé sur mesure pour un maintien des colonels au pouvoir au-delà de la présidentielle prévue en février 2024, malgré leur engagement initial à rétrocéder la place aux civils après les élections. AfricaNews/AFP

Soudan: au Darfour, «la population meurt de faim dans l’oubli absolu», s’alarme une ONG
Alors que les combats continuent à secouer le Soudan, Solidarités International a été la première ONG à entrer la semaine dernière à l’ouest du Darfour et dans la ville d’el-Geneina. Les habitants de cette ville ont payé un tribut cher de la guerre, déclenchée le 15 avril dernier, avec 70% de la ville ayant été brûlée, selon l’organisation, et dans une situation humanitaire catastrophique. Spécialisée dans le domaine de l’assainissement de l’eau, l’organisation Solidarités international a pu entrer dans le chef-lieu du Darfour occidental, où elle a retrouvé une réalité catastrophique. Justine Musik Piquemal, qui dirige l’équipe de cette ONG, « n’a pas vu de corps ni sur la route, ni dans la ville », alors que des responsables locaux de la ville évoquent plus de 5 000 habitants morts, mais dont les corps auraient été nettoyés après avoir jonché les rues jusqu’à il y a une semaine. RFI

Présidentielle en Sierra Leone: l’opposition dénonce des irrégularités
Le principal parti d’opposition a dénoncé des irrégularités et maintient son « rejet total » des résultats de l’élection présidentielle, dans un communiqué reçu dans la nuit de jeudi à vendredi par l’AFP. Le président sortant Julius Maada Bio a été réélu pour un deuxième mandat dès le premier tour avec 56,17% des voix, selon des résultats fournis mardi par la commission électorale et qui sont contestés par l’opposition et des organisations locales. Des observateurs internationaux ont noté « des incohérences statistiques » entre les résultats partiels et les résultats définitifs et dénoncé « le manque de transparence » dans le processus de dépouillement tout en appelant au dialogue pacifique pour régler les différends. … L’Observatoire national des élections, une coalition d’organisations de la société civile, a affirmé que sur la base de ses propres calculs, le taux de participation se situait entre 75,4 et 79 %, et non 83 % comme l’a annoncé la commission électorale. Selon cet observatoire, M. Bio aurait dû obtenir entre 47,7 et 53,1 % des voix, et M. Kamara entre 43,8 et 49,2 %, ce qui aurait entraîné un second tour. VOA/AFP

Sierra Leone: le principal parti d’opposition annonce qu’il ne siégera pas au Parlement
L’APC dénonce des irrégularités dans la tenue des élections générales du 24 juin et demande la tenue d’un nouveau scrutin. Pas question de siéger au Parlement, ni aux conseils locaux a prévenu le principal parti d’opposition, le parti du Congrès de tout le peuple (APC) de Samura Kamara qui a dénoncé des irrégularités flangrantes et conteste les résultats. Pour Sidi Yaya Tunis, porte-parole de l’APC, les résultats annoncés ne correspondent pas au nombre total de suffrages exprimés dans les bureaux de vote. « Nous sommes convaincus d’avoir obtenu plus de sièges au Parlement que ce qui nous a été attribués. Nous savons également que nous avons remporté plus de conseils municipaux que ce qui nous a été donné par la commission électorale. Et nous avons également des doutes au sujet de la présidentielle. Donc tant que la commission électorale n’aura pas publié le détail des résultats bureau par bureau, afin que nous puissions les comparer avec nos propres chiffres, nous ne participerons à aucun gouvernement. » L’opposition exige la démission des responsables de la commission électorale et réclame de nouvelles élections « équitables et transparentes » dans les six mois, supervisées par des « personnes jugées crédibles ». RFI

Les Sénégalais divisés sur un éventuel troisième mandat du président Macky Sall, Sonko s’exprime
Le président Macky Sall s’exprimera ce lundi soir sur la Radio-Télévision sénégalaise pour dire s’il briguera ou non un troisième mandat en 2024. Pour lui et pour ses partisans, la question de la légalité d’un troisième mandat est réglée mais tout le monde ne voit pas les choses de la même manière. En ce premier dimanche après la Tabaski, les rues de Dakar sont calmes, mais le discours annoncé de Macky Sall pour ce lundi à 20h est déjà sur toutes les lèvres. « Tout le monde est dans l’attente pour ce discours parce que les gens souffrent et ne veulent plus voir les dégâts qui ont eu lieu dernièrement », dit un homme. « Je veux que ce soit un discours limpide pour qu’on soit réglé, pour que la situation du pays soit réglée », espère un autre. Un point final bienvenu après des années de rumeurs… ou un débat non avenu pour certains Sénégalais, comme Serigne Samb, étudiant en droit. « Il n’y a pas à se prononcer là-dessus parce que la Constitution est très claire : il n’a pas le droit de se présenter pour un troisième mandat. Cela a créé des problèmes partout en Afrique et nous ne le souhaitons pas non plus au Sénégal. » RFI

Sommet de la CEDEAO, le 9 Juillet à Bissau – Les transitions politiques au Mali, en Guinée et au Burkina au menu des discussions
Le 3 juillet 2022 s’était tenue à Accra (Ghana), la 61e conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui a porté à sa tête et à l’unanimité le président de la Guinée-Bissau, Umaro Mokhtar Sissoco Embalo. Le 9 juillet prochain Bissau va abriter le 62e sommet de l’organisation communautaire. A cet occasion, les chefs d’Etat vont se pencher prioritairement sur les situations politiques de transition au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, pour un retour à l’ordre constitutionnel dans ces trois pays membres. … En outre, la lutte contre le terrorisme et l’élection du nouveau président en exercice seront au menu de leurs discussions. Selon le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara, « la tenue des élections dans les délais proposés est souhaitée, afin que ces pays disposent des régimes et des dirigeants démocratiquement élus », a t-il déclaré dans un communiqué de la présidence ivoirienne. … Pour le chef de l’Etat ivoirien, les élections sont « un impératif pour toute l’Afrique de l’Ouest, en particulier pour la Côte d’Ivoire, pays voisin de ces trois nations, et qui y a soutenu tous les efforts de sortie de crise ». Après les prises de pouvoir par des militaires respectivement en 2020, 2021 et 2022, ces trois pays sus indiqués, suspendus de instances décisionnelles de l’organisation et de l’Union africaine, avaient demandé, le 10 février dernier, la levée de leur suspension de ces deux organisations, mais en vain. Le Soleil

Au Burkina Faso, des changements au sein du commandement militaire
Le capitaine Ibrahim Traoré a procédé à des nominations au sein des bataillons d’intervention rapide, des régiments d’infanterie commando et de certains groupements des forces de sécurisation selon des décrets datant du 30 juin dernier. Le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a nommé ce dimanche cinq nouveaux commandants à la tête des 8ème, 9ème, 10ème, 11ème et 12ème brigades d’intervention rapide, les BIR. Ces officiers ont tous le grade de capitaine. Ces BIR, qui ont été mises en place par l’exécutif actuel, sont chargées d’intervenir rapidement en cas de menace contre l’intégrité du territoire et d’assurer les escortes des grands convois logistiques. D’autres officiers sont promus chefs de corps du 34ème régiment interarmes, du bataillon des transmission stratégiques des armées, ainsi que des 23ème et 33ème régiments d’infanterie commando. RFI

« Gauthier Pasquet » : qu’est-il arrivé au troll le plus connu d’Afrique de l’Ouest ?
[Vidéo} « Gauthier Pasquet », ce nom à consonance française est celui de l’avatar le plus actif d’Afrique de l’Ouest. Né en août 2022 sur Twitter, il distillait informations exclusives et infox en dénonçant au passage la désinformation des régimes au pouvoir au Burkina Faso ou au Mali sur Twitter et, depuis fin mai 2023, sur des groupes WhatsApp. Le Monde Afrique s’était entretenu avec lui au téléphone le 25 mai 2023. L’individu se qualifie de « cyber-patriote ». « Je suis un citoyen amoureux du monde libre, raconte-t-il. Je serai partout là où ma conception de la démocratie sera menacée. » Il a reconnu diffuser des « contre-vérités pour énerver » les pouvoirs en place au Mali et au Burkina Faso. Depuis le 16 juin 2023, son compte s’est tu. Vagondo Diomandé, le ministre de l’intérieur ivoirien a confirmé « l’arrestation d’un individu suspecté d’être derrière Gauthier Pasquet ». Il n’a en revanche pas révélé le motif de l’interpellation, mais celle-ci intervient alors que le pouvoir ivoirien cherche à apaiser ses relations avec les juntes malienne et burkinabée, contre lesquelles « Gauthier Pasquet » était particulièrement virulent. Qui se cache derrière « Gauthier Pasquet » ? Et que lui est-il arrivé ? Le Monde

RDC : 11 morts dans l’Est du pays lors d’une attaque des ADF
Au moins 11 individus ont perdu la vie dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dans la région d’Ituri, lors d’une récente attaque des ADF, un groupe rebelle affilié à l’Etat islamique (EI), ont déclaré des sources locales le samedi. Les villages de Mutuey, Meliyota et Chanichani ont été attaqués vendredi par des membres des Forces démocratiques alliées (ADF), causant la mort de 13 personnes, selon le chef du village de Mutuey, Adidas Mupitapilipo. Jusqu’à présent, seuls 11 corps ont pu être retrouvés et enterrés. « Nous sommes maintenant privés de nos terres agricoles et nous sommes incertains de notre avenir. Nous regrettons le manque d’opérations militaires d’envergure pour contrer ces rebelles qui errent impunément dans nos forêts », a-t-il ajouté. Un officier de sécurité régional, souhaitant rester anonyme, ainsi qu’un représentant local de la Croix-Rouge ont également confirmé qu’il y avait eu 11 décès. Sahel-Intelligence

Retour des réfugiés : la société civile du Nord-Kivu veut participer à la tripartite Rwanda-RDC-HCR
La coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu a publié, samedi 1er juillet à Goma, une déclaration intitulée : « Non à la tripartite sur les réfugiés congolais sans la participation des représentants du peuple ». Dans cette déclaration, cette structure dit ne pas approuver une tripartite sans les représentants du peuple à la base, en l’occurrence les chefs coutumiers et les représentants de la société civile. Ce sont ces derniers qui savent qui est refugié congolais et qui ne l’est pas, indique-t-elle dans cette déclaration. John Banayene, président de cette organisation citoyenne, prévient que ne pas tenir compte de cet aspect pourrait impacter négativement le processus d’identification et de rapatriement de ces personnes au pays: « Le succès d’un processus de rapatriement et de réinsertion de rapatriement des réfugiés dans leur pays d’origine dépend de l’acceptation communautaire notamment de la connaissance du processus par les communautés d’accueil ». D’après le Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), environ 80 000 Congolais sont réfugiés au Rwanda. Ces personnes seraient parties du Nord-Kivu depuis une dizaine d’année, fuyant les différents évènements sécuritaires. Radio Okapi

Somalie: ATMIS annonce la fin du plan de retrait de la mission africaine
La Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) a annoncé avoir achevé, jeudi, la première phase du retrait de ses troupes avec la remise de 7 (sept) bases militaires dans la capitale, Mogadiscio, et dans la région du sud. Dans un communiqué, l’ATMIS a indiqué que la base militaire d’entraînement « Aljazeera One » de Mogadiscio et la base « Geriley » de l’Etat du Jubaland, situées dans le sud de la Somalie, ont été remises jeudi aux forces de sécurité somaliennes. Le commandant de la base de Geriley Shitanda Terence Soita a souligné qu’au total, six bases militaires ont été remises aux forces de sécurité somaliennes, tandis que la base de Marka Ayub a été fermée. La base « Aljazeera One » était gérée par les Forces de défense populaires de l’Ouganda, tandis que la base de Geriley était gérée par les Forces kényanes. L’ATMIS devrait retirer 2.000 soldats d’ici la fin du mois et 3.000 autres d’ici le mois de septembre, conformément aux résolutions 2628 et 2670 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui chargent l’ATMIS de transférer les responsabilités en matière de sécurité dans les zones convenues aux forces de sécurité somaliennes. Sahel-Intelligence

Kenya : le président annonce lever l’interdiction relative à l’exploitation forestière
Le président kenyan, Wiliam Ruto, a affirmé que cette décision « attendue de longue date » vise à créer des emplois et à développer l’économie. Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci. C’est une décision qui inquiète les associations écologistes. Le président kényan, William Ruto, a annoncé dimanche 2 juillet la levée de l’interdiction concernant l’exploitation forestière, qui datait de plus de cinq ans, lors d’un service religieux à Molo, situé à environ 200 kilomètres au nord-ouest de Nairobi, rapporte l’Agence France-Presse (AFP). Une décision « attendue de longue date », a-t-il assuré. « Nous ne pouvons pas avoir des arbres matures qui pourrissent dans les forêts alors que les habitants souffrent du manque de bois. C’est de la folie, a déclaré le président. C’est pourquoi nous avons décidé d’ouvrir la forêt et de récolter du bois, afin de créer des emplois pour nos jeunes et d’ouvrir des entreprises », a-t-il ajouté, selon l’AFP. William Ruto a aussi assuré que l’Etat maintenait son objectif de planter 15 milliards d’arbres au cours des dix prochaines années. … « Au Kenya, les forêts abritent des espèces rares et menacées, et des millions de personnes dépendent de ces forêts pour leur subsistance, pour se nourrir et se soigner », avait alerté Greenpeace Afrique le mois dernier, dans le cadre d’une pétition lancée contre cette levée, qui risque d’avoir « des conséquences environnementales catastrophiques », déplorait l’ONG. Le Monde

Madagascar : Marc Ravalomanana annonce sa candidature à la présidentielle
Marc Ravalomanana, ancien président de Madagascar, a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle à venir, dont le premier tour est prévu pour novembre prochain. Il est le premier chef de parti à se déclarer candidat. Cette candidature était prévisible, car l’ancien chef d’État a parcouru le pays et effectué de nombreuses tournées politiques ces dernières années. Il aspire ainsi à occuper à nouveau la plus haute fonction du pays, après avoir été destitué lors de la crise politique en 2009. Lors de la présidentielle en 2018, Marc Ravalomanana avait fait face à son adversaire de toujours Andry Rajoelina qui l’avait emporté avec 55,66% des voix contre 44,34%. Les électeurs malgaches s’apprêtent de nouveau à aller aux urnes lors de l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu le 9 novembre tandis que le second tour se tiendra le 20 décembre, d’après le calendrier provisoire de la Commission Électorale Nationale Indépendante (Ceni). Sahel-Intelligence

Le roi Willem-Alexander s’excuse pour le rôle des Pays-Bas dans l’esclavage
Le roi des Pays-Bas, Willem-Alexander, a présenté ses excuses officielles pour l’implication de son pays dans la traite négrière lors de la commémoration de l’anniversaire de l’abolition de l’esclavage, déclarant qu’il se sentait personnellement et extrêmement, affecté. Le Pays a participé à la traite d’environ 600 000 Africains, principalement vers l’Amérique du Sud et les Caraïbes. Des centaines de ressortissants du Suriname et d’autres anciennes colonies néerlandaises des Caraïbes ont défilé samedi dans les rues d’Amsterdam. « Le 19 décembre dernier, le premier ministre néerlandais a présenté des excuses au nom du gouvernement néerlandais pour le fait que, pendant des siècles, au nom de l’État néerlandais, des êtres humains ont été transformés en marchandises, exploités et maltraités. Aujourd’hui, je me tiens devant vous. Aujourd’hui, en tant que roi et membre du gouvernement, je présente moi-même ces excuses. Et, je ressens le poids de ces mots dans mon cœur et dans mon âme, » a exprimé le roi néerlandais. … Si l’abolition officielle de l’esclavage dans les colonies néerlandaises remonte à 160 ans, son application réelle n’a que 150 ans. AfricaNews